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Essai GPS Moto TomTom Rider 450


GPS TomTom Rider 450 - En route

Dernier né des GPS moto TomTom série 4 (qui comprenait déjà les modèles 42 et 420), voici le GPS TomTom Rider 450. Ici dans sa version « Premium ». Après deux mois en sa compagnie sur les routes de ma région, je vous propose de faire le bilan de ce GPS TomTom pensé avant tout pour la moto, et sur les vastes possibilités offertes en termes de services. Plus qu’un simple test du GPS TomTom Rider 450, je vous propose un tour d’horizon complet des solutions logicielles qui accompagnent les GPS TomTom Rider à l’heure actuelle.

Vous trouverez ici :

  1. Le GPS TomTom Rider 450 version Pack Premium, présentation
  2. Installation du kit et de son support
  3. La fonction de guidage, comment ça marche ?
  4. La solution logicielle (dont TomTom MyDrive)
  5. Les mises à jour, comment ça se passe
  6. Un GPS au guidon, vraiment safe ?

 

Pack Premium du GPS TomTom Rider 450

Commençons par détailler ce package dit « Premium ». Aucune différence avec le 450 « classique » en ce qui concerne l’appareil en lui-même. En effet, le package premium concerne les accessoires livrés avec le GPS.

Le contenu du pack Premium du TomTom Rider 450

Le contenu du pack Premium du TomTom Rider 450

 

On trouve ici, en plus du contenu du pack de base, tout le nécessaire pour utiliser le GPS TomTom Rider 450 en voiture. C’est-à-dire support ventouse et câble de charge 12V au format « allume-cigare ». On trouve également dans la boîte un kit antivol et une petite housse de transport qui se révéla très utile.

Une fois rangé dans son étui, le GPS TomTom Rider 450 rentre sans problème dans une poche de blouson. Utile pour ceux qui comme moi, partent souvent en balade sans forcément avoir un sac où ranger l’appareil le temps d’une pause.

L'étui de rangement du Rider 450 rentre sans problème dans une poche de blouson moto

L’étui de rangement du GPS TomTom Rider 450 Premium rentre sans problème dans une poche de blouson moto

 

Un GPS moto, pour quoi faire ?

La question peut sembler étrange. Mais à l’heure où tout le monde dispose d’un téléphone pouvant faire office de GPS, et où les téléphones sont de plus en plus étanches permettant une insensibilité à la pluie une fois fixés au guidon, la pertinence de l’achat d’un GPS se pose réellement.

TomTom Rider 450

Le GPS TomTom Rider 450

 

Au-delà du simple guidage, où d’ailleurs de nombreuses applications sur Android ou iOS disposent désormais d’un mode spécifique à la pratique de la moto (comme Waze et bientôt Google Maps), la réponse se trouve dans la conception de l’appareil en lui-même et dans l’éco-système qu’il propose. Ainsi, le GPS TomTom Rider 450 Premium offre une solution tout-en-un. Il dispose notamment d’outils de planification de parcours et de possibilités de partage des roadbooks, créés via l’export de fichiers.

Les applications dédiées comme Liberty Rider ou NousMotards proposent des fonctions similaires. Mais par leurs aspects communautaires (fixer des points de rendez-vous) ou par ce qu’elles apportent en matière de sécurité (appel des secours en cas de chute), celles-ci sont je pense, complémentaires à l’utilisation d’un GPS. Et pour beaucoup, la simplicité du GPS dédié reste un atout de poids.

Deux énormes renforts pour absorber les chocs

Deux énormes renforts pour absorber les chocs

 

Le GPS TomTom Rider 450 entre les mains…

Il suffit d’avoir le GPS TomTom Rider 450 entre les mains pour comprendre. Il est indéniablement robuste, bien plus que de nombreux téléphones. Ce, en attestent les énormes renforts métalliques sur les côtés de l’appareil, agrémentés d’un traitement rappelant celui des carters de moteur en magnésium. Même si le but premier de ce genre d’appareil n’est pas d’être joli, personnellement j’ai apprécié !

Le GPS TomTom Rider 450 est aussi clairement pensé pour un usage moto. En effet, il dispose d’une fixation ultra robuste, d’un écran lisible en plein soleil, prévu d’ailleurs pour réagir aux gants moto les plus épais, et il a été conçu pour être utilisé avec un intercom.

Retenez qu’au-delà de la simple expérience de navigation, un appareil de ce type va bien plus loin. Il devient un vrai compagnon de road trip, prêt à encaisser les conditions particulières d’un usage moto.

 

Que ce soit sur ordinateur ou smartphone, le Rider 450 dispose d'une solution complète de planification de trajets et de partage

Que ce soit sur ordinateur ou smartphone comme ici, le GPS TomTom Rider 450 dispose d’une solution complète de planification de trajets et de partage entre utilisateurs.

 

Un écran adapté aux gants moto et à la conduite en plein soleil

Au sujet de l’utilisation des gants, le GPS TomTom Rider 450 propose dans ses réglages deux niveaux de sensibilité pour l’écran tactile. Un niveau adapté aux gants hiver (gants épais) et un autre pour les gants été et mi-saison (gants fins).

Deux niveaux de sensibilité, pour s'adapter aux différentes épaisseurs de gants

Deux niveaux de sensibilité, pour s’adapter aux différentes épaisseurs de gants

 

Et aucun besoin de disposer de gants avec zone de tissu en bout de doigt, rendant possible l’utilisation d’un écran tactile capacitif. Ici, absolument n’importe quelle paire de gant fera l’affaire. L’écran est également très lisible même avec une luminosité ambiante élevée. Un excellent point. En revanche, il est regrettable que la surface soit aussi brillante. Attention aux reflets quand le soleil est dans le dos !

L’écran dispose d’un mode jour et d’un mode nuit (moins lumineux et carte sur fond noir). Mais celui-ci ne bascule le type d’affichage qu’en fonction de l’heure, ou manuellement via le menu de paramètres rapides. Il aurait été intéressant de trouver un capteur de lumière en complément, permettant de diminuer la luminosité de l’écran en passant sous un pont ou sous un tunnel, et de façon plus générale dès que les conditions ambiantes le justifient. A l’instar d’ailleurs de ce qui existe sur les tableaux de bord TFT des motos récentes ou sur les téléphones. Notez que le pourcentage de luminosité pour chaque mode (jour/nuit) est ajustable dans les paramètres par tranches de 5 %.

