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Parc National de Joshua Tree : en long, en large, et en pistes !


Pour mon anniversaire (je tenais à le souligner) nous avons pris la route direction le Parc National de Joshua Tree en Californie. 3 000 km² de parc, presque autant de piste. Oui, c’était mon cadeau mais… Max aussi s’est fait plaisir. Faut dire que c’était notre premier moto trip en Californie, avec la Super Tenere qui plus est. Fallait bien fêter ça.

Avis aux amateurs de trail : un parc de jeux à 2 h de Los Angeles

Pour leurs anniversaires, certains reçoivent un gâteau, des cadeaux, des fleurs. Moi ? Deux nuits dans un airbnb, sans chauffage ni électricité, perdus au milieu du désert californien, et 2 jours à barouder sur les pistes du Parc National de Joshua Tree.

Et bien, c’était exceptionnel. Pour moi, parce que j’aime être perdue au milieu de rien (à partir du moment où j’ai une bonne couette pour dormir et Max à mes côtés). Et pour Max… Joshua Tree est super connu des motards du coin. Le parc est rempli de pistes, accessibles uniquement aux 4X4 ou aux moto qui ont du caractère. La Super Tenere XT1200Z allait pouvoir nous montrer ce qu’elle avait dans le ventre. Deux trails sont particulièrement réputés mais nous n’en avons fait qu’un… On se garde des réserves pour plus tard !

1er stop dans le Parc National de Joshua Tree pour prendre un peu de hauteur…

D’un côté, comme de l’autre, on a fait le plein de désert, de rochers, de Joshua Tree…

Se perdre sur la Geology Tour Road

Le premier trail, c’est la Geology Tour Road. Elle fait 18 miles, soit un peu plus de 28 km, et dure 2 bonnes heures. Ici, les pistes, on les appelle les « dirt road« . Non, ce ne sont pas des routes sales comme je le pensais (dirty en anglais) mais des routes de terre. La majeure partie est d’ailleurs uniquement réservée aux 4X4, donc en moto, mieux vaut être équipé. Il n’est pas possible d’y camper, et la dirt road fait comme une boucle à sens unique. Résultat, nous étions seuls la majeure partie du temps. Littéralement seuls pendant 2 heures. Ah si, nous avons quand même eu la chance d’apercevoir un coyote alors qu’on s’était posté un peu en hauteur pour déjeuner (photo à l’appui – pas du coyote, désolée, il était trop loin).

Arrêt bien mérité, pour nous comme pour Super 10, au milieu de la Geology Tour Road

En attendant le coyote… C’est d’ici qu’on l’a vu lors de notre arrêt « lunch ».

Solitude + dirt road + Joshua Tree à perte de vue = nous avons rapidement compris pourquoi cette route était appréciée des motards. Et entre nous, pour une route en terre, nous n’avons pas trop souffert. C’est sportif, mais ça roule bien !

La deuxième, c’est la Gold Crown Road : elle traverse le Parc National de Joshua Tree sur 14 miles (un peu plus de 22 km). Mais comme je vous l’ai dit, nous ne l’avons pas empruntée… Histoire de se donner une (autre) bonne raison de revenir.

En image, la carte du Parc National de Joshua Tree avec un focus sur la Geology Tour Road

Terminer la journée sur Eureka Peak

Une journée de trail à parcourir le Parc National de Joshua Tree n’avait pas rassasié Max. Tu parles, ça n’avait fait que l’appâter… Du coup, une fois « sortis » du parc, nous nous sommes dirigés vers une autre dirt road notée sur la carte. Elle est à l’extérieur du parc, et il avait plu quelques jours avant. Autrement dit, cette dirt road était particulièrement cabossée, et sportive. Max l’a faite debout en totalité, quant à moi, j’alternais : un peu debout pour profiter du paysage, un peu assise accrochée au top case pour « reposer » mon dos. Nos intercoms Dexter me permettaient de prévenir Max : « je monte« , « je descends » toutes les 10 minutes. Un régal, encore une fois, pour les amateurs.

D’autant que ce trail conduit à Eureka Peak, 4ème sommet le plus haut du parc s’il vous plaît. Cet Eureka Peak offre une superbe vue sur toute la vallée, à l’extérieur du parc, et sur Palm Springs. On aperçoit même de loin, les montagnes enneigées à quelques kilomètres de Los Angeles. Oui, faut dire que c’était en janvier, et qu’en Californie l’hiver… il ne fait pas aussi chaud qu’on le dit ! Bref, la vue était top. Alors, c’est vrai qu’on s’est cassé le dos, c’est aussi vrai que nous avons galéré pour bien positionner la moto sur la photo (pour tout vous dire, elle est même tombée !)… Mais la vue ainsi que la photo en valaient la peine. Surtout à l’heure du coucher du soleil.

Le retour sur la même route, avec les températures qui descendaient aussi vite que la lumière, c’était moins top. Faut dire que la journée au soleil, pour un mois de janvier, les températures étaient agréables (une vingtaine de degrés)… mais le soir, à la nuit tombée, il faisait bien frais (genre entre 5 et 8).

