Quand on débute en deux roues, une des clés les plus importantes au moment de choisir son équipement est sans conteste le confort. Il s’agit d’une notion parfois sous-estimée au moment de passer le permis car l’attention doit être portée à 100% sur la conduite. En tant que débutant, il est préférable que votre concentration soit pas perturbée par un casque modulable compliqué à manipuler, l’inconfort d’une paire de gants trop épais, ou encore hésitante sur le passage des vitesses à causes de bottes trop rigides par exemple…
Mais il faut toutefois garder à l’esprit que ce « premier équipement » vous accompagnera aussi lors de vos premiers kilomètres après le permis. C’est pourquoi il est nécessaire de sélectionner son matériel en fonction du « type » de motard que vous prévoyez d’être : Motard « roule toujours » qui traversera toutes les saisons en routière ou plutôt amateur de roadsters sportifs lors de balades du dimanche, il faudra penser à faire le choix d’un équipement adapté. Du matériel qui variera aussi en fonction de la saison ou de la région dans laquelle vous roulerez.
Dans tous les cas, il s’agira toujours de trouver le juste compromis entre vos envies, le confort, la sécurité et le budget. Attention à ne pas sacrifier l’un au profit de l’autre, vous pourriez vite le regretter après quelques heures de pratique.
« Dans tous les cas, il s’agira toujours de trouver le juste compromis entre vos envies, le confort et la sécurité. »
De manière générale, n’hésitez pas à acquérir plusieurs types d’équipements (été / mi-saison par exemple) surtout si vous êtes sur le point de passer le permis à cheval sur deux saisons. En fonction de votre région, certaines matinées d’été peuvent être très fraîches et rapidement se réchauffer en milieu de journée. Autant il est facile de retirer un pull porté sous un blouson mi-saison, autant rouler au petit matin avec des gants été peut vite engourdir les mains. Des doigts gelés qui ressentent difficilement les commandes, conjugués au manque d’expérience : la situation peut rapidement devenir problématique.
Voici une liste non-exhaustive de conseils concernant l’équipement à destination des débutants (mais pas seulement !) en deux ou trois roues motorisés !
Les thématiques abordées dans ce dossier équipement moto débutant :
- Choix du casque : Savoir garder du recul
- Gants moto : Certifiés et confortables
- Le blouson : Pas obligatoire mais vivement conseillé !
- Le pantalon moto, l’oublié du débutant
- Les chaussures et bottes moto, sécurité et dextérité
- Les autres accessoires à ne pas négliger
Dernière mise à jour : le 27 novembre 2023
Choix du casque : Savoir garder du recul
Avec le blouson, il s’agit souvent d’un des premiers éléments de l’équipement du motard auquel on pense au moment de débuter la moto. Le choix est très large et il en existe pour tous les goûts. Même si on privilégie souvent la déco et le style lors du premier achat, il est indispensable de prendre un peu de recul sur le choix de son casque, sous peine de regretter l’achat d’un modèle inadapté à sa pratique.
Un casque homologué sinon rien
Côté législation, votre casque devra être bien entendu homologué (étiquette sur la jugulaire « CE » ou « NF »), correctement attaché et impérativement être équipé de ses quatre stickers rétro-réfléchissant (fournis avec tous les casques). Dans le cas contraire, vous vous exposez à une amende de 4ème classe (forfaitaire de 135€), la perte de 3 points sur votre permis et à l’éventuelle immobilisation du véhicule…
Le jour de l’examen du permis de conduire, ces mêmes règles seront à respecter sous peine de vous voir refuser la présentation à l’examen par l’inspecteur. Le contrôle de votre équipement sera réalisé au moment de la vérification de votre identité avant l’examen, ainsi qu’après l’épreuve de maniement de la moto sans moteur (épreuve dite de « la poussette ») et les vérifications techniques. L’examinateur vérifiera à ce moment s’il ne l’a pas fait auparavant que le casque est bien à votre taille (dans le cas contraire vous pourriez recueillir un B à cette épreuve et l’obligation de vous trouver un autre casque pour la suite des épreuves) et correctement attaché.