 

Installation de l’alimentation du GPS TomTom Rider 450

Pour cet essai, le GPS TomTom Rider 450 a été monté sur mon Ducati Diavel. J’ai profité de l’existence d’une alimentation dédiée au montage d’un GPS au guidon pour le raccorder. Si vous n’avez pas d’alimentation prévue pour installer un GPS, il faudra faire un repiquage sur un 12V (de préférence après contact). Dans ce cas, je vous conseille de monter un fusible dédié. Ceci pour éviter tout problème électrique sur votre machine, si d’aventure l’eau de pluie venait à provoquer un court-circuit.

Pas d’inquiétude cependant, les connecteurs fournis sont étanches, et le système de platine entre le support et le GPS est suffisamment bien conçu pour éviter cette situation. Mais on n’est jamais trop prudent !

Platine et câble d'alimentation du Rider 450

Platine et câble d’alimentation du Rider 450

 

Notez également que le câble fourni est suffisamment long pour s’adapter à toutes les configurations. Néanmoins, celui-ci sera à raccorder à la moto par vos soins. Le bout du câble étant « nu », il est à souder sur un connecteur ou à installer avec des cosses par exemple. L’opération reste assez simple… Mais n’hésitez pas à demander de l’aide auprès d’un professionnel en cas de doute. Ce n’est pas le genre d’intervention qui vous coûtera très cher.

 

Dernier point batterie…

Notez que le GPS TomTom Rider 450 est également équipé d’une batterie interne. Elle offre une autonomie très convenable d’environ 6 heures (testée lors de mon utilisation en voiture). Cette batterie se recharge en connectant le GPS à un chargeur 5V USB conventionnel, par l’intermédiaire du port micro USB situé à l’arrière de l’appareil. Un câble USB<>micro USB est fourni, mais pas le chargeur.

Un support de chez RAM fourni avec son antivol

Un des gros points forts du GPS TomTom Rider 450 vient incontestablement du support fourni avec le GPS. Il s’agit d’une fixation en provenance du fabricant américain RAM Mounts, une référence.

Kit de fixation et antivol de chez Ram Mounts

Kit de fixation et antivol de chez Ram Mounts

 

Et celle-ci fait honneur à la réputation de la marque. Complètement en acier, elle se montre d’une impressionnante robustesse. Le montage est plutôt simple, et tout est fourni dans le kit pour pouvoir couvrir toute éventualité… Tant que vous avez de l’espace au guidon ou sur une barre de renfort à proximité du poste de conduite. Sur une machine munie de bracelets, il faudra peut-être se tourner vers le catalogue de pièces optionnelles de chez RAM pour trouver une fixation adéquate.

Des vis sont incluses dans le kit, de façon à monter le support sur un maître-cylindre ou un support de levier. Mais encore faut-il que cela ne gêne pas les fixations de rétroviseur par exemple.

Écrou antivol sur le bras intermédiaire de la fixation

Écrou antivol sur le bras intermédiaire de la fixation

Focus sur le système antivol

Particularité du pack premium, on trouve dans le kit d’accessoires un système antivol pour la fixation Ram. Son montage est optionnel. Celui-ci permet de laisser monté le support au guidon de la moto, grâce à un système d’écrou indémontable sans l’outil fourni dans le kit qui remplace le levier rotatif du bras intermédiaire de la fixation. Le GPS TomTom Rider 450 en lui-même est également bloqué sur la platine. La serrure (2 clés fournies), une fois en position verrouillée, bloque le levier qui permet de détacher le GPS de son support.

Ce kit limite le risque de vous faire dérober le GPS et son support. Cependant, rien n’empêche un voleur déterminé de détacher l’ensemble en l’espace d’une minute, en dévissant les écrous tenant le support au guidon. Il s’agit davantage d’une solution permettant d’éviter le vol à la tire ou l’arrachage du Rider 450 en étant arrêté à un feu par exemple. Ou le temps d’une pause photo.

Serrure permettant de bloquer le GPS sur sa platine de fixation

Serrure permettant de bloquer le GPS sur sa platine de fixation

Mode paysage et mode portrait

Notez que si vous avez monté le kit antivol pour une utilisation en mode « paysage », c’est-à-dire avec verrouillage de la serrure dans cette position (comme sur la photo), vous ne pourrez pas le verrouiller en mode « portrait ». Vous aurez toujours possibilité de pivoter… Mais sans pouvoir bloquer le mécanisme. Si vous souhaitez pouvoir le verrouiller dans cette position, il faudra alors pivoter la platine du support RAM en elle même sur sa sphère, de façon à orienter l’ensemble à 90°.

Montage du support

On regrette l’absence d’une réelle notice de montage dédiée au support et au kit antivol. Le manuel ne dispose que d’instructions très sommaires. Rien de très compliqué cependant, mais aucune indication concernant le kit antivol par exemple. Pour vous guider voici une vidéo produite par TomTom :

Monter le support

Pour monter le support en lui-même, on commence par installer la patte de fixation au guidon à l’aide du « U » fileté. Une bande de caoutchouc est présente pour protéger la surface du guidon et pour empêcher la fixation de glisser le long de celui-ci. Pas de soucis avec les 28 mm de diamètre du guidon du Diavel (guidon à section variable) à l’endroit que j’ai choisi pour l’installation. Donc, vous ne devriez pas rencontrer de soucis à ce sujet.

Si vous installez le GPS sur un guidon ou un tube de faible diamètre, il faudra se servir de l’adaptateur inclus dans le kit. Les 2 écrous de 11 mm sont à serrer avec modération. Inutile de forcer pour arrimer solidement la patte.

Première étape : Fixation au guidon de la sphère universelle RAM

Première étape : Fixation au guidon de la sphère universelle RAM

Monter la platine

Ensuite, on monte la platine de raccordement du GPS TomTom Rider 450 au support muni d’une sphère d’assemblage à l’aide de 4 vis. Si vous intercalez la platine antivol, il faudra utiliser les 4 vis adéquates, un peu plus longues, fournies dans le sachet renfermant le jeu de clés de la serrure.

