En baptisant sa veste « Roadtrip », DXR s’adresse directement au motard voyageur qui sommeille en nous. En reprenant tous les codes esthétiques « adventure » tout en proposant sa veste à un prix très accessible, la marque fait là un pari très audacieux. Pour voir ce que la DXR Roadtrip a dans le ventre, j’ai roulé tous les jours avec pendant un mois et je suis même allé me peler en Auvergne par -5°. Et parce que je donne tout pour mes tests, j’ai même testé sa résistance en cas d’accident !
DXR Roadtrip, une veste adventure modeste mais efficace
Selon moi cette veste aurait très bien pu être baptisée « DXR Adventure ». Cependant je pense que la marque a voulu jouer la carte de la modestie en la baptisant sobrement « Roadtrip ». Ça n’a pas pourtant empêché DXR de s’inspirer de tous les codes esthétiques aventure. Une veste longue avec de grandes poches, dont une en bas du dos, et le fameux code couleur bi-ton noir et beige (plus de détails visuels dans la galerie, et dans cette vidéo présentée par Bruno).
Pourquoi ne pas avoir franchi le cap alors ? Dans l’inconscient collectif, une veste adventure doit forcément être en Gore-tex ou dans une matière technique du même genre. Et la veste DXR Roadtrip ne correspond pas à ce standard luxueux. Pourtant ça ne l’empêche pas d’être parfaitement étanche ! Elle a encaissé sans broncher les seaux de flotte que je me suis pris sur le casque lors de ma petite escapade en Auvergne.
Selon moi, la veste DXR Roadtrip n’a qu’un seul gros défaut. Il m’a surpris le premier jour et j’ai fini trempé : les manches ne peuvent pas se rabattre au-dessus des gants ! C’est pourtant indispensable lorsqu’il pleut… Autrement l’eau finit par couler à l’intérieur dans les gants (ici mes Bering Vesuvio chauffants) et remonte dans la veste par capillarité. Et se taper toute la descente de la N102 jusqu’à Aubenas avec les doigts et les bras trempés, c’est pas vraiment mon meilleur souvenir de motard… Mais au moins je m’en souviendrai longtemps !
Le lendemain j’ai trouvé le moyen de contourner ce défaut. Il faut mettre ses gants avant d’enfiler la veste DXR Roadtrip. Mais c’est tout sauf pratique ! À mon sens, il s’agit du seul véritable défaut que la marque devra absolument corriger.
Sa plus grosse qualité : le confort
Quand je veux rouler loin et longtemps je pense qu’avoir un équipement dans lequel on est à l’aise est primordial. Tout en restant fidèle à son habitude de rapport qualité/prix imbattable, DXR réussit à livrer un produit confortable qui se prête parfaitement à l’exercice du roadtrip, justement. La longueur de cette veste, la double fermeture zippée + velcro, et son col très bien ajustable y contribuent énormément.
Pour coller à toutes les morphologies, DXR a bien évidemment pensé à permettre les ajustements aux hanches grâce à des lanières en velcro, et aux bras par un bouton pression.
Sans que ce soit rédhibitoire, j’ai un autre reproche à faire à cette veste. Les doublures thermiques DXR s’avèrent généralement un peu légères en hiver et la veste Roadtrip n’échappe pas à cette règle malheureusement. Mon petit conseil de Motarologue pour avoir vraiment chaud : porter la veste DXR Roadtrip avec sa doublure, l’ensemble DXR Wintercore et une doudoune type Décat’.
Soyons réalistes, à ce prix-là il faut s’attendre à faire des compromis. Certaines finitions ne sont évidemment pas à la hauteur des marques premium, notamment les coutures des velcros qui sont fragiles. Mais il faut bien souligner que pour ce prix-là le résultat est très satisfaisant.
Une veste pas chère ça protège mal ? FAUX !
Bon, s’il y a bien un aspect que je n’étais pas du tout pressé d’aborder dans mes tests c’est bien la résistance en cas d’accident. En décembre dernier pourtant j’ai bien senti qu’il était temps que je donne un peu de ma personne… Je me suis trouvé un gentil automobiliste pour me faucher en interfile et le tour était joué.
En faisant un vol plané à 40 km/h j’ai ruiné une bonne partie de mon équipement. Mon casque Shoei, mon sur-pantalon Rev-it et même mes baskets moto Furygan (pourtant certifiées CE EPI) sont tous partis à la poubelle… Mais pas ma veste DXR Roadtrip !
Elle n’avait strictement rien, si ce n’est une légère griffure ou deux sur le revêtement anti-abrasif. Bref rien du tout ! Les coques de protection aux coudes et aux épaules ont parfaitement joué leur rôle. De même que ma dorsale interne DXR Back Protector, à glisser dans la poche prévue à l’intérieur de la veste.
Je suis parti aux urgences avec une vilaine entorse, mais sans aucun saignement ni aucune brûlure. La veste DXR Roadtrip a parfaitement joué son rôle. Je ne vous souhaite bien évidemment pas de le tester par vous-mêmes, mais sachez que si ça devait arriver vous pouvez compter sur cette veste pour vous protéger.
Bonjour, je confirme le message de Belfiore concernant l’étanchéité a l’eau de la veste et du pantalon. Soyons clair elle n’est pas parfaitement étanche. Notamment coude gauche et flanc droit sous une grosse pluie d’orage. Elle est résistante à l’eau sous une pluie fine mais pas sûr qu’elle résiste une journée.
Bonjour
Pour ma part, le seul problème reste l’étanchéité, il n’y en a aucune. Juste deux trois minutes pas plus. Sachant que je l’avais acheté pour sont étanchéité. Heureusement que je ne l’ai pas acheté chère. Pour moi votre avis concernant l’étanchéité est fausse. Je pense que je vais investir dans combinaison de pluie. Cordialement Enzo.
Entièrement d’accord avec l’analyse effectuée de ce produit sur tous les points positifs et négatifs (effectivement les manches ne sont pas assez larges pour se rabattre sur des gants …) .
Je suis pour ma part très satisfait de cette veste .