Motos de Superbike : 5 trucs que vous ignorez sans doute à leur sujet

Que vous suiviez la saison de Superbike de près ou pas, brillez en société (motarde !) avec ces cinq informations surprenantes au sujet des motos de Superbike !

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   Strap de mousse sur le bocal de liquide de frein : À quoi sert-il ?

   Protéger le bocal en cas de crash ? Faire de la promo pour un sponsor ? Les hypothèses ne manquent pas, et pourtant, l’explication est tout autre ! Ce petit bandeau élastique absorbant est installé là par le mécano en vue d’éponger les éventuels suintements de liquide de frein. Dans certains cas (virage serré après une longue ligne droite, par exemple), les freinages de trappeurs peuvent considérablement augmenter la température du liquide au point qu’il se dilate et qu’il s’échappe un peu du bocal. Or, comme vous n’êtes pas sans le savoir, le liquide de frein se montre très agressif avec les surfaces fragiles. Quelques gouttes sur l’écran du casque peuvent donc représenter un danger… Bref, bien pratique, ce petit manchon absorbant !

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   Kit chaîne Superbike : Plus résistant que ceux des motos de route ?

   Figurez-vous que c’est le contraire ! Sur les motos de Superbike, la chasse au poids guide chaque étape de la préparation (voir notre article au sujet de la préparation de la Yamaha R1 Superbike d’Axel Maurin à ce sujet). Le kit chaîne n’y échappe pas… Avec sa couronne en alliage d’aluminium, son pignon de sortie de boîte ajouré et sa chaîne plus fine, le kit chaine d’une Superbike se montre autrement plus léger mais également moins résistant qu’un kit de série. Eh oui, sa vocation n’est pas tenir des milliers de kilomètres, mais uniquement le temps d’une course !

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   Moteur Superbike : Le même que de série, vraiment ?

   Si vous êtes l’heureux propriétaire d’une Kawasaki ZX-10R dernière génération que vous pilotez sur route, vous pouvez vous targuer de disposer de la même technologie moteur que le Jonathan Rea, Champion du Monde Superbike en 2016. Il existe néanmoins une différence entre vos moteurs : les réglages ! Ou plutôt la métrologie, comme on appelle ça quand on est du métier. Cette science mécanique consiste à régler aux petits oignons les éléments de la distribution entre eux (arbres à cames, soupapes, etc.) pour optimiser le fonctionnement du moteur. Aucun changement de pièce, uniquement du réglage donc, qui permet d’affiner le fonctionnement de la mécanique. Tout ça pour rendre le moteur plus fiable, parce que niveau contraintes, le berlingot des Superbike encaisse du lourd…

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   Sans plomb 95 ou 98 dans les motos de Superbike ?

   En fait, ni l’un ni l’autre ! L’essence de la station service du coin n’a pas vraiment sa place dans les paddocks. Les teams Superbike se procurent un carburant « spécial compétition » en direct auprès des pétroliers. Ce dernier est mieux raffiné et présente par ailleurs un indice d’octane différent, favorisant une combustion plus régulière. Cette essence compétition contribue à améliorer la stabilité sur l’angle en prévenant les risques de changement de régime, aussi infimes soient-il, qui pourraient mettre à mal l’équilibre de la moto… Puisqu’on vous dit que le diable est dans les détails !

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   Position de pilotage : 100% customisée en Superbike ?

   Contre toute attente, beaucoup de pilotes en FSBK ne modifient pas la position de pilotage d’origine de la moto. Celle-ci s’avère très bien étudiée par les ingénieurs qui ont planché sur la question chez le constructeur, et qui s’y connaissent en ergonomie. Mieux vaut leur faire confiance ! Qui plus est, les commandes se montrent de qualité et ne nécessitent pas toujours un changement. C’est le cas pour Axel Maurin, qui conserve par exemple les leviers de série de sa Yamaha R1. Autant de budget qu’on peut consacrer à un autre poste !

Si vous avez d’autres infos étonnantes au sujet des motos de Superbike, on compte sur vous pour les partager avec nous dans les commentaires de cet article !

Photo Philippe Saccaro