Il ne reste alors qu’à installer le bras de raccordement intermédiaire pour joindre les deux parties. Serrez à l’aide de l’écrou papillon, ou de l’outil spécifique si vous avez installé l’écrou antivol, pour verrouiller solidement dans la position souhaitée. Je vous conseille d’ailleurs de monter sur la moto et d’installer l’ensemble support + GPS de façon approximative avant de finir le serrage. Ceci, afin de trouver la position optimale.

Fixation et platine en place, il n'y a plus qu'à ajuster la position

Fixation et platine en place, il n’y a plus qu’à ajuster la position

Derniers éléments

Raccordez l’alimentation grâce au raccord rapide sur le câble précédemment installé sur la moto. Et c’est terminé !
Le GPS TomTom Rider 450 vient s’alimenter grâce à deux contacts à son dos, venant s’accoupler à ceux présents sur la platine de fixation. Aucun câble à gérer au moment d’enlever ou installer le GPS dans son support.

Une fois le GPS TomTom Rider 450 installé, il bascule automatiquement sur l’alimentation de la moto avec le contact. Ceci permet également une recharge de la batterie interne du GPS. Vous voilà fin prêt à prendre la route… ou presque !

TomTom Rider 450 : installation terminée

Fin prêt !

Première mise en route

Il est temps de démarrer le GPS TomTom Rider 450 pour la première fois. Un appui sur l’unique bouton physique de l’appareil, situé sur le dessus, permet de le réveiller.

L'unique bouton physique du Rider 450

L’unique bouton physique du Rider 450

 

Configurations

Après un temps de chargement assez conséquent, il faut procéder aux premiers réglages : Pays, langue, accepter les conditions d’utilisation… Classique. Le GPS TomTom Rider 450 vous propose ensuite d’appairer votre téléphone afin qu’il puisse se connecter à internet par l’intermédiaire du partage de connexion. Contrairement à certains GPS TomTom pour une utilisation en voiture, le GPS TomTom Rider 450 ne dispose pas de connexion Wifi.

Le TomTom Rider 550 quant à lui disposera d’une connexion Wifi. Il s’agira d’une alternative à la connexion par câble USB pour les mises à jour, et les transferts de cartes et de voix. Utile donc à ce moment uniquement, raison pour laquelle son absence sur le 450 ne m’a pas dérangée.

Une fois que le GPS est connecté à internet, celui-ci vous propose la création d’un compte TomTom. Elle est indispensable pour utiliser l’ensemble des fonctionnalités du GPS TomTom Rider 450. Mais ne nous y attardons pas tout de suite, le GPS est déjà prêt à prendre la route !

Latence au démarrage

Après ces étapes, il existe un peu de latence avant de naviguer avec fluidité dans les différents menus. Un temps de latence qu’on retrouve à chaque démarrage « à froid » de l’appareil. Le temps que celui-ci charge la carte et se synchronise aux serveurs de TomTom pour récupérer les dernières info trafic, les éventuels trajets planifiés sur ordinateur ou application mobile, et finisse de charger complètement son interface.

TomTom Rider - Carte

Il faudra patienter quelques instants même une fois la carte affichée pour éviter les problèmes de latence

 

Il faut noter que la majeure partie du temps, il suffira de passer le GPS TomTom Rider 450 en veille pour éviter ce problème au « réveil ». Une option proposée quand vous appuyez sur le bouton on/off. Une fois allumé, comptez une bonne minute avant de pouvoir utiliser le GPS sans problème de réactivité. Alors même que le GPS semble pourtant disponible.

Une fois ce délai passé, même si on ne retrouve pas encore tout à fait la fluidité d’un smartphone, dans la pratique rien ne vient gêner l’expérience utilisateur une fois sur la route. Et tout ce dont on peut avoir besoin en roulant ne pose aucun problème d’accès : menu des paramètres rapides, signaler un incident, accepter une modification d’itinéraire… Tout répond au quart de tour de ce côté.

On ouvre le menu afin d’atteindre l’option « rechercher ». Puis on saisit la destination souhaitée grâce à un clavier virtuel très réactif.

TomTom Rider 450 - Menu

Ouverture du menu : les options de base

 

Logiquement limitées par la taille de l’écran (confortable au passage : 4,3 pouces, soit environ 11 cm de diagonale), les touches du clavier sont un peu petites pour être utilisées facilement avec des gants hiver. Donc on aura vite fait de faire des fautes de frappe. C’est mieux avec des gants mi-saison, mais il sera de toute façon préférable de le faire à l’arrêt et sans gants. En revanche pour la navigation dans les menus, notamment dans le menu rapide et ses fonctions essentielles, les gros boutons ne poseront aucun de problème.

TomTom Rider 450 - Clavier virtuel et saisie prédictive

Clavier virtuel et saisie prédictive

GPS à système prédictif

Pendant la saisie, le GPS utilise un système prédictif (désactivable dans les options) afin de deviner votre destination avant que vous n’ayez complété l’adresse. Par exemple, il propose des points d’intérêt à proximité si vous avez commencé par saisir le nom d’une ville. La consultation des prédictions prend en revanche un petit instant. Le GPS TomTom Rider 450 utilise alors la connexion à Internet pour affiner sa liste au fur et à mesure de la frappe.

Présentation de l'itinéraire après calcul

Présentation de l’itinéraire après calcul

 

Cette prédiction prend également en compte vos habitudes, grâce à vos précédents trajets. Une fois trouvée, la destination est affichée sur la carte. Et vous n’avez plus qu’à confirmer. Le GPS TomTom Rider 450 calcule alors le trajet en fonction des préférences fixées dans les paramètres. Le calcul prend quelques secondes, mais reste très raisonnable. Le choix d’itinéraires alternatifs demandera un second temps de calcul.

Un clic sur le bouton « C’est parti… » bascule l’affichage au mode 3D avec zoom automatique (également paramétrable). Ceci permet de suivre votre progression et d’insister sur les zones représentant une « difficulté » de navigation.

TomTom Rider 450 - Affichage 3D pendant la navigation

Affichage 3D pendant la navigation

 

Un modèle de guidage

Pour entendre les instructions vocales, ne comptez pas sur le haut-parleur intégré. Le son sera de toute façon inaudible sur la route, même installé derrière une bulle. Préférez synchroniser le GPS TomTom Rider 450 via bluetooth à votre intercom. La solution idéale.