Casques modulables, petite mise au point
Il me semble utile de rappeler que les casques modulables ne bénéficiaient pas tous de la double homologation en position ouverte ET fermée avec la norme ECE 22.05 (plus disponible à la vente à compter de 2024). Ce n’est plus le cas des casques homologués selon la norme ECE 22.06, pour lesquels la double homologation est systématique. Si vous vous intéressez à un casque conforme à l’ancienne homologation, assurez-vous que l’étiquette d’homologation ait bien la mention « P/J » (« P » pour « Protect » dans le sens où la mâchoire est protégée comme un intégral, « J » pour « Jet » qui correspond à la position mentonnière levée). C’est plus sûr pour vous d’un point de vue sécurité.
S’entraîner à manipuler son casque
Si vous êtes du Sud et vous pensez prendre vos cours en été, un modulable double homologation pourra toutefois convenir (comme le Shark Evoline ou le Roof Desmo New Generation par exemple), même si d’une façon générale je déconseille de ne pas avoir de protection à la mâchoire, même pour les évolutions à faible vitesse – du moins pour les débutants.
Cependant, un modulable peut devenir une vraie source de distraction à cause de sa manipulation, surtout quand on n’arrive pas à le refermer rapidement au moment opportun. J’ai déjà vu plus d’un élève en galère en tentant, sans succès, de manipuler son modulable au moment de sortir d’une agglomération. De plus ce type de casque est généralement plus lourd et bruyant.
Toutefois si vous souhaitez absolument un modulable, par exemple si vous prévoyez de rouler beaucoup en ville, privilégiez les modèles les plus légers (comme le DXR Adron Carbone EVO). N’hésitez pas à vous « entraîner » à le manipuler (mentonnière et/ou visière solaire) tranquillement à la maison avec vos gants avant de prendre la route.
Poids, taille et serrage
Lors du choix du casque, un des critères oubliés et pourtant essentiels est le poids. Un conducteur non habitué peut rapidement avoir les cervicales qui souffrent à cause d’un poids trop important, qui plus est sur voies rapides. Quelques dizaines de minutes à bon rythme peuvent rapidement se transformer en véritable calvaire !
« Un conducteur non habitué peut rapidement avoir les cervicales qui souffrent à cause d’un poids trop important, qui plus est sur voies rapides. »
Concernant la taille, les débutants ont tendance à acheter un casque dans lequel ils se sentent bien. Il s’agit d’une erreur assez commune, mais sachez qu’il est nécessaire de choisir un casque qui comprime légèrement la tête étant neuf. En effet, avec le temps les mousses vont se tasser, et on peut rapidement se retrouver à « flotter » à l’intérieur. Si la tête peut se pivoter dans le casque, le risque est réel car la protection n’agit plus comme prévu en cas de choc.
De même, gardez à l’esprit que pour offrir la protection optimale, la jugulaire du casque doit être convenablement serrée. Une astuce pour un bon serrage consiste à glisser deux doigts entre le cou et la jugulaire, et de serrer à fond. En retirant les doigts, il devrait rester juste assez de « jeu » pour ne pas trop vous comprimer tout en étant correctement serré.
Pour davantage d’informations concernant les casques et vous aiguiller dans votre choix, n’hésitez pas au guide d’achat correspondant.
Quelques exemples de casques parfaits pour débuter :
Casque HJC C10
Outre son designe profilé, ce casque intégral affiche un prix bien placé malgré de nombreuses qualités et un bel éventail de décos disponibles.
Casque Scorpion Exo-1400 EVO Air
Le casque en fibre Scorpion Exo-1400 EVO Air profite d’un équipement de série d’excellent niveau. Avec son système de gonflage des mousses, il s’ajuste à toutes les morphologies.
Casque Dexter Mirage
Petit prix mais dotation d’exception pour cet intégral injecté aux traits sportifs : Pinlock, calottin polystyrène multi densité, écran solaire interne, etc. Une valeur sure !
