J’ai une nouvelle fois eu la chance de tester des équipements Motoblouz et cette fois-ci, il s’agit d’un ensemble complet hiver signé Furygan : le blouson Furygan Challenger 3C Primaloft accompagné du pantalon Reddington 3C Primaloft.
Autant le dire tout de suite, c’était un vrai plaisir pour moi. Furygan fait partie de ces marques emblématiques de la moto, celles que j’ai toujours vues dans le paddock, sur la route ou dans les garages des motards passionnés. Pouvoir tester un équipement complet, veste et pantalon pensés pour fonctionner ensemble, avait donc une saveur particulière.
L’épreuve du froid, de la pluie et du quotidien
Pour ce test, je n’ai rien changé à mes habitudes. L’ensemble a été porté tout au long des mois de novembre et décembre, dans des conditions parfaitement représentatives d’un hiver dans le Nord. A savoir : beaucoup de pluie, de l’humidité quasi permanente, du vent et des températures qui descendent régulièrement autour de 0°C.
La moto a servi 4 à 5 fois par semaine, principalement pour les trajets domicile / travail et aussi pour rouler le week-end, comme je le fais habituellement lors de mes essais produits. L’idée était simple : voir comment cet ensemble Furygan se comporte dans la vraie vie, quand on roule par obligation autant que par plaisir, sans choisir la météo.
Cet ensemble a été mis à contribution sur la durée, sous la pluie, dans le froid, avec un sac à dos, dans les embouteillages comme sur route plus dégagée. Bref, un usage quotidien pour vérifier s’il tient réellement ses promesses sur le terrain.
Du sérieux côté protection, sans en faire trop
Avant de rentrer vraiment dans le test terrain, il faut quand même parler d’un point essentiel : la sécurité. Parce que, quoi qu’on en dise, si on s’équipe correctement à moto, c’est avant tout pour ça. Le blouson Furygan Challenger 3C Primaloft comme le pantalon Reddington 3C Primaloft disposent de l’homologation EPI. On est donc sur une base sérieuse, pensée pour rouler régulièrement, et pas juste pour faire joli.
Sur le blouson Furygan, on retrouve les protections classiques aux épaules et aux coudes. Elles s’intègrent bien, ne bougent pas et surtout, elles tombent exactement là où il faut une fois en position de conduite. C’est un détail mais quand on roule souvent, et encore plus avec un sac à dos, ça fait vraiment la différence. De mon côté, je n’ai ressenti aucune gêne, aucune pression au niveau des clavicules ou des épaules, même sur des trajets répétés.
Si on veut aller plus loin, il est aussi possible d’ajouter une dorsale et une protection pectorale. Personnellement, je trouve que c’est toujours un bon point d’avoir le choix, surtout quand on utilise ce type de veste pour le quotidien ou les longs trajets.
Côté pantalon
Le Reddington dispose de protections aux genoux et aux hanches. Là aussi, bonne surprise : elles sont bien placées et ne deviennent jamais gênantes, ni sur la moto, ni quand on marche. On sent qu’elles sont là, évidemment… Mais sans cette sensation de rigidité ou d’inconfort qu’on peut parfois avoir sur certains pantalons moto.
Autre point important pour un équipement hiver : la visibilité. Furygan a intégré quelques éléments rétro-réfléchissants, aussi bien sur le blouson que sur le pantalon. Ce n’est pas excessif mais c’est bien positionné, et clairement utile quand on roule sous la pluie, dans le gris de l’hiver ou de nuit.
Ce qui m’a également plu, c’est que la veste et le pantalon ont été pensés pour fonctionner ensemble. Grâce au zip de raccordement, on peut les lier facilement, ce qui permet d’avoir un ensemble bien en place une fois sur la moto. Concrètement, ça évite que la veste remonte, que le pantalon descende, et surtout que l’air froid et l’eau viennent s’infiltrer dans le bas du dos. Une fois zippé, on a vraiment cette sensation d’ensemble cohérent, rassurant, et bien adapté à un usage quotidien en hiver.
Blouson Furygan Challenger 3C Primaloft : taillé pour l’hiver !
Chaleur et protection contre les intempéries
Clairement, c’est sur ce point que le blouson Furygan Challenger 3C Primaloft m’a le plus surpris. Pendant tout le test, je l’ai porté en conditions froides, humides, parfois franchement désagréables et pourtant, je n’ai jamais eu froid. Même par des températures proches de 0°C, avec simplement un t-shirt et un pull en dessous, la veste a parfaitement fait le travail.
La doublure thermique en Primaloft joue ici un rôle clé. Elle isole vraiment bien et surtout, la chaleur reste constante, même quand la météo devient humide. Je n’ai jamais eu cette sensation de froid qui s’installe au bout de quelques kilomètres ou après plusieurs jours de pluie consécutifs.
