Suivez-nous  :

Essai de la veste textile Bering Tango


Cet été fut fatal pour votre précédente veste moto ? Au contraire, elle ne vous a pas satisfait ? Vous recherchez quelque chose d’étanche, chaud ou même ventilé et confortable pour partir en roadtrip la saison prochaine ? Aujourd’hui, on va se focaliser sur la veste textile Bering Tango qui sera de retour en 2020.

Veste textile Bering Tango : prête pour partir à l’aventure !

La veste textile Bering Tango se place dans la division « Discovery » de la marque au gros z’ours polaire. Histoire de partir à l’assaut des cinq continents durant les quatre saisons. C’est pour cela que Bering lui donne la certification AC³ Performance (Aqua, Cold, Crash & Comfort), propre à la marque.

Bon je vous rassure, suite à mon essai, j’ai conclu qu’elle pouvait aussi vous permettre de partir en expédition au boulot ou à l’aventure au bout de la rue… D’ailleurs, je trouve sympa la mignonne petite boussole faisant office de tirette. À ne pas utiliser en roulant si vous voulez éviter de suivre un cap droit vers le sol.

Un petit gadget bien sympa !

Un style passe-partout

Séance de déballage, excitation habituelle et j’en passe… Bon on ne va pas se mentir, la veste textile Bering Tango est tout ce qu’il y a de plus classique en termes de style sur le segment Touring / Gt / Trail. L’avantage est que l’unique coloris disponible, à savoir noir, est passe-partout. Attention donc à ceux qui recherchent quelque chose pour rouler par forte chaleur : préférez du blanc ou beige bien salissant. La finition est parfaite, rien à redire là-dessus.

Conditions d’essai

J’ai essayé la veste textile Bering Tango en complément du pantalon Bering California (essai à paraître bientôt !) en rodage sur mes trajets quotidiens puis au cours d’un roadtrip de 6 jours (dont deux jours de pluie intensive) et 3000 km à travers l’Allemagne, la Pologne et la République Tchèque, sur une plage de température allant de 4°C au réveil à 25°C l’aprem.

Vue de dos de la veste textile Bering Tango

De quoi voyager les 4 saisons

La veste textile Bering Tango est autant destinée aux motards saisonniers qu’aux motards utilisant leur destrier toute l’année.

L’hiver arrive ? Alors il est temps de mettre la doublure complète (avec manches) en polaire. A contrario, vos dates de vacances concordent avec la terrible canicule annoncée depuis deux semaines ? En plus d’une doublure fixe et d’empiècements mesh pour vous rafraîchir, Bering a intégré à sa veste Tango un système ADS (Air Dynamic System) avec double entrée d’air sur la poitrine et double évacuation au niveau des omoplates. Le tout s’ouvrant par des fermetures à glissière afin de choisir à votre convenance la quantité d’air qui circule à l’intérieur de la veste. Les tirettes et doublure des entrées ADS sont rouges afin de vous faire gagner une puissance de 5ch (comment ça je suis médisant ?). Trêve de plaisanterie, cela permet de casser le côté excessivement sombre de la veste textile Bering Tango.

Concrètement, je suis satisfait de l’agrément thermique que procure la veste Bering Tango. Que ce soit par de fraîches matinées à 4°C ou par des chaleurs à 24°C. Le système ADS remplit bien son rôle. Par épisode frais, même avec une moto partiellement carénée, on ressent une sensation de froid au niveau des manches, et la doublure thermique sera bienvenue sous la barre des 5°C.

Zoom sur les deux ouvertures frontales Air Dynamic System

La veste qui vous va comme un gant

Ahhh le choix de la taille. Quel point crucial. Le S n’étant plus dispo, j’ai dû choisir un M alors que cette taille est recommandée pour les personnes faisant maximum 1,76 m tandis que je fais 1,80 m. Et je sens que je pourrais encore la remplir sur sa largeur… Mais chez Bering, ils sont malins, ils ont en effet prévu une multitude de pattes de serrage pour adapter la veste textile Bering Tango à votre morphologie, notamment grâce au système ADT (Adjusting Dynamic Technology). On retrouve donc :

  • le classique serrage au niveau des hanches
  • deux pattes de serrage réglables sur trois niveaux, au niveau des manches pour éviter le flottement de ces dernières
  • les habituelles pattes de serrage couplées à des zips au niveau des poignets
  • un serrage ajustable sur 5 positions au niveau du col
  • la possibilité de régler le degré de serrage de la jupe via des fermetures à glissière

Le serrage de col est réglable sur 5 positions

En termes de confort, la veste textile Bering Tango ne m’a pas déçu. Je n’ai ressenti aucune gêne particulière ou tout autre désagrément. Elle se montre ergonomique, et tout nous tombe facilement sous la main à chaque feu rouge. À l’exception des ouvertures ADS situées à l’arrière qui mériteraient une tirette.