TomTom Rider 450 - vue pilote

En route !

 

Pas de problème vis-à-vis de la connexion au téléphone. Celle-ci reste active en même temps que la connexion à un intercom, le GPS possédant une double interface bluetooth. Ce qui lui permet d’ailleurs de gérer les appels téléphoniques directement à partir de son écran. Plus de détails à ce sujet plus loin dans l’article.

Les instructions vocales sont claires et sans ambiguïté. En dehors d’un « faites le tour du rond point » à chaque giratoire, même si vous prenez la première sortie à droite. Surprenant au début, mais on s’y fait vite. Vous avez bien sûr la possibilité de choisir entre plusieurs voix. Beaucoup d’entre elles sont d’ailleurs pré-installées dans le GPS, en plusieurs langues.

TomTom Rider - instructions de navigation

Des instructions claires qui vont à l’essentiel

Côté écran

Du côté de l’écran, si besoin, l’affichage sera parfois scindé en deux afin d’afficher une représentation des voies à l’approche d’un échangeur par exemple. Le système est efficace, et les indications extrêmement claires. Rien à redire là-dessus, il s’agit d’un vrai modèle en la matière.

Sur la droite s’affichent en permanence l’heure estimée d’arrivée, la distance restante ainsi qu’une petite timeline des kilomètres à venir, indiquant les prochaines stations services sur le trajet, les zones de danger ou les incidents signalés par le service d’info trafic.

Beaucoup d’informations sont présentes à l’écran. Mais ce n’est jamais surchargé, et tout est fait de façon à pouvoir saisir l’essentiel en un seul coup d’œil. En cas de changement de direction ou d’erreur, le re-calcul de l’itinéraire se fait extrêmement rapidement. On reste rarement plus de quelques secondes sans information.

Ceux habitués à utiliser un téléphone en mode « portrait » pour leur navigation ne seront pas dépaysés. Le GPS TomTom Rider 450 peut également fonctionner à la verticale. Le support de fixation (auto et moto) peut pivoter à 90° dans ce but.

Le Rider 450 dispose d'un mode "portrait"

Le GPS TomTom Rider 450 dispose d’un mode « portrait »

 

L’atout principal de la création d’itinéraire moto : les parcours sinueux.

Côté logiciel, il fallait que le GPS propose un avantage de taille pour une utilisation spécifique à la moto. Il s’agit ici de la planification des trajets prenant en compte l’aspect sinueux et la déclivité des routes empruntées.

Les préférences pour le calcul d'itinéraires

Les préférences pour le calcul d’itinéraires

 

Choisissez une destination, puis en plus des classiques options permettant de définir le passage par tel ou tel type de voies (autoroutes, péages, routes revêtues de bitume…), vous aurez ici la possibilité de dire au GPS de privilégier les routes dites « à sensation ». Ce, en choisissant la déclivité et le nombre de virages souhaités sur 3 niveaux. Lancez le calcul d’itinéraire, et vous aurez un parcours sur-mesure réellement pensé pour la moto.

Une possibilité à laquelle on prend rapidement goût afin de découvrir des petites routes viroleuses, même à proximité de chez soi. Le GPS TomTom Rider 450 arrive même à proposer des alternatives sur les courts trajets quotidiens. Le temps de trajet augmente bien évidemment en conséquence… Mais le fait de pouvoir affiner grâce aux nombreuses options permet de réellement créer des itinéraires à la « carte » de façon rapide et intuitive.

Affichage du roadbook

Affichage du roadbook après création d’un trajet

 

Cartographie et infotrafic inclus à vie

Première chose à savoir, l’abonnement au service de carte est inclus à vie. Qui plus est, TomTom est très réactif. C’est la garantie de toujours disposer des cartes à jour. Par exemple, la dernière version de la carte Europe dispose de petites corrections qui n’étaient pas encore disponibles dans Google Maps au moment d’écrire ce test.

Les différentes cartes installables sur le GPS, dans le logiciel "MyDrive Connect"

Les différentes cartes installables sur le GPS dans le logiciel « MyDrive Connect« 

 

A propos de cet abonnement à vie, il concerne aussi le service info-trafic. Celui-ci vous informe de l’état de la circulation et de la position des zones de danger à l’approche d’une zone d’accident, de travaux ou d’un radar. Ainsi, le GPS TomTom Rider 450 peut vous proposer un itinéraire alternatif en fonction de ces informations.

Il dispose également du service « My Drive« . Celui-ci synchronise automatiquement les informations du GPS avec les serveurs de TomTom : destinations, lieux et favoris. Ils sont alors disponibles sur l’outil de planification en ligne ou sur appareil connecté en quelques secondes, dès que le GPS est connecté à internet (et inversement). Cette option est désactivable, mais ce serait se priver d’une grande partie des fonctionnalités de l’appareil.

Rider 450 : Menu et services TomTom

Menu et services TomTom

Ces données sauvegardées permettent aussi de restaurer les données du GPS en cas de réinitialisation. Pour utiliser toutes ces fonctions, il faudra impérativement créer un compte TomTom sur le site. Ou directement sur le GPS. La création d’un compte vous sera proposée dès le premier démarrage du GPS comme je le disais plus haut. Ou à défaut, lors de la première connexion au site ou au logiciel « My Drive Connect » pour effectuer la première mise à jour. Impossible de louper ce passage.

Le GPS TomTom Rider 450 a bonne mémoire

Les cartes sont stockées dans la mémoire interne du GPS TomTom Rider 450 de 16 Go. Amplement suffisant étant donné qu’avec toute la cartographie Europe installée d’office, la mémoire restante est encore d’environ 7 Go.

Si vous souhaitez installer davantage de cartes en prévision d’un long road trip en dehors des frontières européennes, il faudra se rendre sur l’application dédiée de TomTom pour les récupérer et les installer. Si les 16 Go s’avèrent insuffisants, le GPS TomTom Rider 450 dispose d’un port micro-SD qui permet de bénéficier d’espace supplémentaire. Notez que l’export des trajets créés sur le GPS demandera également une carte Micro-SD. A moins d’effectuer un transfert par bluetooth vers un téléphone sur lequel l’application « My Drive » est installée.