Côté pluie, rien à signaler non plus. L’étanchéité est au rendez-vous, y compris sur des trajets répétés sous une pluie continue. Les fermetures sont bien protégées, les ouvertures bien pensées, et l’eau ne trouve pas facilement son chemin à l’intérieur. Pour un usage quotidien en hiver, c’est clairement rassurant.
Confort au quotidien et coupe en usage réel
Au fil des jours, le confort s’est confirmé. La veste se fait vite oublier une fois sur la moto, ce qui est pour moi un très bon signe. Elle ne tire pas aux épaules, ne gêne pas les mouvements, et reste agréable à porter même sur des trajets un peu plus longs.
J’ai choisi une taille M, qui correspond à ce que je prends habituellement. Le fit est assez ajusté, ce qui donne une veste qui tombe bien et qui reste proche du corps. Forcément, ça limite un peu la possibilité de multiplier les couches en dessous mais dans mon cas, cela n’a jamais été un problème puisque l’isolation se suffit largement à elle-même.
Autre point très important pour moi : l’utilisation avec un sac à dos. Sur certaines vestes, les lanières viennent appuyer sur les protections d’épaules et finissent par créer une gêne voire des douleurs au niveau des clavicules. Ici, rien de tout ça. Les protections sont bien placées. La veste encaisse le poids du sac sans créer de points durs, et on peut rouler sans y penser.
Ventilation et polyvalence
Même si le test a eu lieu en hiver, on sent que le blouson Challenger 3C Primaloft a été pensé pour être polyvalent. Il dispose en effet de nombreuses aérations, bien réparties à l’avant, sur les bras et dans le dos. Je n’ai évidemment pas pu les exploiter pleinement à cette période de l’année… Leur présence est cependant rassurante pour une utilisation à la mi-saison, voire en été une fois la doublure retirée.
La doublure thermique amovible permet justement de faire évoluer la veste selon les conditions. On ne se retrouve pas avec un blouson uniquement dédié aux températures négatives ! Plutôt avec une base capable de s’adapter à plusieurs périodes de l’année.
Rangement et finitions
Au quotidien, les rangements se montrent pratiques. Les poches avant tombent bien sous la main, et la grande poche dans le bas du dos est toujours utile pour glisser des gants ou un tour de cou. Rien de gadget, tout est à sa place et ne s’inonde pas, même lors de fortes pluies.
Globalement, les finitions inspirent confiance. Les zips sont fluides, les ajustements efficaces (et utiles !), et l’ensemble donne une vraie impression de qualité. Après plusieurs semaines d’utilisation intensive, la veste n’a montré aucun signe de faiblesse, ce qui est plutôt bon signe pour la suite.
Pantalon Reddington 3C Primaloft : la très bonne surprise !
Un pantalon qu’on oublie rapidement
Honnêtement, c’est peut-être le point qui m’a le plus surpris sur cet ensemble. J’ai déjà porté pas mal de pantalons de moto et très souvent, le constat est le même : soit c’est trop rigide, soit ce n’est pas agréable à porter dès qu’on descend de la moto. Ici, ce n’est pas du tout le cas.
Dès les premières sorties, le pantalon Reddington 3C Primaloft se montre vraiment confortable. Il est souple, il accompagne bien les mouvements et surtout, il ne donne jamais cette sensation de pantalon qui force au niveau des genoux quand on est assis sur la moto. En roulant, on se sent protégé et jamais contraint.
Une fois descendu de la moto, le ressenti reste le même. On peut marcher avec sans avoir cette démarche un peu raide qu’on connaît trop bien avec certains pantalons moto. Pour un usage quotidien, c’est clairement appréciable.
Bien coupé, bien pensé, bien positionné
La coupe est vraiment réussie. Le pantalon s’enfile facilement, sans galère et une fois en place, tout tombe bien. Les protections aux genoux et aux hanches sont bien positionnées en roulant, et elles ne deviennent jamais gênantes quand on marche.
Autre détail important : la longueur. Même une fois assis sur la moto, le pantalon ne remonte pas au niveau des chevilles. Il reste bien en place et protège correctement, ce qui n’est pas toujours le cas sur certains modèles, surtout quand on roule avec des chaussures moto plutôt basses.
De mon côté, je roule avec des baskets moto montantes, pas des grosses bottes, et le pantalon tombe parfaitement dessus. À mon avis, ça conviendra sans problème aussi à ceux qui roulent avec des bottes moto plus classiques.