Gants moto : Certifiés et confortables
Concernant les gants, la législation impose désormais le port de gants répondant à la certification CE, pour le conducteur et le passager. C’était déjà le cas depuis un moment pour le passage du permis.
Ceux-ci doivent être conformes à la directive CE 89/686 pour être en règle, mais dans la plupart des cas, les gants certifiés sont désormais estampillés selon la norme EN 13594:2015, plus restrictive et donc plus protectrice (mais pas obligatoire). Ceux-ci comportent un pictogramme muni d’un cartouche indiquant le niveau de protection (1 ou 2), ainsi que la présence ou non d’une coque de renfort grâce à la précision KP (pour Knuckle Protection).
Les renforts aux phalanges, un plus côté protection
Contrairement à certaines idées reçues, ce renfort venant protéger les phalanges n’est pas obligatoire pour que les gants soient réglementaires, même s’il s’agit bien évidemment d’un gage de protection supplémentaire. En revanche la patte de serrage au poignet est une obligation afin que le gant soit homologué et un double serrage (au niveau de la manchette), sera un gage de sécurité supplémentaire même s’il ne s’agit pas d’une nécessité vis-à-vis de la loi.
Toutefois attention à ces protections qui peuvent devenir douloureuses si le gant n’est pas parfaitement adapté à la taille de votre main. N’oubliez pas qu’un gant moto à la bonne taille doit laisser quelques millimètres de « jeu » sur le bout des doigts en l’enfilant « main à plat ». C’est indispensable afin de garantir que les gants ne seront pas trop serrés une fois la main sur la poignée, le poing presque fermé.
Gants été et gants mi-saison
Comme je l’ai déjà dit, et bien entendu si vous en avez le budget, n’hésitez pas à investir dans deux types de gants de façon à pouvoir en changer le moment venu et que votre moniteur conservera dans son véhicule pour vous et ainsi éviter de vous encombrer. Ça change la vie !
« N’hésitez pas à investir dans deux types de gants de façon à pouvoir en changer le moment venu »
Un gant été bien ventilé, avec une manchette courte (qui offre cependant une protection moindre) permettra à l’air de passer dans les manches et de vous rafraîchir les bras lors des moments les plus chauds, alors qu’au contraire la manchette longue d’une paire de gants mi-saison viendra couvrir le dessus du blouson lors des matinées plus fraîches, évitant également l’engourdissement des doigts. Une main à une température tempérée assure un meilleur touché des commandes, et donc, plus de sécurité et de précision pour doser les gaz ou l’embrayage sur le plateau par exemple.
De plus une seconde paire de gants vous permettra d’être déjà équipé pour une bonne partie de l’année une fois le permis en poche.
Gants racing : Pas l’idéal pour le débutant
Évitez de céder à la tentation des gants « racing » pour débuter : généralement plus protecteurs, ces gants taillés pour la piste sont également souvent plus rigides (parfois avec un renfort solide à l’auriculaire ou même une jonction entre ce même doigt et l’annulaire) et peuvent être déstabilisants pour un débutant.
N’hésitez pas à consulter le guide d’achat pour davantage d’informations et de conseils.
Quelques exemples de gants moto parfaits pour débuter :
Gants Alpinestars SMX-Z DRYSTAR
Associant cuir et textile, les gants Alpinestars SMX-Z se montrent légers et courts. Malgré leur coupe sportive, ils profitent d’une membrane anti-pluie appréciable au quotidien.
Gants Bering SIBERIA
Leur nom est évocateur : le truc des gants Bering SIBERIA, c’est l’hiver. Manchette longue, isolation, membrane anti-pluie, ils mettent toutes les chances de votre côté quand ça caille.
Gants DXR GENTLE
Malgré un positionnement prix avantageux, les gants DXR Gentle se montrent très confortables. Leur paume en cuir de chèvre assure une bonne protection.
Le blouson : Pas obligatoire mais vivement conseillé !
Côté législation, le port d’un blouson ou d’une veste moto n’est pas obligatoire en France. Pour le permis, il vous sera seulement demandé de posséder un blouson ou une veste à manches longues (notez que les coupe-vents sont interdits), une nouvelle fois sans contrainte de posséder un véritable équipement moto.
