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Veste Bering Lakefield Gore-Tex, testée et approuvée par Max de One Month One Ride, client Motoblouz


Forte d’une expertise de plus de 70 ans, la marque française Bering nous propose une veste moto Touring au goût du jour : la veste Bering Lakefield Gore-Tex. Une bonne veste de vadrouilleur qui allie qualité, confort et style. Le début de l’hiver approche, et après avoir passé l’automne en sa compagnie, il est temps de faire un point et de partager notre avis.

La veste Bering Lakefield Gore-Tex : une grosse bouffée d’air

D’entrée de jeu, le poids de la veste Bering me séduit. Je passe beaucoup de temps sur ma bécane, et il faut avouer que les grosses vestes de Touring, bien que très protectrices et résistantes à l’abrasion, pèsent souvent lourd sur les épaules. Ici, la veste se fait oublier. Elle est légère, et on s’y sent à l’aise.

En termes de mobilité, c’est vraiment bien. On n’a pas cette impression qu’un poids de 3 kilos est rivé sur chacun de nos poignets. Je me sens libre comme l’air. Puisqu’on parle d’air, la veste est dotée du “Pulse Air System”. Ouais, un nom pareil, ça décoiffe. Concrètement, il s’agit de 4 ouvertures dotées de fermetures éclair : deux devant, de chaque côté au niveau de la poitrine, et deux derrière dans le dos, qui leur font face. Une fois ouvertes, ça « pulse » et l’air circule.

La veste Bering Lakefield est désignée comme une mi-saison/hiver… C’est donc la qualité des matériaux qui procure un sentiment de légèreté sans pour autant sacrifier « l’indice de chaleur ».

Un assemblage simple… Et de pointe !

Sur cette veste Bering Lakefield, on ne trouve pas une multitude de panneaux de matériaux différents. Le tout est uni et cohérent. Bering a malgré tout choisi ce qui se fait de mieux et surtout, de plus léger, respirant et imperméable.

La couche extérieure est en Polyester laminé Gore-Tex. Le Gore-Tex, c’est cette fameuse membrane en polytétrafluoroéthylène expansé dont le coût de production est élevé. Il confère à la fois imperméabilité et respirabilité. Autrement dit, les gouttes d’eau ne pénètrent pas mais la sueur, elle, peut s’échapper. À cette carapace vient s’ajouter une doublure fixe 100 % maille, issue de polyester recyclé à 95 % (REPREVE®), complétée de 5 % de nylon polyuréthane. Cette doublure confère une certaine résistance à l’abrasion et accentue l’étanchéité.

Malheureusement, je n’ai pas encore pu tester la veste sous une pluie battante. Elle s’est montrée particulièrement efficace sous une petite bruine… À savoir malgré tout, le Gore-Tex n’est pas totalement imperméable. Chaque membrane est unique et résiste à une certaine quantité d’eau avant de laisser passer l’humidité. Cette mesure, exprimée en Schmerber, dépend notamment de l’étirement que subit la membrane durant son processus de fabrication. Je n’ai pas trouvé la valeur spécifique à cette veste.

À tout cela s’ajoute une doublure thermique amovible baptisée “Shelltech Extrem”. Facile à manipuler, elle est sécurisée sur la veste à l’aide d’un combo de fermetures éclair, de pressions et d’ergots de maintien. Elle est chaude sans pour autant compromettre la mobilité du pilote. Il faudra quand même prévoir des sous-vêtements techniques et des couches supplémentaires pour rester au chaud en cas de grand froid.

L’attraction magnétique et l’hermétisme de la veste moto Lakefield

Sur la veste Bering Lakefield, pas un seul bout de velcro. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, j’adhère… Bering a eu l’idée de génie d’introduire des aimants pour sécuriser les rabats sur la face avant de la veste. En théorie, ils ont une durée de vie illimitée. En plus de ça, quel régal de remonter la fermeture éclair centrale jusqu’au cou (au passage, agréable à manipuler) et de verrouiller le flap frontal aimanté en une fraction de seconde !