Possibilité de raccorder à un pantalon !

Comme beaucoup d’autres vestes et blousons, il est possible de raccorder la veste textile Bering Tango à un pantalon via un zip. Je ne me suis pas privé de raccorder mon pantalon Bering California. Aucun point noir à relever à ce niveau-là !

Plein de poches, surtout en hiver…

Cette veste Bering comporte un total de 6 vraies poches. « Mais Gab’, t’entends quoi par 6 vraies poches ? » La fiche produit parle de 4 poches frontales : oui et non en fait… Car deux des poches frontales sont des poches ADS. S’il est possible de mettre des affaires non coupantes dedans, en été vous risquez de perdre vos biens si vous avez envie de vous aérer.

Sinon vous retrouverez en réalité :

  • 2 poches frontales
  • 1 poche « péage » pour y glisser la CB et le ticket. Je n’ai pas essayé d’y mettre mon badge télépéage.
  • 1 poche bas du dos pour y mettre des cartes ou tout objet souple et fin, pour vous éviter de déformer la veste ou pire vous blesser en cas de chute.
  • 1 poche téléphone
  • 1 poche portefeuille

Malgré les belles averses que j’ai prises durant mon roadtrip d’essai, mon smartphone a survécu, j’en conclus que les poches sont bien étanches.

De larges poches frontales permettent de stocker tout et n’importe quoi

Sécurité

C’est toujours chouette les fabricants qui ne vendent pas leurs produits en kit… J’entends par là que la veste Tango est dotée de protections épaules, coudes et d’une dorsale. Le tout étant homologué en niveau 1. Excepté la veste qui elle présente une protection de niveau urbain. Ce n’est pas terrible, mais c’est mieux que rien.

Pour assurer un maximum de visibilité, Bering a porté son choix sur les diablement efficaces inserts rétro réfléchissants 3M Scotchlite™. Par rapport à la veste noire, ça détonne sans être choquant.

Cette veste textile est réalisée en FibreTech 600D assurant une haute résistance à l’abrasion et aux déchirements, mais aussi des empiècements Armex aux coudes et épaules, prodiguant souplesse et résistance.

Étanchéité

Quoi de pire que de voir le ciel s’assombrir, les nuages s’épaissir, les gouttes s’alourdir et enfin l’équipement se remplir… Surtout quand on utilise une veste censée « protéger des intempéries et être complètement étanche grâce à sa membrane étanchex machin truc »Bref, j’en ai assez de l’équipement qui devient totalement perméable bien avant son premier anniversaire d’utilisation plus ou moins intensive. Et là, j’attendais beaucoup de la veste textile Bering Tango qui est équipée d’une membrane BW2TECH 500 étanche et haute respirabilité. Globalement, pas une goutte n’est passée à travers la Tango et ce, malgré les poches ADS qui semblent être son point faible.

Dans le temps, je reste assez confiant à l’égard de Bering qui ne m’a jamais déçu en termes d’étanchéité de leurs produits sur le long terme.

Un large rabat assure l’étanchéité au niveau de la fermeture à glissière

Finitions5
Etanchéité5
Agrément thermique4.5
Aspects pratiques4
Coupe3.5
Sécurité3

Mon avis : la bonne copine en toutes circonstances

Je suis globalement très satisfait de la veste textile Bering Tango, que ce soit pour mes petits trajets ou pour un roadtrip. Elle se montre confortable, parfaitement étanche, bien finie et ergonomique. Seul bémol : une coupe qui ne correspond pas trop aux physiques (très) fins. Heureusement que les nombreuses pattes de serrage viennent rattraper le coup !
4.2

Partagez cet article

Gab

Moi c'est Gab', depuis que j'ai obtenu le précieux sésame en 2013, je fais partie de ceux qui roulent quotidiennement à moto. Que ce soit sur mon Sportster par météo clémente ou sur mon Africa Twin pour affronter les conditions climatiques hostiles ou pour rider vers d'autres horizons. Egalement cycliste et parfois automobiliste, je prône le partage, la responsabilité et la sagesse collective sur la route. Quoiqu'il en soit, je recherche l'équipement sachant allier style, efficacité et protection.

Aucun commentaire

Ajoutez le votre

Exit mobile version