Une petite remarque à ce sujet : le retrait de la carte micro-SD est plutôt difficile. Le logement étant légèrement enfoncé dans l’appareil. Un petit décrochage dans le plastique rend difficile l’extraction avec les doigts, et il faudra recourir à un petit outil. Mais ce n’est pas quelque chose que vous devriez faire très souvent.

Emplacement pour carte micro-SD

Emplacement pour carte micro-SD

 

L’outil de planification TomTom « My Drive »

Une des grandes forces de l’éco-système TomTom vient de l’outil de planification proposé par le fabricant.

Logiciel de planification en ligne "My Drive"

Logiciel de planification en ligne « My Drive »

 

Que ce soit en ligne sur la page web https://mydrive.tomtom.com/ ou par l’application « My Drive »(Android et iOS), on retrouve le même environnement et les mêmes possibilités de planification de parcours.

Très complet et très intuitif, il propose de créer à l’avance vos trajets, de manière plus simple et plus rapide que sur le GPS. C’est également dans cette interface que vous aurez la possibilité de directement importer ou exporter un fichier au format GPX. C’est-à-dire un format normalisé pour le partage d’itinéraires qui fonctionne avec une grande majorité de GPS et outils cartographiques. Vous pourrez aussi importer / exporter des fichiers OV2, fichiers au format TomTom contenant les coordonnées de points d’intérêts ou POI – Point Of Interest.

Planification d'une virée, directement téléchargée dans le TomTom Rider 450

Planification d’une virée, directement téléchargée dans le TomTom Rider 450

 

L’affichage se compose d’une carte, similaire à celle de Google Maps (mais la cartographie est propre à TomTom). Et il suffit de quelques clics pour trouver un lieu, une route, un point d’intérêt… Vous sélectionnez votre point de départ, une destination et éventuellement plusieurs étapes, et le logiciel crée un trajet synchronisé avec le GPS en quelques secondes dès que celui-ci à accès à internet. Le roadbook est automatiquement créé, et vous pouvez alors consulter l’itinéraire sur l’appareil.

MyDrive permet aussi de consulter la bibliothèque de roadbook disponible en ligne

MyDrive permet aussi de consulter la bibliothèque de roadbook disponible en ligne

Côté options…

Cet outil de planification propose les mêmes options de trajet que précédemment citées. Et vous pourrez directement y définir le choix d’une route plus ou moins viroleuse, et avec plus ou moins de côtes. De même, vous pouvez choisir d’éviter les routes à péage ou non revêtues de bitume par exemple.

J’ai particulièrement apprécié l’option « Virée ». Une fois activée, celle-ci permet de calculer directement le trajet retour vers votre point de départ, en évitant au maximum de reprendre le même chemin qu’à l’aller. Autant dire qu’en moto, le combo « route à sensation » + « virée » est le plus utilisé !

Consultation des roadtrips proposés en ligne sur "My Drive" sur smartphone et planification en quelques instants !

Consultation des roadtrips proposés en ligne sur « My Drive » sur smartphone et planification en quelques instants !

 

Toujours plus d’options de planification : Logiciel Tyre Pro offert

Une fois votre compte « MyDrive » créé et le GPS TomTom Rider 450 synchronisé pour la première fois, vous recevrez sous 48 h par e-mail, un code vous permettant d’obtenir gratuitement une licence à vie pour le logiciel Tyre Pro (valeur 49€, uniquement pour Windows, site en anglais mais logiciel en français).

Le logiciel Tyre Pro est offert avec le TomTom Rider 450

Le logiciel Tyre Pro est offert avec le TomTom Rider 450

 

Ce logiciel de planification possède une interface un peu austère de nos jours, néanmoins simple d’accès. Mais il se base sur la cartographie Google Maps / Google Earth (avec prise en charge du relief), et possède une infinité de possibilités pour la création de vos trajets. Avec notamment des options d’itinéraires touristiques.

Tyre est un logiciel indépendant qui n’est pas créé par TomTom, malgré un partenariat avec le fabricant de GPS depuis 2013. Ainsi, il supporte quasiment tous les formats de fichiers cartographiques ou de POI (points d’intérêt) possibles (KML/KMZ, CoPilot, Navigon, BMW, OziExplorer…). Aussi, il permet d’exporter des itinéraires compatibles avec tous les GPS, même ceux spécifiques aux modèles de chez Garmin par exemple. Il permet bien évidemment de produire des roadbook et de les imprimer. Idéal si vous craignez la panne de GPS ou que vous souhaitez plus simplement vous guider de cette façon.

Réaliser un roadbook dans Tyre Pro se fait en quelques clics

Réaliser un roadbook dans Tyre Pro se fait en quelques clics

 

En plus ?

Il est compatible avec la recherche de lieux via leurs coordonnées GPS, dispose de la visualisation Google StreetView directement intégrée dans l’interface, permet de gérer les POI et bien d’autres choses. Il propose également une bibliothèque en ligne qui regroupe les itinéraires partagés par la communauté (utilisateurs de tous GPS confondus), là où les itinéraires proposés dans MyDrive ne proviennent que de la communauté TomTom bien évidemment.

Une fois créé, un trajet peut être envoyé sur votre GPS TomTom Rider 450 par l’intermédiaire du cloud MyDrive, directement supporté par le logiciel.

En bref, il s’agit d’un outil de planification plus complet et plus universel, complémentaire aux fonctions que proposent l’application et le site de planification MyDrive.

Tyre Pro utilise la cartographie Google Maps et dispose du streetview intégré au logiciel

Tyre Pro utilise la cartographie Google Maps et dispose du streetview intégré au logiciel

My Route App…

Sachez qu’un successeur au logiciel Tyre existe. Nommé MyRoute-App, ce système de planification est disponible sur le web, Android et iOS, de façon très similaire à ce que propose TomTom avec MyDrive. Raison pour laquelle la licence vers ce logiciel n’est pas proposée ? 

Celui-ci est payant, bien qu’une version basique, et gratuite, existe. Une réduction de 25 % est proposée aux détenteurs de Tyre Pro. Ce que vous êtes forcément si vous avez le GPS TomTom Rider 450. Pour autant, notez que le logiciel Tyre continue à être supporté et mis à jour par la petite équipe de motards à l’origine de sa création.

