L’airbag moto, on est de plus en plus nombreux à y penser. Avec un niveau de protection qui excède de loin ce que peuvent offrir de simples coques antichoc, cette nouvelle génération de protection a de quoi rassurer. Pour vous aider à y voir plus clair, Cédric – akale moniteur hors des clous, a réuni toutes les informations essentielles à leur propos. Types d’airbags, technologies, normalisation, mais aussi inconvénients : après avoir lu ce guide, vous prendrez votre décision en connaissance de cause !
Grâce à sa grande surface, à son épaisseur et aux propriété amortissantes de ses coussins gonflés, l'airbag moto offre une protection complémentaire à celle des renforts rigides traditionnels. On détaille ces facultés ici !
Les principales lésions du thorax limitées en intensité
L'airbag moto protège le thorax, le rachis cervical et le dos, autrement dit les zones comprenant les organes vitaux. Régions où les lésions entraînent le plus souvent le décès ou de graves conséquences (tétraplégie, hémiplégie…) chez le motard accidenté.
Par ailleurs, en créant un coussin entre le casque et les épaules, l’airbag permet également de limiter les contraintes sur la zone cervicale. Le casque peut en effet y aggraver les efforts en cas de chute en raison de son poids. Ajoutons que les clavicules sont également mieux protégées.
L'airbag évite aussi le coup du lapin et les fractures des clavicules - veste airbag Helite Touring 2
Protégé(e) mais pas invulnérable !
Entendons nous bien, le fait de porter un airbag moto ne doit absolument pas vous faire sentir “invulnérable”. Comme à chaque fois que le risque vous semble moins important, ce n’est pas nécessairement le cas en réalité comme j’avais eu l’occasion de l’expliquer dans un article concernant le risque réel et le risque perçu en moto.
De même, l’efficacité maximale d’un gilet airbag se fera lors des chocs à vitesse peu ou moyennement élevée (jusqu’à environ 90 km/h) et essentiellement lors des chocs contre obstacles. Et gardez également en tête que l’airbag, aussi perfectionné et protecteur soit-il, ne protège en rien des lésions internes résultantes de la vitesse. A partir de quelques dizaines de kilomètres par heure, l’inertie subie par les organes lors d’un choc avec arrêt brutal (par exemple contre un muret) est extrêmement importante.
L’airbag n’est donc évidemment pas la “solution miracle”, mais un équipement supplémentaire capable de transformer un accident grave en accident léger, et un accident mortel en accident grave.
Dans les cas de traumatismes sévères suite à un accident de moto (à partir d’une gravité de 4 dans le système de classification AIS s'échelonnant de 1 à 6), les lésions dans la zone thoracique représentent la moitié de celles-ci (étude IFSTTAR de décembre 2012, dont je vous recommande la lecture). Vous voyez donc ici tout l'intérêt de se protéger le haut du corps en deux roues.