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Test du blouson DXR Blacksmith CE


Ce cuir m’avait tapé dans l’œil depuis un bon moment. Le blouson DXR Blacksmith possède une aura de dingue pour qui aime les blousons rétro racés, travaillés, presque ouvragés. Mais à trop languir, ne risque-t-on pas de trop en attendre?

Le blouson DXR Blacksmith CE partage de nombreuses caractéristiques avec ses frères et sœurs. Il existe bel et bien un ADN DXR, et avouez que pour une toute jeune marque, ça se pose là !

Cela fait du bien de voir du monde après le confinement !

Bien né, comme tous les cuirs DXR

Passons en revue ensemble la liste des points communs, en grande partie responsables du succès de la marque. Un cuir épais, assez rigide sur les premières semaines. J’ai retrouvé les sensations expérimentées avec le blouson DXR Dean. En effet, même si la coupe est très différente, on retrouve certains détails (logos embossés absolument magnifiques sur l’épaule gauche et le bas du dos) et un cuir maximus.

Logo embossé au milieu de la ceinture

Le logo embossé, un gimmick de DXR extrêmement apprécié !

Parmi les nombreux points forts de la conception du Blacksmith, on retrouve les 4 poches externes, généreuses et bien placées. Les trois poches intérieures (présentes aussi sur la doublure hiver que je me suis empressé de retirer avec ces températures infernales) sont profondes et hyper accessibles. Cette doublure hiver (semblable à tous les blousons cuir de l’écurie DXR) possède des repères de couleur discrets pour faciliter son placement au retour des premiers frimas.

Losanges et pression de ceinture, vous avez dit vintage ?

On retrouve le système de solidarisation au pantalon sous la forme d’une salvatrice lanière de cuir à pression, bien plus pratique que le zip. Le système de cintrage par boutons pression, lui aussi, est présent et diablement efficace. La glissière principale est une YKK gros format. C’est écœurant de voir à quelle vitesse on s’habitue au luxe, même pour le prix agressif de la gamme DXR. Beaucoup de marques françaises premium ne fournissent pas la moitié de cette praticité pour le double du prix, mais je ne m’attends tout de même pas à moins de la part de DXR.

Une gueule que rien n’égale

Si nous avons vu que la base des cuirs DXR est bien là, attardons-nous sur les spécificités du blouson DXR Blacksmith. Au niveau des qualités de finition, c’est absolument sidérant. Là ou le Dean distançait déjà nombre de concurrents bien plus chers, le Blacksmith les enterre, tasse la tombe et se pose pépouze pour un pique-nique. L’exercice était pourtant bien plus difficile avec toutes ces coutures en losange. Situées sur les épaules et les flancs, elles sont juste parfaites. Les coudes adoptent des surpiqûres horizontales sur empiècements, ce qui permet d’éviter l’overdose, et ajoute au look vintage. Le col bordé de néoprène permet un confort immédiat et la patte de fermeture du col en trompe-l’œil est juste tellement cool ! Pas de doute, la signature visuelle du blouson DXR Blacksmith est radicale, et très personnelle. Une identité propre, pas un ersatz, une vraie gueule.

Surpiqûres en losange, sobriété d’un cuir bien épais

A deux détails du sans-faute absolu

Cependant, malgré ses nombreuses qualités, le blouson DXR Blacksmith peut être amélioré. Rien de rédhibitoire mais des petites touches qui en feraient, à mes yeux, un sans-faute absolu.

Les tirettes de zip sont dépourvues de pièces de cuir (présentes sur le Dean et d’autres) qui permettent une meilleure préhension, surtout avec des gants plus épais. Je vous avais dit qu’à force d’excellence de la part de DXR, j’en venais à devenir odieusement exigeant. L’autre choix que je trouve discutable se trouve dans l’absence de zip sur les avant-bras. La fermeture aux poignets se fait uniquement par boutons pression réglables sur deux positions. Habitué aux zips, j’avoue que cela m’a manqué. Avouez que c’est un peu maigre comme « défaut ». Surtout qu’au quotidien, les qualités l’emportent haut la main sur les deux points cités.

Serrage des poignets à pression mais absence de zip

Mériter son blouson DXR Blacksmith

La vieillesse est un naufrage. Et le confinement a contribué à couler mon corps d’athlète à l’instar du Titanic. Sauf qu’aucun iceberg n’est fautif ici. Seulement ma faiblesse aux chants des sirènes « chips ». Vous me direz, à raison, mais que raconte cette barrique sur pattes ?

Et bien le souci, c’est que mon corps n’est pas à la hauteur du blouson DXR Blacksmith. J’ai été contraint de choisir une taille de plus que d’habitude et du coup, le cuir tombe moins bien sur mes épaules. Ne pouvant perdre mon excédent pondéral sur une période aussi courte, j’ai été contraint de prendre une taille L au lieu de mon M habituel chez DXR. Pas d’inquiétude, ce blouson de cuir est toujours aussi beau et le système simplissime de réglage des protections épaules et coudes (bien évidemment fournies avec le cuir) vous permettra de donner un galbe plus personnalisé à vos épaules de lutteur.

La taille L est un chouille trop grande, mais impossible de loger ma carcasse dans le M

Bon excusez-moi, je dois aller m’admirer devant le miroir. Juste le temps de mettre une musique adéquate et j’y vais. Mais qu’il est beeeeaaaauuuuuu ce Blacksmith!

PS : pour les possesseurs de Café racer, brat, bobber et autres customs, imaginez une selle custom avec surpiqûre à losanges pour « matcher » le Blacksmith. Et si vous n’êtes pas réfractaire aux casques jets, vous trouverez chez Bell et Scorpion des modèles avec surpiqûres dans le même esprit. Et là, vous serez au sommet de la coolitude.

Voir la fiche produit

Protection4.5
Coupe4
Souplesse3.8
Qualité et finitions5

Mon avis : encore un coup de maître de DXR

Le blouson DXR Blacksmith, le Graal du motard vintage. Ce blouson partage l'ADN des blousons cuir DXR. La base est tout simplement excellente. Le look est parfaitement réussi, la qualité de fabrication est juste impressionnante. Seule la relative raideur, les premières semaines, est frustrante. Tout rentre dans l'ordre rapidement, et vous pouvez profiter de sa gueule d'enfer, de sa protection d'ange gardien et de son prix très terre à terre.
4.3

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Anthony

Passionné de moto et friand de tout ce qui touche à la culture motarde depuis l'adolescence, j'écume les routes quotidiennement en deux ou trois roues depuis la crise de la quarantaine. Scooteriste et motard urbain, je soigne mes trajectoires et pose le regard comme un vrai, pour le genou on verra plus tard!

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