Je n’avais pas prévu de tester les gants DXR Shaliane pendant mon road trip en Écosse, mais ils sont arrivés 2 heures avant mon départ. Alors je suis allée les chercher au Relais Colis en me disant « allez hop, on verra bien« . Et j’ai fait un pari : je n’ai pas pris mes gants d’été. Ainsi, même si ces gants pour femmes DXR ne convenaient pas, j’étais obligée de les porter quand même non-stop pendant 2 semaines.
Bon, ce n’est pas tout à fait vrai, j’avais pris mes gants d’hiver au cas où… Mais je n’ai pas eu besoin de les sortir. Et j’aurais eu trop chaud dedans de toute façon.
Une surprise de taille… enfin presque ^^
Première surprise : oh, ils sont trop petits ! Bon, cela n’en est pas du tout une, de surprise, vous l’aurez compris. Je me doutais qu’ils seraient trop petits pour moi vu que ce sont des gants de moto pour femmes. C’est toujours trop petit pour moi, les gants. J’avais pris du 9 parce qu’il n’y avait pas plus grand. Il manque bien 2 cm en longueur pour ma main. Le renfort du scaphoïde (l’os qu’on se pète tout le temps quand on tombe en roller parce qu’on met les mains en avant) est beaucoup trop haut, et les doigts ne sont pas assez longs. Cela n’empêche pas de s’en servir, c’est juste moins confortable. Et moins safe*. Donc, comme pour les pantalons, je dois éternellement choisir en long et trop large, ou fit mais trop court. Bref.
Confort : des chaussons au bout des bras
Dès la première utilisation, j’ai trouvé les gants DXR Shaliane assez confortables. Je n’ai pas eu besoin de les « faire ».
Ils montent légèrement après le poignet, ce qui permet de faire un raccord avec son blouson pour éviter les courants d’air frais dans les manches qui peuvent arriver même en été. Mais la manchette est assez courte pour que vous puissiez aussi la laisser dehors pour favoriser les courants d’air quand le temps est au beau fixe.
Je les ai portés de +35°C en France à 10°C en Écosse, et ils ont fait le grand écart facilement.
Le cuir du gant de moto est perforé, ce qui fait que l’air vous tient les mains au sec quand vous roulez. Par contre, n’espérez que très peu de résistance à la pluie. Bruine, ça va encore, vous ne serez pas trempés tout de suite. Mais dès qu’il pleut pour de vrai, c’est mort. Sortez les sur-gants si vous en avez. Perso, je n’aime pas trop, je m’empêtre dedans. Je préfère rouler avec les mains mouillées.
Il y a juste une couture qui m’a gênée au niveau du pouce droit, mais pas longtemps. Et comme c’était uniquement sur cette main, je pense que c’est la façon dont je tenais l’accélérateur qui était en faute.
Un réel effort en termes de sécurité
Par rapport à d’autres gants pour femmes, il y a eu un effort de fait chez DXR. Souvent, les protections pour nous autres femmes sont portées au minimum. Je suppose qu’ils se disent qu’on est en majorité des passagères et qu’on roule moins souvent. Ça permet sûrement de baisser les coûts. Enfin, ce n’est pas le cas ici avec les gants DXR Shaliane.
Pour des gants d’été, j’ai trouvé le niveau de sécurité tout à fait honorable. Il y a un léger renfort en cuir au niveau du scaphoïde, une coque rigide au niveau du coup de poing et des renforts sur les phalanges.
Les gants DXR Shaliane à toute épreuve
Je les ai un peu fait souffrir pendant 2 semaines. Beaucoup roulé, un peu de manutention, transpiration, saleté, vent, pluie et humidité à volonté, et ils n’ont pas bronché.
Le seul truc, c’est quand ils ont pris la pluie. Les jours de grosse flotte, je mettais les poignées chauffantes en route pour les sécher un peu et là, mes mains ont pris cher. Le cuir a déteint à fond, j’avais la peau noire pendant 24 h. Mais bon, rien de très grave. Les gants DXR Shaliane ont tenu le coup, ils sont en très bon état, c’est impressionnant.
Simples et discrets. RAS.
J’aime bien, ils sont assez discrets et passe-partout, en termes de couleur comme de style.
*safe = sécurisant / sûr
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