Pratique au quotidien, sans fioritures
Côté rangement, on est sur quelque chose de simple et efficace. On retrouve deux poches classiques sur les côtés, zippées, et deux poches supplémentaires au niveau des cuisses. Ces dernières sont bien pensées, avec un système qui limite l’entrée de l’eau.
Petit détail malin : ces poches peuvent aussi servir d’aérations. En retournant la poche grâce à un système de pressions, on permet à l’air de circuler. Je n’ai pas vraiment pu en profiter pendant le test hivernal mais sur le papier, et vu la conception, ça semble clairement utile pour la mi-saison ou l’été. Le pantalon intègre également une doublure thermique Primaloft comme pour la veste.
Bretelles, maintien et usage longue durée
Le Reddington est disponible avec des bretelles amovibles. Elles se retirent facilement grâce à un système de zip à l’arrière et de pressions à l’avant. Personnellement, je les trouve très utiles, notamment pour éviter que le pantalon ne bouge sur la durée ou lors de trajets un peu plus longs.
Pour ceux qui roulent debout, sur route dégradée, dans les chemins ou en mode plus dynamique, c’est clairement un avantage. Et si on utilise le pantalon avec la veste zippée ensemble, les bretelles deviennent presque facultatives, ce qui laisse le choix selon l’usage.
Un pantalon pensé pour rouler souvent
Ce pantalon s’adresse clairement à des motards qui roulent régulièrement, voire très souvent. Le confort, la mobilité et la facilité d’enfilage font qu’on n’hésite pas à le mettre, même pour un trajet rapide. De mon côté, c’est simple : il est devenu un réflexe. Il s’enfile en une minute, il est agréable à porter, et je sais que je peux rouler longtemps sans inconfort ni frottements.
Portés ensemble, ça change vraiment la donne
C’est en utilisant la veste et le pantalon ensemble qu’on comprend l’intérêt du duo. Le zip de raccordement fait clairement le job. Une fois en place, tout reste bien calé, même quand on roule longtemps ou par mauvais temps. Je risque de me répéter mais cela a son importance : la veste ne remonte pas, le pantalon ne bouge pas et surtout, il n’y a plus cette zone dans le bas du dos où le froid ou l’humidité peuvent s’infiltrer.
Le maintien est suffisamment bon pour que les bretelles deviennent secondaires. On peut les garder si on en ressent le besoin mais dans un usage route et quotidien, l’ensemble veste + pantalon suffit largement.
On n’a pas la sensation de porter deux pièces séparées, bien un équipement cohérent, pensé pour fonctionner ensemble.
Rapport qualité / prix cohérent pour l’usage visé
Sur le plan du tarif, cet ensemble se positionne de manière assez juste par rapport à ce qu’il propose. J’ai déjà pu tester ou porter des équipements plus chers, parfois beaucoup plus chers, sans forcément avoir un niveau de confort ou de protection nettement supérieur à l’usage. Ici, on a un blouson et un pantalon pensés pour rouler souvent, dans des conditions compliquées, et ça se ressent. La protection contre le froid et la pluie, le confort sur la durée, la mobilité, les finitions… Tout est ok avec le prix.
Le pantalon, en particulier, justifie clairement son positionnement. Le confort qu’il apporte au quotidien, le fait qu’on puisse le porter longtemps sans gêne, sur la moto comme à pied, fait vraiment la différence par rapport à des modèles plus rigides ou plus basiques.
On est sur un ensemble qui s’adresse à des motards qui roulent régulièrement et qui cherchent un équipement fiable, confortable et polyvalent, sans forcément partir sur du très haut de gamme hors de prix. Pour cet usage-là, le rapport qualité / prix est clairement au rendez-vous.
Un ensemble qui vous fait oublier la météo
Après plusieurs semaines d’utilisation, dans des conditions météo loin d’être idéales, le constat est assez clair. Le blouson Furygan Challenger 3C Primaloft et le pantalon Reddington 3C Primaloft forment un ensemble confortable et rassurant pour rouler en hiver.
Le blouson fait parfaitement le travail côté protection contre le froid et la pluie, sans jamais devenir contraignant au quotidien. Le pantalon, lui, est clairement la belle surprise de cet essai. Il offre un niveau de confort et de mobilité qu’on ne retrouve pas toujours sur ce type d’équipement.
Pris ensemble, les deux pièces fonctionnent très bien et apportent un vrai plus en termes de maintien et de protection contre les éléments. Ce n’est pas un équipement “plaisir” que l’on se réserve pour quelques sorties occasionnelles : c’est un ensemble sur lequel on peut compter au quotidien. Quand il fait froid, quand il pleut et quand on n’a tout simplement pas le choix que de prendre la moto. Et rien que pour ça, “J’ACHÈTE” !
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