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Arnaud Demeester nous parle du Touquet avant le départ


Nous avons posé quelques questions à Arnaud Demeester un peu avant le départ de l’Enduropale. Entre la course et son ressenti sur l’organisation du Touquet, le pilote Motoblouz vous dit tout !

Comment sens-tu ta course à l’Enduropale ?

Très bien ! Contrairement aux années précédentes, je ne viens pas pour gagner, mais pour me faire plaisir. Avec, dans l’idéal, un place dans le top 10, mais ce n’est pas une fin en soi. J’ai beaucoup moins la pression qu’auparavant. S’il y a des résultats tant mieux, sinon ce ‘est pas grave.

L’Enduro du Touquet a fait ta renommée. Quel est ton rôle aujourd’hui ?

J’essaie de m’investir pour continuer à faire évoluer. J’échange beaucoup avec Bernard Baudoux (le Président de l’Organisation de l’Enduropale), et j’apprécie énormément le fait qu’ils soient à l’écoute de mes suggestions. J’avais par exemple évoqué l’idée d’un Enduro regroupant des motos anciennes, et je suis content de voir qu’elle a fait son chemin. De même, je parle souvent à David Hauquier (le Directeur Sportif) de mes idées pour le tracé de l’édition à venir.

Que penses-tu de l’Enduropale aujourd’hui ?

C’est une course qui a su évoluer. On lui a reproché de perdre beaucoup de son intérêt avec la disparition du passage dans les dunes. Mais grâce à l’implication de l’organisation, le circuit devient de plus en plus technique d’année en année, ce qui renforce son intérêt. L’apparition de l’Enduro Vintage a permis aussi d’augmenter la portée de l’événement, et a vraiment dynamisé la course. Bref, l’Enduro a encore un beau potentiel à venir !

Tu parles de l’Enduro Vintage. Est-ce que tu as apprécié d’y participer ?

Oui, c’était super sympa. J’aime beaucoup les vielles motos, ça m’a rappelé des souvenirs et courir avec tous ces grands nom du Touquet, c’est génial ! J’espère que l’expérience sera renouvelée l’année prochaine, parce que je pense qu’elle fera venir beaucoup plus de monde. Cette année, c’était la mise en place, un sorte de test. il faut poursuivre pour que ça porte ses fruits.

Et qu’est-ce que tu penses de la Sherco 2-temps avec laquelle tu vas courir aujourd’hui ?

C’est une très bonne machine ! Au passage, je suis très content de la façon dont se passe le partenariat avec Sherco. Nous avons beaucoup travaillé sur la moto, qui est maintenant vraiment fiable. Je suis également super content de son cadre, qui lui assure un très bon comportement. Mais ce n’est qu’un début ! Je participe au développement d’un 2-temps injection avec l’équipe Sherco. La moto est bien avancée, elle roule déjà ! J’espère être en 2016 le premier pilote à prendre le départ de l’Enduropale avec une machine de ce type.

Tu joues un rôle auprès des jeune pilotes Sherco. Peux-tu nous en dire plus ?

Oui, je file un coup de main à Didier Valade, le responsable de la Sherco Academy, une branche destinée à booster des juniors. On est super content de la troisième place de Jimmy Cossus (le pilote junior Sherco à l’Enduropale) hier. Pour une seconde participation, c’est génial. On va continuer à travailler pour faire monter la moto sur la plus haute marche du podium

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Loïc

Rédacteur et testeur pour Motoblouz, je suis fan inconditionnel de routes à virages. La moto est pour moi un moyen d'évasion comme un moyen de transport.

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