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Essai casque Shark Evo Line 3


Juste au dessous du EVO One, le casque Evo Line 3 présente quasiment les mêmes propriétés, pour un prix moins élevé et très concurrentiel dans cette gamme. Plus lourd et moins facile à prendre en main, ce casque est le premier modulable que j’essaie sur une longue durée. 

Voilà donc deux mois et 5 000 km que je suis revenu de ma visite des nouveaux bureaux de chez Motoblouz, avec ce casque à l’essai. C’était l’occasion pour moi d’y retrouver les personnes qui m’ont aidé à réaliser mon trip de huit mois en Amérique du Sud. Je passe donc d’un casque typé enduro ultra léger à un modulable bien lourd… Mais plus confortable et pratique.

Premières impressions

Mes premières impressions sont bonnes. Les tissus sont soyeux et le resteront. Le dernier Evo Line est bien épais, et présage de bien protéger du bruit derrière ma bulle faite maison. Les différents matériaux ont l’air de bonne facture et bien étudiés.

En mode jet, la mentonnière se place sur l’arrière du crâne. Laissant une bonne épaisseur de matière à la merci du vent. Du coup, ça tire bien sur la tête et en prime, son poids n’aide pas du tout. Vous aurez soit la tête en arrière soit, et en mode route, la tête en avant à cause de la mentonnière super lourde.

Mais mettons ça de côté. C’est franchement plaisant de rouler simplement avec la visière, surtout en ville. Même sur le périphérique, elle tient bien. Veillez toutefois à bien descendre la visière jusqu’en bas. À mi-course la visière vacille, car elle n’a aucun point d’appui et le bruit est infernal. À plus de 50 km/h avec juste la visière solaire, vous aurez le même problème.

Un casque… qui nécessite une notice !

Bon et puis, comme à chaque fois que j’essaie un produit, je n’ai pas lu la notice avant de l’enfiler. Je suis donc reparti direct, en l’enfilant, sans me poser de question. Et même avec les explications des magasiniers, ce n’était pas évident ! Contrairement au Evo One, ce modèle n’a pas de système qui relève la visière automatiquement au changement de mode. Il faut le faire manuellement quand vous redescendez la visière… Et je ne l’avais pas compris au début. Ce qui fait que la mentonnière ne se bloquait pas, et pouvait remonter librement.

Alors, n’oubliez pas : il faut que la visière soit à mi-course pour pouvoir redescendre la mentonnière. Et pour remonter la visière, le petit excédent de plastique est sur le milieu haut. Du coup, je vous laisse m’imaginer sur la route. En train de chercher tout ça comme un débile, et de surveiller le trafic et mon allure par la même occasion. À ne pas faire !

Côté confort ?

À grande vitesse,  il est plutôt silencieux. Plus silencieux que mon enduro, mais beaucoup moins que mon casque intégral routier. Ce n’est pas non plus le roi dans ce domaine… Mais une fois en mode route, il reste confortable et aéré.

Deuxième gros défaut : pas de Pinlock. Comme tous les casques sur lesquelles la visière est soi-disant antibuée et anti-rayures, elle s’est juste révélée inadaptée sous la pluie ou à la fraîche de bon matin. La buée vient très vite s’accumuler. Et si vous ouvrez un peu la visière sous la pluie, les gouttes ruissellent tout de suite à l’intérieur. Mais bon, il y a toujours une solution simple ! On ouvre tout et on savoure la pluie sur le visage (ne pas faire si vous portez des lunettes).

En tout-terrain (oui j’en ai fait aussi avec, histoire de faire un test le plus complet possible !) : et bien étonnement, il ne se débrouille pas trop mal. On respire bien, on prend bien la poussière, mais en mode jet – non recommandé en cas de chute – il suffit d’un bon tour de cou pour ne pas avaler trop de poussière. Et le tour est joué. Il est toutefois encore bien trop lourd et propice à de multiples rayures si le gars devant vous arsouille dans la terre meuble. En résumé, pour aller faire une promenade dans les chemins en mode tranquilou, pas de souci !

Conclusion ?

Malgré ce test peu élogieux, je le mets facilement sur la tête pour aller faire un petit tour, respirer l’air marin… Mais n’ayant pas une utilisation boulot dodo pour le moment, je n’ai pas encore pu l’essayer complètement dans sa zone d’utilisation principale. Sur route, il ne vous fera pas trop souffrir. Mais il se fait vite sentir à la fin de la journée. Petit plus tout de même : il est possible d’y installer un kit mains libres dans l’emplacement prévu à cet effet !

Mais soyons honnête, je ne l’emmènerai pas avec moi en voyage ! Le EVO one, un peu plus léger, et avec un système modulable plus étudié, pourrait quant à lui être une option.

Poids2
Ergonomie2
Confort intérieur4
Ventilation3
Silence3
Finition3.5

Mon avis : Pratique mais loin d'être exempt de défauts

En bref, le dernier des Evo Line est lourd, mais confortable. Il est pratique pour une utilisation quotidienne, mais tachez de bien lire la notice, voire de vous entraîner, avant d’être sur la route. C’est un bon modulable, mais sans le Pinlock, oubliez le confort sous la pluie ou à la fraîche de bon matin. Sauf si vous êtes un warrior et que vous roulez en mode jet. En prime, à ce prix là, il est plutôt bien placé par rapport à la concurrence.
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L'aventurier viking

Parfois webdesigner, parfois aventurier, j'aime communiquer, enseigner, apprendre, entreprendre, découvrir. C'est cette multiplicité qui m'anime quand je voyage, travaille, photographie, écris, mange ou bois. Je crois au hasard et je souhaite lui donner un maximum de chance de pointer son nez, pour le meilleur ou pour le pire !

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