Prendre le temps de bien choisir son blouson moto
Mais bien évidemment, un vériable équipement moto sera très vivement conseillé car il constituera un élément de protection indispensable contre l’abrasion et les chocs, grâce à sa matière et ses coques de protections, notamment aux épaules et aux bras. Aujourd’hui, les blousons et vestes moto doivent respecter la norme européenne EN 17092, qui vous assure d’un niveau de protection minimal.
Un blouson ajusté sinon rien
Quand on pense à s’offrir son tout premier équipement moto, on pense souvent en premier au blouson, qui fait vous fait sentir déjà motard dès le premier enfilage ! De fait, on a un peu trop souvent tendance à privilégier le look plutôt que la fonction. Pourtant un blouson mal choisi peut rapidement devenir une vraie contrainte. Une mauvaise taille, un modèle trop aéré ou au contraire trop chaud et qui se transforme en étuve dès le moindre rayon de soleil, peuvent vite poser problème.
La taille tout d’abord : Un blouson moto se porte de façon ajustée, surtout s’il s’agit d’un blouson en cuir qui se fera avec le temps. Un blouson trop large prendra le vent et deviendra contraignant dès que vous dépasserez les 70km/h. N’hésitez pas à vous référer au guide des tailles spécifique à chaque marque afin de choisir la plus adaptée à votre morphologie. Notez que de nombreux blousons sont équipés de pattes de serrages (au col, à la taille, aux poignets…) qui permettront de s’ajuster au mieux à votre corps. Des parties en matière extensible (stretch) faciliteront les mouvements.
Choisir son équipement en rapport avec la saison
Choisissez un blouson adapté à la saison ! C’est peut-être bête, mais j’ai déjà vu des élèves au bord du malaise au plateau (et pourtant dans le Nord !). En effet un blouson trop chaud peut vite devenir insupportable en été, qui plus est à allure réduite où l’on ne bénéficie pas, ou peu, du refroidissement éolien. En été, évitez les blousons complètement hermétiques et lors de la mi-saison, privilégiez les modèles équipés d’une doublure amovible.
Il existe également des blousons et vestes pourvues d’aérations (zippées ou tenues par des velcros) au niveau du buste ou des côtes qui une fois ouvertes vous permettront de vous rafraîchir efficacement.
Pour les journées les plus chaudes, il existe des blousons spécifiques « été », équipés de grandes zones de textile mesh (ventilé).
Cuir ou textile ?
Concernant le choix de la matière du blouson, le cuir reste le matériau le plus « noble » et est également celui qui propose toujours la meilleure protection. Malgré tout, les textiles ont fait d’énormes progrès. Protection contre l’abrasion et le déchirement quasi identiques pour un usage sur route, le textile a surtout l’avantage d’être plus léger et moins cher. Le cuir a pour lui sa capacité à devenir comme une sorte de « seconde peau » en se faisant avec le temps à la morphologie du motard comme je le disais plus haut, et ainsi être plus près du corps.
« Protection contre l’abrasion et le déchirement quasi identiques au cuir pour un usage sur route, le textile a surtout l’avantage d’être plus léger et moins cher. »
Quelques conseils complémentaires :
Tout blouson moto qui se respecte est livré avec des coques de protection conformes à la norme EN 1621-1, qui sont d’ailleurs obligatoires pour que le blouson soit certifié en tant qu’équipement de protection individuelle (EPI). La dorsale n’est en revanche généralement pas fournie : à vous d’en prévoir une, qu’elle soit à loger dans la poche prévue à cet effet ou à bretelles.
N’hésitez jamais à demander à votre moniteur d’interrompre le cours pour vous permettre d’ouvrir les aérations ou de retirer votre doublure en cas de chaleur si votre blouson en est doté, et profitez-en pour prendre un verre d’eau et souffler quelques minutes.
Pour les cours, pensez à ne pas trop encombrer la poche intérieure de votre blouson, elle sera utile pour y placer la radio nécessaire au guidage lors des cours en circulation.
