Il y a quelques semaines, je vous parlais de mon choix de tester l’ensemble mi-saison composé du pantalon DXR Tauri et de la veste DXR Line. Comme expliqué dans mon précédent article sur la DXR Line, j’ai pris le parti de vous faire la présentation de l’ensemble en 2 articles distincts afin de pouvoir m’attarder sur les particularités de chacun.
Je vous parlerai donc aujourd’hui du pantalon DXR Tauri que j’ai pu tester sur un mois. Avec plusieurs centaines de kilomètres en conditions urbaine, périurbaine ainsi qu’autoroute et sous des météos plutôt clémentes pour ce début de printemps… Avec des températures allant de 3 à 25°C et très peu d’épisodes pluvieux.
Un look plutôt discret
À l’instar de la veste, le pantalon DXR Tauri est relativement sobre. Sa coupe droite, son tissu softshell et sa couleur noire lui offrent la faculté d’être utilisé en tant qu’ensemble avec la veste DXR Line… Ou seul avec votre blouson habituel.
D’autre part, je le trouve tout à fait adapté à un usage quotidien, même dans le cadre d’un trajet domicile – travail. Car en plus d’être discret, il offre également la possibilité de pouvoir être porté par-dessus votre pantalon. Que ce soit pour vous protéger du froid ou tout simplement ajouter une couche de protection au-dessus votre tenue de travail.
Un pantalon léger et bien chaud
Au fil des kilomètres, le pantalon DXR Tauri s’est révélé relativement confortable, aussi bien à moto qu’à pied. Il est très léger, souple, et est composé d’un « soufflet » élastique au niveau du bas du dos. Le pantalon s’ajuste parfaitement à la taille grâce à ses bandes de serrage et se laisse très facilement oublier lors de la conduite.
NOTE : Tout comme pour la veste, j’aurais aimé avoir des serrages Velcro un peu moins élastiques, mais ils remplissent tout de même leur rôle.
Il présente également un zip de raccordement au niveau du dos. Cela permet de le fixer à la veste DXR Line et d’assurer un bon maintien lors de la conduite. Fini le pantalon qui descend et les courants d’air sur le bas du dos. J’aurais cependant apprécié avoir un zip de raccordement plus étendu, au 3/4 par exemple, afin de faciliter l’assemblage une fois l’ensemble enfilé.
Enfin, il présente une ouverture relativement large et zippée au niveau des chevilles. Cette dernière facilite grandement le passage des jambes, surtout lorsqu’il est utilisé en surpantalon, ce qui est vraiment appréciable.
Là on parle de technique et de confort, mais pour les intempéries alors ?
Le pantalon DXR Tauri est conçu en Softshell, ce qui apporte un vrai plus quant à la protection contre le vent et le froid de la mi-saison. Comme expliqué plus haut, j’ai roulé sous des températures allant de 3 à 25°C. Et je peux vous assurer qu’il a été bien agréable lors de mes trajets matinaux. Même à 130 km/h sur autoroute, je n’ai à aucun moment ressenti de vent ou de froid à travers le pantalon.
NOTE : Il peut arriver que de légers courants d’air se glissent au niveau des chevilles lorsqu’on roule avec des baskets, par exemple quand je roulais avec les DXR Firedrop, mais rien d’insupportable. S’il venait à évoluer, j’aimerais y voir des serrages à Velcro au niveau des chevilles pour ajuster la fermeture au type de chaussants portés (Bottes, baskets…)
En contre partie, le DXR Tauri s’avère relativement chaud lorsque la température augmente et qu’on arrête de rouler. J’aurais aimé y voir des aérateurs me permettant de ventiler et de réguler la température lors des arrêts.
Alors oui, j’entends qu’il suffit de ne le mettre que lorsque nous roulons par temps froid. Mais à la mi-saison, il n’est pas rare de se voir confronté à des températures très fraîches le matin, puis à des températures limites estivales en cours de journée, notamment lors de road-trips ou de longs trajets.
Et quand il pleut alors ?
Comme indiqué, je n’ai eu que très peu d’épisodes pluvieux au cours de ce test. Et malheureusement, j’ai été à chaque fois confronté à de la pluie soutenue, pour des durées de plus de 30min et à des vitesses avoisinant les 80 – 100 km/h. Loin de la pluie « modérée » pour laquelle le DXR Tauri est prévu.
Cependant, même s’il est clair qu’il est plus adapté aux courtes pluies d’intensité faible à modérée, le DXR Tauri, utilisé en surpantalon, m’a évité de me retrouver intégralement trempé lors de mes trajets de 30 min à 1 h sous une pluie soutenue. On ne va pas se le cacher, je n’étais pas sec, mais pour le prix, je trouve qu’il m’a plutôt bien protégé.
J’étais mouillé au niveau de l’entrejambe et du bas des tibias. Autrement dit, bien moins que si j’étais uniquement en jean. Ce qui tend à confirmer l’avantage pour une utilisation trajet domicile – travail ou une promenade afin d’assurer le coup en cas de météo incertaine.
J’ajusterai bien évidemment l’article une fois que j’aurais eu l’occasion de tester le pantalon dans les conditions pour lesquelles il est prévu.
Adapté à un usage périurbain quotidien
Lorsque j’ai reçu le pantalon, j’ai eu mon petit lot de surprises plutôt intéressant et certains éléments m’ont fait sourire. Tout d’abord car je pouvais enfin utiliser des poches de pantalon correctes et rappelant en tout point celles d’un jean.
Habituellement, les poches de mes pantalons de pluie ou mi-saison étaient soit inexistantes, soit extrêmement étroites, mais pas ici. Les 2 poches latérales accueillent facilement un smartphone, voire un portefeuille. On y retrouve également une poche à « zippo » dotée d’une fermeture à zip, idéale pour y glisser les pièces pour la machine à café ou les clefs.
Ensuite, on retrouve le système dont je vous ai parlé sur l’article de la veste, à savoir les protections de genoux réglables par l’extérieur et accessibles à l’aide d’un zip. Sur ce point, on retrouve différents niveaux de réglages par Velcro, permettant d’adapter les protections Smooth Ways de niveau 1 fournies, ou y placer des plus larges.
Côté protections, le pantalon est également prédisposé à recevoir des protections de hanche DXR de niveau 2 (non fournies). Il présente des inserts rétro-réfléchissants verticaux au niveau des hanches et des chevilles, et a obtenu une certification CE EN17092 A, ce qui le rend à mes yeux adapté lors d’un usage périurbain.
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