Le pneu moto n’a pas de secret pour vous ? Attendez de découvrir ces cinq infos étonnantes à leur sujet, et on en reparle !
Un pneu qui n’est pas encore « au témoin » est peut-être déjà usé
Vous êtes sur le point de partir en voyage ? Prenez le temps d’évaluer l’usure de vos pneus moto. La référence en la matière n’est en effet pas uniforme au sein de l’Union européenne. En France, la tolérance est maximale, avec 1 mm minimum accepté en cas de contrôle, tandis qu’en Allemagne ou en Espagne, vous êtes verbalisable si vos sculptures mesurent moins de 1,6 mm… Et le fameux « témoin d’usure » ? Il n’est en fait qu’un indicateur, puisqu’il ne mesure que 0,8 mm d’épaisseur !
Les manufacturiers effectuent tous leurs tests routiers au même endroit
La plupart des manufacturiers effectuent les tests sur route ouverte de leurs prototypes de pneus au même endroit, autour de la ville andalouse d’Almeria, au sud de l’Espagne. Le réseau routier se prête en effet très bien à ce genre d’expérience pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il offre de belles courbes qui permettent de mesurer le comportement des pneus sur l’angle. La faible circulation permet de plus de rendre les roulages plus réguliers – indispensable pour comparer les performances. Enfin, le revêtement s’y montre très abrasif, notamment du fait de la présence de sable sur la chaussée, ce qui permet de mettre les pneus à l’épreuve des pires conditions question usure.
Les pneus moto les plus lourds ne sont pas ceux qu’on croit
Figurez-vous que ce sont les pneus destinés au MotoGP qui pèsent le plus lourd ! Comptez 14,5 kg pour un train de pneus GP en moyenne, soit 1,5 kg de plus qu’un train route standard. Cette différence s’explique par le choix des carcasses, qui se révèlent beaucoup plus robustes que celles de nos pneus. Il faut dire qu’elles doivent encaisser des contraintes incroyables, entre les accélérations sauvages délivrées par les 250 chevaux des moteurs, les freinages extrêmes, les prises d’angle record…
Augmenter l’épaisseur de gomme pour améliorer la durée de vie du pneu moto ? Mauvaise idée !
Qui l’eut cru ? Le bon sens voudrait qu’il suffise d’augmenter l’épaisseur de gomme sur la bande de roulement pour que les pneus de nos motos fétiches gagnent en durabilité. Pourtant, c’est tout le contraire qui se produit dans les faits : une épaisseur de gomme supérieure à la moyenne génère plus de contraintes, et qui dit contrainte dit échauffement. Or un pneu qui chauffe au-delà du raisonnable s’use plus rapidement, sans oublier que cela dégrade aussi ses qualités d’adhérence… Ce phénomène explique pourquoi les pneus du marché ont plus ou moins la même épaisseur de gomme, qui correspond au meilleur compromis grip/usure.
Plus de grip sur le sec et sur le mouillé, et moins d’usure… Comment est-ce possible ?
Les gommes dernière génération ont vraiment progressé, et se montrent même quasiment irréprochables pour le commun des motards (voir par exemple notre essai du Dunlop Roadsmart III). Beaucoup expliquent cette évolution par l’apparition des nanotechnologies, qui a permis aux manufacturiers de faire faire un bond spectaculaire à leurs pneus moto. Les molécules qui composent les gommes se révéleraient ainsi plus petites et plus régulières, facteur d’homogénéité des gommes et donc de fiabilité.
N’oubliez pas de partager cet article pour ne pas être le ou la seul(e) de vos amis à vous coucher moins bête ce soir !
Merci à Dunlop pour ces tuyaux
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