Enfin, à moto dans le flux de la circulation, vous vous rendrez rapidement compte que vous n’êtes jamais trop visible. Pour vos parcours de nuit notamment, certains blousons proposent des liserés en matière rétro-réfléchissantes qui vous permettront d’être mieux visible des autres usagers.
Retrouvez d’autres conseils pour l’achat de votre blouson ou de votre veste dans le guide d’achat.
Quelques exemples de blousons moto parfaits pour débuter :
Blouson DXR Blacksmith
Le DXR Blacksmith surfe sur la vague vintage avec son look rétro renforcé par une fabrication en cuir de buffle, mais il reste confortable avec sa doublure hiver amovible.
Blouson Ixon ROADSTAR
Les débutants pourront compter sur le Ixon ROADSTAR, un blouson en Polyester 600D résistant. Etanche, il embarque les protections indispensables aux épaules et coudes.
Blouson DXR ROADTRIP FEMME
Classique du catalogue Motoblouz, éprouvée par des milliers de motardes et motards, la veste DXR ROADTRIP ici dans sa version féminine se montre parfaite pour un usage routier régulier.
Le pantalon moto, l’oublié du débutant
Les petites chutes au plateau, surtout sur le parcours à allure lente sont monnaie courante (par exemple lors de l’arrêt au demi-tour) et heureusement sans graves conséquences la plupart du temps. Mais avouons que si pour quelques dizaines d’euros un pantalon avec des protections aux genoux peut vous éviter une brûlure ou un gros hématome, il serait dommage de s’en priver.
Une plus grande résistance à l’abrasion et aux chocs
Même si un pantalon spécifique à la moto n’est pas obligatoire lors du permis (un simple pantalon couvrant les jambes suffit pour l’examen), sa résistance à l’abrasion ainsi que la protection apportée par les coques antichocs situées au genoux (et parfois au hanches) en font un allié indispensable, qui malheureusement est trop souvent mis de côté au moment de s’offrir son premier équipement.
« En dehors de la période hivernale, le jean mot est le plus approprié aux débutants. Confortable et fonctionnel, il sait se faire oublier. »
Personnellement je vous recommande vivement un jean renforcé, aujourd’hui très abordable et confortable. En dehors de la période hivernale, il s’agit du type de pantalon moto le plus approprié aux débutants. Confortable et fonctionnel, il sait se faire oublier. Certains sont même pourvus d’inserts en stretch permettant de se sentir à l’aise sur la moto peu importe la morphologie du conducteur. Privilégiez les jeans certifiés en tant qu’EPI, dont le niveau de protection est donc vérifié.
Aujourd’hui ces pantalons sont plutôt bien finis et assez proches des jeans conventionnels côté look, ce qui permet également de les porter sans être gêné en dehors d’un usage exclusivement « moto ».
Jean renforcé ou pantalon moto pur et dur
Vous avez également la possibilité d’opter pour un pantalon moto plus classique, éventuellement doté d’une doublure amovible, qui pourra être porté en hiver et à la mi-saison. Ces pantalons sont souvent imperméables, ce qui évite d’avoir recours à un sur-pantalon de pluie en cas d’averse.
De plus il s’agit d’un équipement qui pourra vous suivre un bon moment dans votre parcours de motard avec un minimum d’entretien.
Quelques exemples de pantalons moto parfaits pour débuter :
Jean DXR Kaptor Slim
Classique du débutant, le jean moto DXR Kaptor intègre du Kevlar résistant à l’abrasion ainsi que des coques CE aux genoux. Le tout avec une coupe Slim très élégante.
Pantalon Furygan SOFTSHELL PANT
Le textile softshell du pantalon Furygan Softshell Pant présente beaucoup d’avantages, et en particulier une grande souplesse qui le rend très agréable à porter.
Pantalon RST S1 FEMME
Également disponible en version masculine, le pantalon RST S1 s’adresse aux plus sportives des nouvelles motardes. Fabrication en cuir, sliders, souplesse étudiée, il n’est pas là pour enfiler des perles.
