Proposés à un tarif très contenu, les gants Furygan Jet D3O. Ceux-ci succèdent aux Jet « classiques », un des best-sellers de la marque depuis de nombreuses années. Vous l’aurez compris, grâce à leur dénomination, ces nouveaux gants moto embarquent des protections en D3O. Voyons donc ce qu’apporte cette matière et surtout, ce qui fait le succès des Furygan Jet depuis autant d’années. Faisons le bilan après 1 mois et demi d’utilisation au quotidien, sur la route et sur le plateau de formation au permis moto !
Une conception de qualité à un tarif très serré
Proposés à moins de 40 € (et même, autour des 30 € en fonction des promos du moment), les gants Furygan Jet D3O ne dérogent pas à la réputation de la marque en termes de qualité. On retrouve une paume entièrement recouverte de cuir, tandis que le dessus de la main opte pour un textile ultra léger et ventilé. Ce mix de matières permet d’obtenir des gants souples et légers, très agréables à porter dès les premiers enfilages. Le feeling des commandes est absolument parfait ce qui en fait, d’ailleurs, des gants que je recommande les yeux fermés pour ceux qui seraient à la recherche de leur premier équipement, en vue de leur formation pour le permis moto.
Malgré le tarif très contenu, la finition est impeccable. Les gants Furygan Jet D3O ne sont en aucun cas un équipement « au rabais ». Les coutures sont soignées et les pattes de serrage robustes. Esthétiquement, avec 9 coloris disponibles, il y en a pour tous les goûts.
Des renforts pour le confort… Et la protection
Les gants Furygan Jet D3O adoptent de nombreux renforts en cuir sur la paume. On trouve une large pièce de cuir entre le pouce et l’index, exactement à l’endroit où se produit le plus de pression entre la main et le guidon. En particulier sur les motos à guidon droit, comme les roadsters. À l’usage, aucun problème pour rouler pendant de nombreuses heures d’affilée. Aucun inconfort ne se fait ressentir.
Sous l’auriculaire, l’annulaire et le majeur, un renfort muni d’un insert en mousse permet d’éviter la sensation de frottement lors de la rotation de la main autour de la poignée. De plus, cet insert augmente la durée de vie de ces gants Furygan.
À la base de la main, on trouve un renfort supplémentaire en cuir, lui-aussi muni de plusieurs inserts en mousse. Il assure le confort sur les longs trajets sur voies rapides, où nous avons tendance à prendre davantage appui sur le bas de la main à vitesse stabilisée. Cela ajoute également une protection en cas de chute car il s’agit d’une zone particulièrement exposée à l’abrasion.
Sur le dessus de la main, on trouve enfin des soufflets d’aisance : un large à la jonction avec le poignet et trois autres pour les doigts, à l’exception de l’index. Ceux-ci ne sont pas très larges mais jouent parfaitement leur rôle.
La technologie D3O pour davantage de sécurité
Les gants Furygan Jet D3O sont homologués EPI moto, selon la norme EN13594, et répondent au niveau de protection 1KP. Il s’agit de la principale différence avec la version précédente : ici, le fabricant français opte pour la technologie anglaise D3O afin d’assurer la sécurité des métacarpes.
Le D3O est une matière répandue dans de nombreux équipements de protection moto depuis plusieurs années, par exemple pour les protections genoux des jeans moto. Il s’agit d’un polymère dont les propriétés mécaniques changent en fonction de la vitesse d’impact. Au repos et lors des déformations lentes, le D3O a la consistance d’une mousse épaisse, très souple. Mais lors d’un impact et donc lors d’une déformation rapide, les molécules qui le composent se « verrouillent » les unes aux autres en moins de 10 millisecondes. Il devient alors capable d’absorber et de répartir l’énergie cinétique d’un choc.
On comprend donc le choix de Furygan pour cette évolution de ses gants Jet : le D3O était le choix par excellence pour ces gants réputés pour leur souplesse et leur légèreté. Cette matière permet d’augmenter significativement la protection des phalanges sans avoir à recourir à une protection rigide. Et force est de constater que le but est atteint, les gants Furygan Jet D3O restent ultra confortables en toutes circonstances.
Compatibilité avec les écrans tactiles et patte de fermeture au poignet
Au bout de l’index, on trouve un insert permettant d’utiliser un écran tactile. Celui-ci se montre efficace, même s’il faut parfois augmenter la pression du doigt pour que le smartphone prenne bien en compte l’appui. Surtout si celui-ci est équipé d’une protection d’écran. La précision est insuffisante pour saisir une adresse efficacement mais ça sera largement suffisant pour utiliser la plupart des applications de navigation sans le moindre problème.
À la base des gants, on trouve une large bande de tissu néoprène, très agréable au toucher. Celle-ci participe également au confort des gants. Sa finesse permet d’insérer les gants sans contrainte dans les manches de n’importe quel blouson.
La fermeture au poignet se fait par une patte velcro. Celle-ci est large et solide, néanmoins j’aurais apprécié davantage de latitude dans le serrage. Les « gros bras » y trouveront leur compte mais ceux aux poignets plus fins auront peut-être un peu de mal à serrer efficacement.
Pour les femmes, il existe une variante « Lady », plus adaptée à leur morphologie. Celle-ci adopte notamment un serrage au poignet plus adapté.
Quelle plage d’utilisation pour les gants Furygan Jet D3O ?
J’ai eu l’occasion de porter les gants Furygan Jets D3O pendant la moitié de l’été et le début de cet automne. Ils donnent entière satisfaction, que ce soit en milieu urbain ou sur voie rapide, d’environ 16°C à 28°C. En dessous, la matière est bien trop aérée pour garder une température satisfaisante dès qu’on emprunte des trajets extra-urbains. Rappelons qu’il s’agit de gants siglés « été ». De même, ils ne sont absolument pas étanches.
Mais bonne nouvelle, les Furygan Jet D3O existent également en version « toutes saisons » ! Vous retrouverez alors toutes les qualités cités, les protections D3O ainsi qu’une membrane étanche et respirante.
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