Les données utilisées et connectivité

Afin de pouvoir synchroniser toutes les données créées sur le site MyDrive ou sur une des applications, et ainsi utiliser sur la route les services dont j’ai parlé plus haut, le GPS TomTom Rider 450 a nécessairement besoin d’une connexion à Internet.

Les différents services en ligne et leur état, une fois connecté par l'intermédiaire du smartphone

Les différents services en ligne et leur état, une fois connecté par l’intermédiaire du smartphone

 

Pour ce faire, celui-ci fait appel au jumelage bluetooth avec votre téléphone qui devra être configuré de façon à partager sa connexion internet (mode modem / partage de connexion via bluetooth). Bonne nouvelle, la consommation de données est exceptionnellement basse. Après 200 km, à peine 1Mo de données avaient transité afin de faire fonctionner ces services. Même en ayant déclaré deux zones de travaux non signalées. Aucun risque d’exploser l’enveloppe data de votre forfait téléphone donc.

Gestion des appels téléphoniques

En parlant de téléphone, une fois un intercom connecté au GPS via bluetooth, celui-ci est en mesure de gérer les appels téléphoniques du téléphone auquel il est appairé. Directement sur l’écran du GPS TomTom Rider 450.

À la première connexion, le GPS synchronisera votre liste de contacts ainsi que votre journal d’appels. Ainsi, il pourra prendre en charge les appels entrants et sortants. De façon simplifiée, afin de limiter au maximum la distraction (même si les risques inhérents à passer ou recevoir des appels ne changent pas), le GPS vous montre le nom de l’appelant au centre de l’écran, quand vous recevez un coup de fil. Vous avez alors la possibilité de rejeter ou d’accepter l’appel. Il est ensuite automatiquement transféré à l’intercom. Une fois en ligne, un bouton s’affiche sous la carte afin de raccrocher.

Si vous souhaitez passer un appel, il faudra passer par le menu du GPS, choisir « Téléphone » et sélectionner un contact dans la liste défilante. Simple et efficace, cette fonction va à l’essentiel mais le fait très bien.

Quelques soucis… plutôt surprenants !

Avec cette multitude de possibilités, quelques petits soucis étaient prévisibles. Pas vraiment gênants dans le fond. Il s’agit davantage de problèmes d’ergonomie, parfois assez surprenants tant la solution serait simple à mettre en œuvre.

Je retiens par exemple que le GPS TomTom Rider 450 semble ne jamais repasser automatiquement en veille lorsqu’un téléphone est connecté. Peut-être est-ce pour être sûr de pouvoir gérer les appels qui pourraient se produire… Sauf que le problème se produit même lorsque la fonction téléphonie n’est pas active. Comprendre sans micro casque, ou intercom, connecté. Et ce, malgré que l’option « Mettre en veille automatiquement en l’absence d’alimentation » soit bien active, et que le GPS fonctionne sur sa batterie interne. Donc, attention à bien le passer en veille par vous-même avant de le mettre dans votre poche ou votre sac, une fois descendu de la moto.

Le GPS TomTomRider 450 dispose d’une base de 100 road trips moto préchargés dans le GPS, dont 20 en France. L’attention est louable, seulement ces parcours apparaissent dans le menu « Mes parcours » dans lequel se trouvent également les itinéraires personnalisés que l’on crée. Et vu que le tri se fait par ordre alphabétique (non modifiable), on a vite fait de perdre son trajet au milieu de cette liste de plus de 100 objets. Vous avez toutefois la possibilité d’éditer cette liste pour supprimer les parcours qui ne vous intéressent pas… En vu d’alléger ce menu.

Un aperçu de l'encombrement de l'installation au tableau de bord d'un roadster

Un aperçu de l’encombrement de l’installation au tableau de bord d’un roadster

Les réseaux de positionnement…

Le GPS TomTom Rider 450 prend en charge les réseaux de positionnement par satellite GPS (Américain), GLONASS (Russe)… Mais rien n’est encore annoncé officiellement concernant le réseau Européen Galileo ! Ce réseau de satellite de positionnement devrait être très bientôt complètement opérationnel. Et de plus en plus d’appareils, smartphone compris, sont d’ores et déjà compatibles (site listant les appareils compatibles avec Galileo)

Pour les soucis que je viens de citer, on peut toutefois garder espoir. Le GPS TomTom Rider 450 étant souvent mis à jour, il n’est pas impossible de voir débarquer un système de « dossiers » pour trier ses itinéraires, une option permettant la mise en veille du GPS, même jumelé à un téléphone, et une prise en charge de Galileo. A condition que les composants employés soient compatibles bien évidemment.

Liste des mises à jour dans le logiciel MyDrive Connect

Liste des mises à jour disponibles dans le logiciel MyDrive Connect

Des bonus… pas pour la France !

Il ne s’agit pas d’un problème à proprement parler, mais plus d’un bonus qui ne concernera pas les propriétaires français. Sauf en cas de voyage à l’étranger. Tous les points d’intérêt motard pré-installés dans le GPS TomTom Rider 450 (à savoir : points de rencontre, hôtels, cols de montagne, musées de la moto…) proviennent d’une base de données créée par le magazine Allemand « Tourenfahrer« . Et aucune destination ne se trouve en France !

Il faudra donc compter sur les nombreuses communautés françaises existantes afin de récupérer des fichiers au format OV2 comportant les POI qui vous intéressent. Comme je l’ai dit, ce n’est pas vraiment un souci, étant donné que le passage par des fichiers de points d’intérêt / trajets personnalisés permet de compléter le carnet d’adresses. Et surtout les cibler par rapport à vos besoins. Il est juste dommage de ne pas bénéficier sur notre territoire d’une base préchargée du même genre que celle de nos voisins (qui semble être de qualité !).

En voiture TomTom !

Le GPS TomTom Rider 450 premium étant livré avec tout le nécessaire permettant de l’utiliser en voiture, l’essai s’imposait. Il suffit de monter la fixation voiture sur le pare-brise. Ce, par l’intermédiaire de la ventouse qui se verrouille fermement en tournant l’anneau sur la base du pied d’un quart de tour.