Les chaussures et bottes moto, sécurité et dextérité
Les chaussures sont un élément de l’équipement du motard débutant dont le choix est parfois pris un peu à la légère. On a vite fait de se dire que les plus jolies feront l’affaire, mais sur une moto, ça serait oublier que les pieds servent non seulement à actionner le frein arrière, mais aussi à passer les vitesses. Et c’est là que ça se gâte : une chaussure trop épaisse ou trop rigide risque de compliquer la tâche du conducteur au moment de manipuler le sélecteur, notamment à la montée des rapports.
Des chaussures montantes a minima pour le permis
Du côté de la législation le port obligatoire de chaussures estampillées « EPI Moto » n’est pour le moment toujours pas d’actualité, même si une norme européenne (EN 13634:2017) existe, et vous garantit un seuil de résistance minimal à l’abrasion, la déchirure, la perforation, etc…
Mais bien entendu, les chaussures « moto » seront de très loin recommandées, ne serait-ce que pour la protection de la malléole et éviter la torsion excessive du pied grâce à une rigidité de la semelle étudiée pour cet usage. Les pieds (et les chevilles) sont très fragiles, et particulièrement exposés lors des chutes, même à faible allure. Il arrive également souvent que le pied se retrouve coincé entre la ellesmoto et le sol lors d’une chute à l’arrêt. Les chaussures montantes sont alors indispensables pour éviter les dégâts.
Les bottes, plus protectrices que les baskets moto
Les bottes auront plusieurs avantages par rapport à une chaussure montante simple du type « basket moto » : Elle permettent de protéger la partie basse du tibia et préservent davantage des fractures et des torsions du pied dans l’axe de la jambe. Elles permettront également de mieux vous protéger du froid qui se glisse sur le bas des jambes en roulant.
« Privilégiez une chaussure avec une pointe pas trop épaisse qui permettra de glisser plus facilement le pied sous le sélecteur »
En revanche elles auront tendance à être beaucoup plus rigides et moins confortables pour le conducteur débutant qu’une basket moto (ou demi-botte), certes moins protectrices mais plus pratiques. L’articulation de la cheville étant moins « prisonnière », il sera par exemple plus facile de monter et descendre les rapports dans les premiers temps, avec un meilleur « feeling » du sélecteur.
Dans les deux cas, privilégiez une chaussure avec une pointe pas trop épaisse qui permettra de glisser plus facilement le pied sous le sélecteur. C’est tout bête, mais certaines bottes hiver peuvent s’avérer épaisses à cet endroit et gêner le débutant qui cherche encore ses repères.
Comme pour les gants, évitez les bottes piste pour vos débuts, beaucoup plus rigides et parfois équipées de sliders qui ne vous seront que bien peu utiles les premiers mois. Mais ça viendra !
Vous trouverez des conseils supplémentaires dans le guide d’achat.
Quelques exemples de bottes et chaussures moto parfaites pour débuter :
Bottes Bottes Bering X-TOURER
Fabrication en cuir synthétique pour les bottes Bottes Bering X-TOURER, qui vous protègeront efficacement les pieds en cas de chute.. et en cas d’averse !
Baskets moto Baskets Helstons UTAH
Les baskets Baskets Helstons UTAH vous assurent une bonne protection et une ergonomie étudiée pour un tarif serré. Le tout sans dépareiller dans un look urbain.
Bottes DXR SILVRETTA
La talonnette des bottes féminines DXR SILVRETTA aidera les plus petites à manoeuvrer leur moto facilement. Et avec une membrane anti-pluie, s’il vous plaît !
Les autres accessoires à ne pas négliger
Une fois l’équipement acheté, il peut être utile de se pencher sur quelques accessoires auxquels les débutants pensent rarement, à moins de déjà côtoyer régulièrement d’autres motards aguerris qui partagent leur expérience. Toujours dans un souci de confort ou de sécurité, quelques « basiques » s’imposent et vous rendront la vie plus facile pendant les cours et les premiers mois après le permis. Il s’agit d’accessoires qui vous rendront bien des services et qui ne vous coûteront la plupart du temps que quelques dizaines d’euros. Il serait dommage de s’en priver.