Le spot d’Eureka Peak au coucher du soleil

La belle a chuté mais sait rester fière devant un beau paysage !

Focus sur le trail et le sommet d’Eureka Peak

Petit mémo sur le Parc National de Joshua Tree

On parle du Parc National de Joshua Tree, mais Joshua Tree est aussi une ville. Elle se trouve à 2 heures de Los Angeles (environ, et si y’a pas de bouchon) en prenant la I-10 puis la 62. L’Interstate 10, c’est une bonne vieille autoroute américaine qui va toujours tout droit. Ce n’est pas ma préférée, j’avoue. Donc pour rentrer, nous avons pris un autre chemin… Nous sommes passés par la Lucerne Valley au nord. Et pour résumer, c’était l’enfer. Une immense vallée avec des montagnes enneigées à gauche, un soleil qui se cache derrière de gros nuages, et un vent de folie. Nous étions congelés sur la moto, et nos pauvres gants d’été ont vraiment montré leurs limites ici. Mais je suis sûre que sous le soleil, la route est bien mieux que la I-10.

La route de Los Angeles à Joshua Tree en passant par la I-10 et retour par la Lucerne Valley

Pour revenir sur Joshua Tree…

Le parc a plusieurs entrées principales. En provenance de Los Angeles, tout le monde se dirige vers l’entrée Ouest. Mais forcément, il y a beaucoup plus de monde, la queue pour entrer dans le parc et la queue pour faire de belles photos. Nous, la propriétaire de notre airbnb nous avait conseillé d’y aller par l’entrée Est. Elle ne se trouve pas dans la ville de Joshua Tree mais à 15 / 20 minutes de route au nord, à la sortie de Twenty Nine Palms. Et, comme je le disais plus haut, nous étions seuls. Honnêtement, sur la première portion de route, on a dû croiser 4 voitures. Maxi. Ce n’est qu’arrivés vers la fin, vers l’entrée Ouest, que nous avons croisé plus de touristes.

Comme dans tous parcs américains, si vous prévoyez un moto trip en Californie, sachez que l’entrée est payante. C’est 25$ par moto, et valable 7 jours. Aussi, sachez qu’il n’y a pas de réseau dans le parc (c’est le désert), et pas beaucoup de point d’eau. Donc prévoyez une carte (celle du parc est très bien et donnée à l’entrée), et quelques bouteilles.

En piste… vers la sortie (ou entrée) ouest du parc national de Joshua Tree

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Avis aussi aux amateurs de musique

Pourquoi parler musique dans cet article ? Parce que le Parc National de Joshua Tree se trouve pas loin de la vallée de Coachella où se déroule chaque année le festival de musique le plus réputé d’Instagram. Du coup (ou pas), la ville de Joshua Tree est du genre… hippie-branchée. Il y a quelques friperies, quelques façades colorées, beaucoup d’Angelenos qui viennent passer le week-end et un seul bar / restaurant avec de la bonne bouffe, des ribs et de bonnes bières. C’est sympa comme ambiance.

Autre particularité : les airbnb. Ils sont tous plus originaux les uns que les autres ! Le nôtre, c’était une espèce de boule de terre où il n’y avait la place d’installer qu’un matelas (deux couettes, deux couvertures et quatre coussins). Hyper cosy, même sans chauffage. Il y avait une autre « boule » similaire, une plus grosse cette fois avec une grande douche et une baignoire, et une cuisine extérieure. La proprio avait aussi créé une espèce d’arène avec un poêle central… pour se réchauffer, forcément, et elle avait parsemé son jardin désertique de hamacs pour profiter du coucher/lever du soleil. En bonus : à 17h/18h, on entendait tous les coyotes alentours se mettre à hurler. Vous l’avez compris, c’était top.

Perdus dans le désert, dans notre « boule de terre ». Merci Airbnb !

Ah et pour ceux qui se posent la question, un Joshua Tree, c’est un arbre / cactus qui pousse partout ici. Le parc en est rempli, on parle même de forêts de Joshua Tree. Vous le verrez sur les photos. Pour en voir un peu plus, vous pouvez aussi nous suivre sur insta @onemonth.oneride

Toujours pas un Joshua Tree… ça c’est un Jumping cactus.

Enfin, un Joshua Tree au cœur du parc national de Joshua Tree

Régalez-vous,

Mathilde, One Month One Ride.

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One Month One Ride

Max est un passionné-passionnant de motos. Moi, Mathilde, je suis passionnée par les voyages (et par la bouffe). C’est en duo (ou trio avec la Super 10) que nous avons décidé de partir vivre et rider sous le soleil de Californie. Histoire de découvrir le pays, la culture… et les merveilles culinaires américaines. Alors c’est en duo qu’on vous résume ici nos folles… ou plutôt nos terreuses, ensoleillées, et merveilleuses aventures. Suivez-nous aussi sur Insta.

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