Si vous ne souhaitez pas utiliser la batterie interne du GPS, vous pouvez connecter à l’arrière de la fixation le câble d’alimentation USB au chargeur voiture fourni (12V type allume-cigare). Des contacts sur la platine de support s’occupent d’acheminer le courant jusqu’au GPS une fois celui-ci installé, exactement de la même façon que la fixation moto.

Le TomTom Rider 450 Premium est fourni avec le nécessaire pour une utilisation en voiture

Le TomTom Rider 450 Premium est fourni avec le nécessaire pour une utilisation en voiture

En utilisation voiture, on peut enfin se servir du haut parleur intégré au GPS afin de suivre les consignes de guidage. Le volume est suffisamment élevé pour entendre très clairement les indications, même dans un habitacle bruyant. Même poussé à fond, celui-ci ne sature jamais et les voix sont claires et détaillées.

Mises à jour

Qu’il s’agisse de la cartographie ou du firmware (micro-logiciel, soit le système d’exploitation du GPS), les mises à jour se font en connectant le GPS TomTom Rider 450 via son port micro-USB à un ordinateur.

Le port micro-USB du TomTom Rider 450, permettant de le raccorder à un ordinateur

Le port micro-USB du TomTom Rider 450, permettant de le raccorder à un ordinateur

Les différentes mises à jour se font d’une facilité déconcertante. Par l’intermédiaire du logiciel MyDrive Connect qui propose automatiquement les mises à jour nécessaires dès la première connexion. C’est aussi dans ce logiciel que vous aurez la possibilité de gérer et installer les cartes additionnelles. Pas de souci de coût, comme j’ai eu l’occasion de le dire, le GPS TomTom Rider 450 est fourni avec un abonnement à vie. Celui-ci couvre l’ensemble de la base cartographique TomTom, avec des cartes pour de nombreuses zones des cinq continents.

À noter que mon modèle d’essai disposait des cartes datant de janvier 2017. La dernière mise à jour installée au moment où j’écris ces lignes, date du 28 Février 2018 (cartes Europe version 10.05).

Mise à jour du TomTom Rider par "MyDrive Connect"

Mise à jour du TomTom Rider par « MyDrive Connect »

 

GPS, téléphone, intercom… Au guidon, la prudence s’impose !

Le GPS TomTom Rider 450 fourmille de possibilités, à l’instar de la gestion des appels téléphoniques que je vous ai présentée. Même si l’interface est simplifiée à l’extrême, la distraction est réelle sur la route.

Je n’ai de cesse de le répéter à chaque essai d’équipement connecté. Même la simple recherche d’informations concernant la direction à prendre sur l’écran du GPS (aussi bien organisé soit-il !) à l’approche d’une intersection, reste une distraction pouvant vous mettre en danger.

TomTom Rider : Saisie adresse

Ne cherchez pas à saisir une adresse sur la route, préférez faire une petite pause au chaud !

 

Une façon de minimiser ce risque est de se contenter au maximum des informations vocales, en utilisant la synchronisation à un intercom pour limiter les regards vers l’appareil. Ce qui, soit dit en passant, est loin d’être facile ! Planifiez toujours votre trajet à l’avance, de façon à ne plus avoir à intervenir sur le GPS une fois en route. Et si vous avez un doute sur la direction à prendre, un besoin de changer de trajet ou changer des options dans le calcul de l’itinéraire, n’hésitez jamais à vous arrêter un instant pour entrer dans les menus du GPS.

Ride safe and #EnjoyTheRide !

Facilité d'installation 4.5
Facilité d'utilisation4.8
Navigation4.8
Possibilité de planification 5
Connectivité4
Réactivité de l'interface 3.8

Mon avis : un GPS moto ultra complet

Avec le GPS TomTom Rider 450, on dispose d'une solution de navigation ultra complète., pensée pour la moto. Avec un boîtier robuste, un écran lumineux adapté à une utilisation avec des gants et avec un système de montage au guidon ultra solide de chez Ram Mounts, la finition ne déçoit pas. En plus de tout ça, un GPS TomTom Rider 450, c'est aussi une solution logicielle de planification de trajets complète permettant la création de roadbook d'une facilité déconcertante, des mises à jour de la  cartographie et des services d’info trafic avec un abonnement inclus à vie et des options de partage communautaire. Cerise sur le gâteau, ici dans sa version "Premium" le GPS est livré avec un kit anti-vol et tout le nécessaire pour une utilisation en voiture. Si vous recherchez une solution de navigation tout-en-un ultra complète, ne cherchez plus !
4.5

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Cédric

Enseignant de la conduite depuis 2008 et motard depuis près de 20 ans, je suis le responsable moto du centre de formation à la sécurité routière CFSR, situé dans le Valenciennois. Nous préparons les élèves au permis mais nous formons également les futurs moniteurs de toute la région. J’ai également lancé le site "Le Moniteur Hors Des Clous !" en 2016 dans le but de partager le regard particulier que je porte sur l'actualité auto/moto et vulgariser les principes de sécurité routière. Bénéficiant au quotidien d'une position d’observateur privilégié, j'essaye d’apporter un éclairage particulier sur la prévention routière, la législation et la formation.

5 commentaire(s)

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  1. Sah T 22 avril, 2018 at 08:56 Répondre

    C’est bizarre ce catalogue de test de la part de motoblouz, à vous lire ce gps est parfait. Trop de stock sur les bras ? J’ai renvoyé mon rider 410 et 450 après 2 jours pour impossibilité de mise à jour malgré toutes les manipulations possibles et inimaginables pour que l’ordinateur reconnaisse les gps. Il y a toute une panoplie de forums de clients mécontent à ce sujet voila pourquoi le wifi a été intégré au rider 550. Ensuite vient la lenteur de l’appareil, en 2018 on a l’impression d’être ave un gps datant de 2008… Que dire de la puce GPS d’une toute autre génération sirf star 3 (idem pour le 550, technologie datant de 2004…) qui ne gère pas Galileo alors que les nouveaux smartphones le prenne en charge via la puce sirf star 5. Je ne parle pas de la gestion des itinéraires importés: si tu improvise un détour et que tu ne passes pas par le PIO enregistré, le gps te fais faire demi tour jusqu’à ce que tu passes par ce point. Alors qu’un simple message d’écran  » voulez vous continuer sur l’itinéraire enregistré ou passer au point suivant » réglerait facilement le problème. Donc 400e pour un appareil soit disant spécialisé mais avec des technologies complètement dépassées (même le nouveau rider 550 n’en vaut pas la peine), c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité. Et je sens que les tests de motoblouz ne sont pas objectifs…

