Un blouson moto pas cher, mais efficace ? Furygan nous propose ici le blouson Furygan Oggy. Il s’agit d’un blouson typé sportif, proposé sous la barre des 200 €, et équipé des classiques features : textile anti-abrasion et étanche, doublure thermique amovible, protections épaules et coudes homologuées, emplacement pour une dorsale, système de ventilation pour les jours de chaleur. Mais a-t-il quelques chose de plus que les autres blousons de cette gamme chez Motoblouz ?
Le blouson Furygan Oggy, typé sportif
Ce n’est pas vraiment ma came le look sportif, encore moins les grandes panthères blanches sur le dos. Tout est question de goût, mais quelques chose d’un peu plus effacé m’aurait un peu plus séduit. Furygan propose plusieurs coloris. Ainsi, une version neutre aurait été pas mal pour compléter la gamme. Ils ont mis des logos discrets sur les manches… Ils auraient pu en mettre sur l’intégralité du blouson.
Un tissu anti-abrasion et étanche
Anti-abrasion, très probablement, je ne me suis pas jeté sur le bitume pour tester. C’est par contre exactement la même texture et la même couleur que le pantalon Bering Dusty, de quoi se composer un ensemble harmonieux.
Étanche ? Pas vraiment. Le blouson Furygan Oggy a résisté à quelques petites pluies, mais s’est montré faillible aux bonnes draches nationales qu’on connaît en Belgique. Le corps du blouson a assez bien résisté mais les manches ont vite montré leurs limites en, à peu près, 5 minutes. Heureusement, je l’ai vécu sur un petit trajet par température presque estivale, mais ce défaut n’est pas envisageable sur long trajet et par température modérée.
Une doublure thermique amovible
Avec un simple t-shirt à longues manches dessous, j’ai cru décéder (de froid) ce 1er mai lors de notre balade traditionnelle. Alors doublure, oui, thermique, peut-être un peu moins. Heureusement, je l’ai laissée cette fois.
Attention, nous sommes plusieurs à avoir commis l’erreur ce jour-là de ne pas avoir mis de pull et à avoir souffert. Les cuirs étaient les mieux lotis, les textiles ont appelé leur maman toute la journée. Ce blouson Furygan Oggy est à oublier sous la barre des 15°C, assurément.
Des protections
Le blouson Furygan Oggy est fourni avec des protections coudes et épaules en D3O homologuées CE. Aussi, il possède un emplacement pour une dorsale optionnelle. Pourquoi ne pas fournir la dorsale ?
Ceci est une question, pas une critique gratuite.
Dans ma logique, ce blouson Furygan est destiné à un budget serré. Il faudra donc à l’acheteur dépenser un peu plus pour posséder un équipement complet. C’est dommage.
Et si on parlait du confort ?
Le blouson Furygan Oggy est équipé d’un système de ventilation AFS, le Air Flow System.
La canicule tardant à arriver, je n’ai pas encore pu tester son efficacité… Mais utiliser le mot « système » pour parler de deux ouvertures ouvrables par des zips dans les manches me paraît un peu léger comme argument. Mais bon, je suis peut-être mauvaise langue (et vous allez comprendre pourquoi quelques lignes plus bas), et ça fonctionne peut-être très bien.
Et de l’ajustement
Les sangles de serrage en velcro aux hanches et au poignets sont très efficaces.
Un petit détail qui m’a interloqué : contrairement à la majorité de mes blousons, le serrage des poignets se fait de l’extérieur vers l’intérieur. Cela m’a fait très étrange au début, et ce que j’ai instinctivement évalué comme un défaut est en fait plus efficace. Je gère bien mieux le serrage dans ce sens-là, et c’est plus ergonomique.
Un blouson pas ziprathique que ça
Le blouson Furygan Oggy possède deux poches extérieures et une poche portefeuille, toutes refermables par des zips. C’est le minimum syndical. Et on va en parler de ces fermetures éclair. Car que ce soit le zip central servant à refermer le blouson ou ceux des poches, ils m’ont tous posé pas mal de problèmes.
Le zip central est un poil sous dimensionné. Je veux dire qu’il n’est pas assez épais, il est évidemment assez long pour le blouson. J’ai eu des difficultés à l’enclencher du premier coup, du deuxième, du troisième même… C’est très ennuyant, mais pas autant que la manœuvre de l’ouverture. Que ce soit avec le central ou les poches, les doublures se coincent dans le zip et empêchent leur ouverture quand cela arrive. Plutôt ennuyeux quand on doit sortir la clé de sa poche, c’est l’humiliation totale quand on doit enlever son casque, son sac, son airbag, et le blouson par le haut pour sortir son portefeuille et payer son plein d’essence.
Mais ce n’est pas fini car une fois déséquipé et le plein payé, il faut réussir à ré-ouvrir cette fichue tirette centrale pour pouvoir ré-enfiler le blouson et tenter de le refermer, une fois, deux fois, trois fois…
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