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Finale du Pro Hexis Supercross 2016, j’y étais !


Vous cherchez un reportage inside de la finale du Pro Hexis Supercross 2016 ? Mauvaise pioche ! Je n’y connaissais rien, mais j’y suis allé et je me suis éclaté. Je vous raconte pourquoi.

De la baston à moto dans la boue, entre deux cascades

Voilà comment je pourrais décrire le Supercross en une phrase !

La finale du Pro Hexis Supercross a eu lieu à Briis-sous-Forge, dans l’Essonne, sur un nouveau tracé entièrement refait pour l’événement. Peu importe où le spectateur se place le long du circuit, il en prend plein la vue ! Les pilotes bondissent d’une bosse à l’autre, se jettent dans les virages presque à l’horizontal… Ça a l’air facile quand tu les vois, mais rien que ça c’est déjà un exploit. Alors imagine devoir le faire en te battant pour arriver premier !

Mais le plus impressionnant c’est toujours le premier virage après le départ. Tous les pilotes se jettent en même temps dans un couloir beaucoup trop petit pour eux et personne ne lâche rien. Ça ressemble plus à un combat de gladiateurs qu’à de la moto ! Les meilleurs pilotes se tirent la bourre sur quelques dixièmes au tour, donc chaque dépassement est un véritable duel. Le vainqueur est celui qui prend le plus de risque pour couper une trajectoire en mettant le plus gros gaz possible.

Les pilotes du Pro Hexis Supercross sont accessibles

Quand on m’a annoncé que j’étais invité pour #EnjoyTheRide à la finale du Pro Hexis Supercross, on m’a dit « avec ce pass tu auras accès aux pilotes normalement, tu pourras les voir se préparer c’est sympa tu vas voir ». Eh bien tu sais quoi ? Tout le monde a accès aux pilotes et aux stands ! Pas la peine d’être invité par Motoblouz, ou un autre partenaire officiel de la compétition. Et c’est juste génial, parce qu’au moins tous les spectateurs peuvent vivre la course de la même manière et voir les coulisses. Il y a bien un carré VIP, mais ceux qui ont passé leur soirée assis sur leur chaise sans bouger ont raté tout ce qu’il se passait autour d’eux…

Les pilotes se baladent au milieu du public sans aucun problème, et il n’y a aucune séparation entre les stands et le reste du circuit. N’y connaissant rien, j’ai l’ai joué corporate en allant voir le Team SR Motoblouz. Se balader au milieu des paddocks entre deux courses permet aussi de prendre quelques leçons de mécanique. On peut voir comment changer un rayon, sortir une chambre à air, ou encore remplacer un roulement par exemple.

Un show parfaitement orchestré

Entre les courses, on fait quoi ? L’organisation du Pro Hexis Supercross profite des entractes pour nous régaler avec du Freestyle ! Trois malades mentaux se propulsent sur un tremplin pour faire des bons de 5m de haut, et enchaînent des tricks de folie. Superman, Tsunami, Backflip… C’est une chose de le voir en vidéo, mais quand ça se passe sous tes yeux c’est vraiment impressionnant !

L’organisation de la finale du pro hexis supercross 2016 a également donné une belle place aux amateurs en leur permettant de concourir en parallèle des pro. Il n’y a pas le même enjeu, mais leur course est encore plus passionnante parce que leur pilotage est beaucoup moins lissé que les pro. Chaque erreur peut renverser toute la course, et le suspens en devient presque insoutenable…

Le classement de la finale du Pro Hexis Supercross 2016

Classement général Coupe Pro Hexis Supercross :

  1. Xavier BOOG – Team BUD Racing
  2. Thomas RAMETTE – SR75 World Team
  3. Cyrille COULON – SR75 World Team

Podium du Supercross Briis-Sous-Forge 10/09/2016 :

  1. Thomas RAMETTE – SR75 World Team
  2. Xavier BOOG – Team BUD Racing
  3. Valentin TEILLET – Team SR Motoblouz

Podium amateurs :

  1. Dimitri RAPENEAU – MC Brienon
  2. Johan DELAGNEAU – Association du Domaine de Foolz
  3. Alexandre COYARD – MC du Gouy en Artois

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Le Motarologue

Motard, remonteur de file certifié niveau 4 et spécialiste de l'interfile parisien. Je roule tous les jours, par tous les temps, parce que je suis complètement maso et j'aime ça ! Dès que j'ai 5 minutes et suffisamment d'essence, j'enfourche mon V-Strom pour quitter le béton parisien. Je poursuis inlassablement cette sensation unique, que l'on ressent lorsqu'on s'enferme sous son casque et qu'on bouffe de la borne jusqu'à plus soif !

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