Si la veste Bering Lakefield Gore-Tex se veut imperméable, elle est aussi à l’épreuve du vent. Ce, grâce à plusieurs détails bien pensés par la marque. Le premier : un col tempête amovible. Une sorte de tour de cou particulièrement efficace qui vient couvrir la zone à 360°, sans pour autant nous étrangler. Là où d’autres vestes Touring cherchent à monter le plus haut possible et le plus près du corps, Bering opte pour une fermeture éclair qui s’arrête assez bas et une encolure réglable relativement large. On peut ajouter ou non le tour de cou, qu’on sécurise grâce à un système de glissière (baptisé Fitex, il me semble) de chaque côté sur l’avant, et deux pressions à l’arrière. Le tout permet de rester bien au chaud sans être étouffé…

On note aussi le petit rabat de tissu que présente la veste au niveau de la poitrine sous la fermeture éclair centrale. Un détail qui permettra d’accentuer l’hermétisme de la veste, sur une zone particulièrement sensible aux courants d’air lorsque le col tempête est retiré.

Discrète et stylée : une veste moto passe-partout

Si vous serez vite trahi par le couinement insupportable de vos bottes moto, la Lakefield quant à elle passe inaperçue… Et ce, dans le bon sens du terme. Un design comme je les aime : sobre et efficace. Pas de fioriture niveau coloris puisqu’elle n’est disponible qu’en noir. À l’intersection entre un hoodie et un imperméable, son design dans l’air du temps s’accorde avec tout. Pas de branding ultra voyant ! Bering intègre son logo et le nom de la marque par-ci par-là, de façon discrète et intelligente. En plus, elle le fait grâce à un matériau réfléchissant qui complète quelques autres lignes réfléchissantes, pour la visibilité du pilote.

La bonne taille

La coupe est « regular », c’est-à-dire droite. Pour la taille, la veste est disponible du S au 4XL. J’ai simplement suivi les recommandations de Bering sur son guide des tailles en mesurant mon tour de poitrine. Du XL pour moi, et j’en suis satisfait. Si vous aimez les vêtements amples, que vous prévoyez de porter cet équipement au-dessus de plusieurs couches ou d’un gilet de protection, et que vous êtes dans la tranche haute de votre fourchette de taille, je pense qu’une taille supplémentaire pourra aussi vous convenir.

Dans tous les cas, un système de sangles permet d’ajuster la veste à la taille et aux bras. Rien de révolutionnaire, si ce n’est qu’on peut aussi ajuster la position des sangles sur les bras grâce à un rail sur lequel coulissent ces dernières. Habile ! Au bout des manches, trois serrages possibles grâce à des boutons pression complétés par une fermeture éclair étanche. Enfin, le col peut aussi être plus ou moins serré grâce à un bouton pression dont la position est réglable.

Pour finir, le bas de la veste est traversé par un élastique à serrer pour obtenir une coupe hoodie. Pour les adeptes de la version droite, on retrouve aussi un zip de chaque côté de la taille, à ouvrir pour gagner en aisance si besoin. Versatile, la petite Lakefield…

Une finition minimaliste

Je trouve la finition un poil en dessous du niveau que propose Bering sur le design général et les assemblages. Pour un haut de gamme, au prix qui avoisine les 700 €, c’est pas encore le sans-faute… Surtout au niveau des poches.

Etat des lieux des poches

On a une poche portefeuille au niveau du buste, à droite. Il s’agit de la seule poche verrouillée par une fermeture éclair. Étant droitier, son emplacement n’est pas des plus pratiques et il faudra apprendre à la manipuler de la main gauche.