Le tour de cou (ou cagoule, masque…), un indispensable
Un tour de cou, pour un tarif se situant autour d’une dizaine d’euros est à mon avis un indispensable toute l’année. Sorte de « tube » en tissu, celui-ci permettra d’isoler le cou entre le casque et le blouson et de protéger du froid pendant la saison froide ou au petit matin. Le masque quant à lui montera plus haut et couvrira la bouche et le nez, tandis que la cagoule couvrira l’intégralité de la tête (attention au modèle de cagoule pour les porteurs de lunettes).
Ils existent dans divers matériaux et épaisseurs, afin de s’adapter à toutes les saisons, certains disposant même d’un plastron permettant de garder le haut du buste bien au chaud. Pour l’été, des modèles en matières respirantes (mesh) existent pour vous protéger des courants d’air et des insectes.
Tour de cou DXR MENZA MASK
Alpinestars TECH NECK WARMER
Cagoule Ixon THERMAL HOOD
Les sous-vêtements techniques, plus de confort thermique
Sorte de « seconde peau » en matières extensibles très confortables, les sous-vêtements techniques sont de plus en plus répandus chez les motards. Ils agissent comme une couche supplémentaire de protection contre le froid (mais pas seulement), et remplacent une épaisse couche de vêtement qui pourrait contraindre les mouvements sur la moto.
De très grands progrès ont été réalisés ces dernières années concernant les matières techniques qui permettent aujourd’hui de bénéficier de tissus qui aident le corps à réguler sa température, qu’il soit exposé au chaud ou au froid (selon les modèles). Ces textiles permettent également d’évacuer la transpiration grâce aux membranes respirantes qui les composent et certains (comme les produits proposés par la marque Skeed) vont jusqu’à protéger de l’abrasion au cas où le blouson ou pantalon venait à percer lors d’une glissade.
Pour quelques dizaines d’euros, des modèles plus basiques comme ceux proposés par la gamme DXR Warmcore ne seront pas adaptés à la chaleur (plus de 20°), mais cependant ils seront très intéressants pour vous protéger de la fraîcheur matinale pendant les cours de circulation, mais ils vous aideront aussi à évacuer la transpiration en progressant sur le plateau. Même quand il ne fait que 15°, un blouson de moto peut rapidement se transformer en véritable sauna à faible allure, que ça soit au permis ou dans les bouchons.
Maillot technique DXR Core Tech Top
Maillot Technique Six2 TS1L
Sous-pantalon DXR WARMCORE WOMEN
La dorsale : Niveau 1 c’est bien, niveau 2 c’est mieux
Quand on parle de dorsale, les débutants ont souvent en tête l’image du « pilote » et nombreux se disent que ce type d’équipement n’est pas utile sur route, du moins pour débuter. Et pourtant, la protection de votre colonne vertébrale n’est pas une chose qui doit être prise à la légère. Une « mauvaise » chute même à faible vitesse peut gravement endommager les vertèbres et créer des dommages irréversibles. Peu importe le niveau d’expérience du conducteur.
« Si une protection de niveau 2 est disponible dans le catalogue d’accessoires du fabricant de votre blouson, n’hésitez pas à y investir quelques dizaines d’euros supplémentaires. »
La très grande majorité des blousons moto sont équipés d’une poche permettant d’accueillir une dorsale homologuée CE, selon la norme EN 1621. Il existe deux niveaux d’homologation, 1 et 2, selon la force résiduelle que devra encaisser le dos après un impact. Plutôt que l’insert de niveau 1 rarement fourni avec les blousons, préférez une protection de niveau 2. Celle-ci est généralement disponible dans le catalogue d’accessoires du fabricant de votre blouson pour quelques dizaines d’euros supplémentaires.
