Après une période d’inactivité sur le blog, me voici de retour avec un essai des plus sympathiques : celui du casque Dexter Comando. En effet, ceux qui me connaissent savent à quel point je suis un amoureux de ces accessoires indispensables à moto. Si ma collection ne cesse de s’agrandir, ce modèle conçu par Motoblouz me faisait de l’œil depuis plusieurs semaines. Il faut dire qu’avec son look si particulier, il laisse peu de motards indifférents. Si c’est le style qui a déclenché mon coup de cœur, il me tardait aussi de pouvoir tailler la route en sa compagnie. Ainsi, après plusieurs semaines de test et des centaines de kilomètres parcourus, je peux enfin vous livrer mon avis sur ce Comando d’un genre bien spécial.
Dexter : une marque née de l’expertise Motoblouz
C’est en 2008 que Motoblouz lance sa première marque propre sous le nom de Dexter. Dès le début de l’aventure, l’objectif est clair. Les équipements devront être de qualité et disposer d’un haut niveau de protection. Et le tout devra s’afficher au prix le plus juste… Le challenge est de taille mais le but est d’offrir à tous les motards, la possibilité d’être bien équipé. Après quelques années, Dexter est rejoint par la marque DXR. Si la première se spécialise uniquement dans la création de casques, la seconde est en charge de l’habillement destiné à la pratique du deux-roues.
Soucieux de proposer des produits qui répondent aux attentes de ses clients, Motoblouz travaille selon un cahier des charges français. Ainsi, les collections sont dessinées puis étudiées dans les Hauts de France. Afin que le processus soit complet, les employés de l’entreprise (dont beaucoup sont motards) sont souvent mis à contribution… En effet, ce sont souvent ces derniers qui testent les pré-séries et valident certains choix techniques.
Emballé… Dès le déballage !
Dès réception du colis, impossible de patienter : sitôt arrivé, sitôt déballé ! La boîte présente un look simple, moderne et le logo Dexter y figure en bonne place. Le casque Dexter Comando est emballé dans une housse doublée dont l’épaisseur inspire confiance. Si on est encore en dessous des standards de protection des fabricants japonais ou italiens, l’accessoire fera le job lors des pauses en terrasses.
La prise en main du casque permet de constater deux choses. Tout d’abord, la qualité de finition est au rendez-vous. Les assemblages tombent juste et les matériaux semblent robustes. L’intérieur est largement constitué de tissu suédé dont l’apparence est flatteuse. La bavette anti-remous bien ajustée confirme la bonne impression donnée par l’ensemble.
Le casque Dexter Comando est fourni d’origine avec une visière claire, prédisposée à recevoir une lentille anti-buée « Pinlock » elle-aussi fournie. Pour ma part, j’ai choisi de lui adjoindre les services d’un écran fumé, plus appréciable en période estivale. Effectivement, positionnement néo-rétro oblige, le Comando ne dispose pas d’un écran solaire escamotable. La fermeture est confiée à une boucle micrométrique, pratique à manipuler et dont la languette est justement dimensionnée. Ainsi, utiliser cette dernière est un jeu d’enfant, même une fois ganté.
Côté look, l’inspiration est clairement venue d’outre-atlantique. Ce sont surtout les pilotes de Dragster qui ont popularisé cette forme de calotte si particulière durant les années 80. Si la face avant propose un dessin qui semble sorti d’un épisode de la Guerre des Étoiles, l’arrière est à l’inverse très épuré. On retrouve 6 extracteurs d’air sur les côtés du casque, aucune n’étant mobile. Côté poids, les 1600 grammes annoncés le placent dans une moyenne haute. Cependant, ces derniers ne m’ont pas dérangé durant la période d’essai.
Le casque Dexter Comando, agréable au quotidien…
Le casque Dexter Comando réussit là où plusieurs de ses concurrents avouent leur limite. Oui, on peut avoir un casque au look inspiré du passé mais qui sait se montrer vivable dans le cadre d’une utilisation quotidienne.
Commençons par une des notions primordiales au moment d’acquérir un nouveau casque : le confort. Avant de vous donner mon avis sur le sujet, je souhaiterais rappeler que tout le monde ne dispose pas d’une architecture crânienne identique. Ainsi, je ne peux que constater que le Comando convient plutôt bien à ma tête relativement allongée. Malgré l’enchaînement de kilomètres et les heures passées sur la moto, je n’ai jamais ressenti de gêne au niveau du front. Les oreilles trouvent facilement leur place dans les dégagements qui leur sont réservés et l’accueil offert par les mousses de joues est excellent. Notons que celles-ci sont conçues pour recevoir les branches de lunettes.
La visière est équipée d’un ergot dont la taille est idéale. Facile à manipuler avec des gants, il permet de bien verrouiller l’écran. La lentille Pinlock remplit son rôle et repousse la buée sur les extrémités extérieures.
Si le dessin anguleux de la partie avant pouvait laisser craindre des mouvements d’air, en action il n’en est rien. Ce casque Dexter se comporte bien, autant sur le réseau secondaire que sur les voix rapides. Les bruits liés au vent sont mineurs et la bavette anti-remous située proche de mon menton fait parfaitement son travail.
… Mais pas totalement exempt de défaut
Vous l’aurez compris, le casque Dexter Comando s’est montré convaincant à mes yeux. Cependant, personne n’étant parfait, j’ai relevé deux petits défauts au fil des kilomètres.
Le premier est intimement lié au dessin du casque. En effet, l’installation d’une prise d’air sur la face avant a été sacrifiée au profit de la sobriété. Ainsi, par forte chaleur, le besoin d’entrouvrir la visière se fait rapidement sentir. Les ventilations latérales ne bénéficient pas d’un flux direct. Placées légèrement en retrait, elles font surtout office d’extracteurs d’air chaud et imposent de légèrement tourner la tête pour laisser rentrer une brise fraîche…
Deuxième bémol, le remplacement de l’écran n’est pas des plus intuitif. Ainsi, il faut dévisser les deux vis anodisées situées à chaque extrémité de la visière, puis récupérer les bagues qui les entourent avant de se saisir de deux pièces crantées en plastique. Si le démontage ne pose pas de problème, je m’y suis repris plusieurs fois lors du remontage de la visière fumée. On aurait évidement préféré un système d’extraction rapide mais, à ce niveau de prix on pardonnera au Comando son absence…
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