Ensuite, une poche un peu timide sur la face interne de la veste à gauche, verrouillée par… du VELCRO ! Je retire donc ce que j’ai dit plus haut : il y a bel et bien du velcro sur cette veste. C’est une poche d’appoint qui dépanne pour glisser des objets sans valeur. Cela dit, elle fait un peu « cheap« * et la fermeture n’est pas très sécurisante. Elle reste accessible lorsque la doublure thermique est ajoutée. Cela dit, il faudra rester attentif à bien glisser vos objets dans la poche et non pas dans la fente de la doublure…

En configuration hiver, la “Shelltech Extrem” apporte une poche supplémentaire sur la face intérieure de la veste à droite. La poche est très similaire à celle de gauche. À l’extérieur, deux poches en bas de la veste, une de chaque côté, se verrouillent par deux pressions qui maintiennent un rabat assurant l’étanchéité. Rien à redire à ce niveau-là, si ce n’est que, comme tout individu de la génération Y, j’aime mettre mes mains dans les poches, et leur orientation verticale n’est pas des plus pratiques. Impossible de se réchauffer pendant les pauses sans ressembler à un pingouin.

Etat des lieux des non-poches

Pourquoi ne pas intégrer deux poches supplémentaires sous les poches latérales avec une fermeture à 45° et une doublure molletonnée super « comfy »* ? On en demande peut-être trop mais en même temps, si on ne demande pas…

Une autre poche qui manque au rendez-vous et là, c’est clairement pas du chipotage, surtout pour une veste qui se veut celle des baroudeurs et des roule-toujours : la poche CB sur la manche gauche. Cette poche est quand même top. Surtout dans un monde où il suffit d’approcher sa carte d’un lecteur pour réaliser un paiement.

La poche qui ne manque pas au rendez-vous ? La large poche dorsale ! Toujours bienvenue pour glisser des documents ou une couche thermique d’appoint. Bien joué, Bering.

Et puisqu’on parle de finition, ceux qui prévoient d’associer la veste Bering Lakefield au pantalon seront ravis de trouver un passant de raccordement prévu à cet effet.

Et niveau protection alors ?

Si Bering place sa veste dans la catégorie Touring, la marque cherche selon moi à attirer l’œil d’une clientèle technique et exigeante, un peu plus off-road qu’on-road. Cet équipement me fait plus penser à une veste Enduro qu’à un blouson Touring. On est sur quelque chose d’ultra léger, confortable, versatile, qui s’adapte parfaitement aux riders qui accumulent les couches, plutôt qu’aux adeptes du tout-en-un.

Cette théorie est renforcée par le niveau de protection que procure la veste. Pas de cuir, pas de Cordura, ni de Kevlar, ce qui signifie une résistance à l’abrasion relativement faible. On est sur de l’équipement de classe A, c’est-à-dire un vêtement qui présente les inconvénients les plus réduits en termes d’ergonomie et de poids, avec un niveau de protection léger. Les protections amovibles de la gamme Protect Flex, aux coudes et aux épaules (niveau 1), offrent aussi une protection minimale pour un confort optimal.

La dorsale en option trouvera sa place dans la poche qui lui est destinée. Cela dit, si cette veste n’est pas tout à fait prête à encaisser vos pirouettes de cascadeurs, il suffira de l’associer à un bon gilet de protection pour qu’elle exprime toute sa splendeur.

*cheap = bas de gamme
*comfy = confortable

Confort4.8
Protection3
Rapport Qualité / Prix3.8
Polyvalence4
Style4.8
Finition4

Mon avis : un haut de gamme de modularité !

Légère, polyvalente et bien pensée... mais pas parfaite. Un haut de gamme pour ceux qui privilégient la modularité et le confort dans un style sobre et discret. Idéale par tous les temps pour un usage Touring léger ou off-road, les amateurs de performance on-road préféreront peut-être un modèle plus robuste. Combinée avec un gilet de protection, elle est splendide.
4.1

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One Month One Ride

Max est un passionné-passionnant de motos. Moi, Mathilde, je suis passionnée par les voyages (et par la bouffe). C’est en duo (ou trio avec la Super 10) que nous avons décidé de partir vivre et rider sous le soleil de Californie. Histoire de découvrir le pays, la culture… et les merveilles culinaires américaines. Alors c’est en duo qu’on vous résume ici nos folles… ou plutôt nos terreuses, ensoleillées, et merveilleuses aventures. Suivez-nous aussi sur Insta.

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