Les dorsales à bretelles (parfois dites « dorsales autonomes ») revendiquent une protection bien plus élevée, en raison de la fixation directement sur le dos. Elles ne peuvent pivoter avec le blouson. Elles ont aussi l’avantage de ne pas limiter le choix de la protection à ce que propose le fabricant du blouson et couvrent davantage de surface, protégeant ainsi mieux le haut et le bas du dos. Notez que Motoblouz vous propose un guide d’achat des dorsales, qui vous donnera quelques conseils supplémentaires.
L’airbag moto surpasse clairement la dorsale question protection… et question prix ! Si vous avez le budget, réfléchissez-y sérieusement : dès 300 € (voire beaucoup moins en cas de promo), vous pouvez vous assurer une protection de haut niveau en cas de chute. Deux technologies cohabitent : l’airbag moto mécanique et l’airbag moto autonome. Plus économique, le premier est actionné lorsque l’éjection du motard actionne via un cordon le percuteur libérant le gaz. Simple et efficace, l’airbag filaire comme on l’appelle aussi se montre beaucoup plus lent que l’airbag autonome, piloté quant à lui par une centrale électronique. Cette rapidité décuple le champ de protection : vous êtes certain(e) que l’airbag se déclenche avant l’impact – voir notre guide. D’énorme progrès on été effectués ces dernières années par les fabricants, qui garantissent des résultats spectaculaires question efficacité.
La veste « haute visibilité », un gros plus de nuit
Même si depuis Janvier 2016 le gilet haute visibilité (le gilet fluo) est obligatoire à bord de tous les 2 et 3 trois roues motorisés afin d’être porté en cas d’arrêt d’urgence, les motards au long cours n’ont pas attendu cette réglementation afin de s’équiper. En effet, si vous êtes amenés à rouler de nuit, sous une averse ou par temps de brouillard, vous comprendrez rapidement la nécessité d’être correctement vu par des autres usagers, là où la visibilité peut rapidement se limiter à quelques dizaines de mètres.
De nombreux équipements moto sont équipés de liserés rétro-réfléchissants, mais leur surface est très variable selon les modèles, et l’efficacité est souvent assez limitée. Quand les conditions météo se compliquent, vous avez alors la possibilité d’enfiler un simple gilet haute-visibilité, pas toujours adapté à la moto et sujet à la prise au vent, ou alors avoir recours à ce que proposent les fabricants d’équipement moto, qui font preuve d’ingéniosité pour vous rendre visible sans sacrifier le look et l’ergonomie.
A noter qu’il existe désormais de nombreux blousons et vestes moto « haute visibilité », au couleurs fluos et équipés de larges empiècements rétro-réfléchissant. Idéal si vos parcours se dérouleront souvent dans des conditions de visibilité limitée.
Les protections contre la pluie, toujours sous la selle !
A moto, il vous arrivera forcément un moment où vous vous retrouverez à devoir affronter une averse imprévue. Si votre équipement n’est pas imperméable par nature, vous avez la possibilité pour un budget de quelques dizaines d’euros de vous procurer un équipement de pluie, que vous pourrez enfiler par dessus votre blouson ou pantalon au moment opportun. Un sur-pantalon de pluie est généralement ouvert sur le long des jambes afin de pouvoir s’enfiler sans devoir se contorsionner ni retirer ses bottes sur le bord de la route.
Une fois pliés, il s’agit d’équipements qui prennent peu de place dans un sac, ou que vous pourrez confier à votre moniteur si vous craignez une averse pendant les cours. Cerise sur le gâteau, certaines sur-vestes de pluie ont également la fonction de veste haute-visibilité comme je l’évoquais plus haut. En effet les intempéries riment souvent avec une baisse de la distance de visibilité.
Un sur-pantalon peut être salvateur, tant un pantalon gorgé d’eau peut être inconfortable en moto, le tissu détrempé transmettant le froid en roulant. Encore un équipement à petit prix qui change la vie !
Merci pour cet article très complet et très intéressant ! Ça va grandement m’aider même s’il commence a dater ! 🙂
[…] commence par un très gros dossier que je souhaitais écrire depuis un bon moment, portant sur le choix du premier équipement quand on débute en deux roues. Initialement prévu pour être publié ici sur le site, j’ai finalement opté pour une […]