    • Le Moniteur Hors Des Clous ! 23 avril, 2018 at 16:23 Répondre

      Bonjour Sah T, merci pour ton passage par ici.
      Ton message mérite en effet quelques précisions :

      – Certes le Rider 450 fait preuve de lenteurs, surtout au démarrage (qui prends une plombe – c’est précisé dans l’article au chapitre « lenteur au démarrage ») et lors de la navigation dans les menus.
      La saisie d’adresse est toutefois assez confortable et la recherche prédictive assez performante. En revanche ces lenteurs, une fois sur la route, ne sont pas handicapantes à mon sens : Les seuls options accessibles dans le menu de paramètres rapides ou la déclaration d’une zone à risque se font sans problème.

      – La non prise en charge du réseau Galileo est également précisée dans l’article. (paragraphe « Des soucis surprenant »). Si c’est effectivement très dommageable, ça ne nuit pas au bon fonctionnement de la navigation, assez précise au demeurant.

      – A noter que le GPS est justement plus réactif après mise à jour. De mon côté et sur deux PC différents (sous windows 10), une fois le logiciel « MyDrive Connect » et le pilote installé, la reconnaissance du GPS était à chaque fois instantanée, et les mise à jour proposée automatiquement (voir les captures d’écran dans l’article, toutes réalisées par mes soins).
      Pour les difficultés rencontrées lors des mises à jour de ton côté, avec 2 GPS différents je ne pense pas que le problème vienne de l’appareil, mais plutôt de l’ordinateur auquel était connecté ce GPS (probablement un problème logiciel).

      – Même si la technologie employée dans ces GPS est clairement datée vis à vis de ce qui existe dans la téléphonie mobile, je ne pense pas qu’il faut à tout prix chercher à les comparer : L’objectif ici (ce qui représente le sel de ce qui fait du Rider un GPS spécialisé moto) c’est d’avoir un appareil fiable et robuste (et je confirme depuis qu’il résiste aux chocs de façon remarquable), un système d’arrimage à toute épreuve de chez RAM (d’où l’énorme avantage du pack premium avec antivol RAM), un écran lisible en plein soleil et qui ne pose aucun problème avec des gants hiver dépourvus de surface tactile pour écran capacitifs classiques. La lenteur dans les menus n’était donc pas, pour moi, un critère rédhibitoire.

      – Pour le passage obligatoire par les POI, je n’avais pas cherché à provoquer cette situation. Ce défaut mériterai d’être remonté à TomTom vu qu’il s’agit clairement de quelque-chose pouvant être implanté dans une future mise-à-jour.

      – Pour ce qui est de l’objectivité des essais, je rappelle une nouvelle fois que les essais des rédacteurs d’#EnjoyTheRide ne sont soumis à absolument aucune règle. Nous se sommes pas liés aux constructeurs ni aux ventes de Motoblouz. Qu’un essai provoque un effondrement des ventes ou une explosion de celle-ci, cela ne nous concerne absolument pas, nous ne sommes pas du tout rétribués par rapport aux ventes (dont nous n’avons même pas connaissance des volumes !). Nous n’avons également aucun briefing ou débriefing vis-à-vis de ces essais et avons complètement carte blanche.
      Nous donnons tous notre point de vue propre, qui contient forcément une part de subjectivité par rapport à nos différents profils et nos attentes d’un produit.
      Par exemple ici, il s’agit d’un GPS qui m’a satisfait, grâce à une navigation claire, une fixation et robustesse/fiabilité à toute épreuve (peut être le plus important pour moi). J’ai également été largement conquis par le système de planification de virée, en mode « routes à sensations ». Énorme point positif pour la suite logicielle et sa flexibilité également. Au final je ne retiens pas les quelques secondes passées dans des menus effectivement lents. Tout ceci explique ma notation finale.

      D’ailleurs au sujet de la notation, toujours par soucis de clarté, j’étais revenu sur celle-ci sur mon site dans cet article ( http://www.lemoniteurhorsdesclous.fr/2017/08/08/choisir-son-1er-equipement-conseils-pour-rouler-sous-la-pluie-essais-materiel-moto-lmhdc-cest-aussi-des-articles-ailleurs-sur-le-web/ – Voir dernier paragraphe « Aparté concernant la notation des produits sur #EnjoyTheRide / Motoblouz » )

      J’espère avoir levé tout doute par rapport à l’objectivité dont nous faisons preuve, aucunement guidé par une quelconque stratégie commerciale. J’espère aussi avoir été clair par rapport à la façon dont j’ai personnellement jugé ce GPS !

      • Sah T 23 avril, 2018 at 20:39 Répondre

        Merci pour cette réponse. Concernant les mises à jour via PC, comme je l’avais fait remarquer, les forums pullulent à ce sujet, il y a de gros soucis à ce niveau pour beaucoup de gens et Tomtom ne règle pas le problème, pas même avec le Rider 550, on se contente de mettre une puce wifi pour contourner le soucis d’une couche logicielle complètement dépassée (adaptée pour windows xp..). Le soucis des POI a été remonté depuis plusieurs année à Tomtom, mais la aussi, pas même une simple mise à jour. J’ai acheté le 410 rendu le jour même à cause de ça après avoir effectué toutes les manip possibles puis Tomtom m’ayant confirmé que le soucis été réglé j’ai prit le 450, mais pareil.. Quand un appareil entièrement spécialisé qui coûte la peau du cul fait moins bien qu’un smartphone 3 fois moins chère en terme de vivacité, d’ergonomie de technologie et de précision c’est pas vraiment acceptable et d’ailleurs j’ai du mal à concevoir cette incitation à l’achat… Je veux bien l’acheter pour un tarif 4 fois moindre au vu
        des bogues et des technologies datant d’une autre époque mais sûrement pas au prix fort. J’attends pour ma part une vraie coupure technologique, malheureusement Garmin ne riposte même pas aux pseudos nouveautés de Tomtom, la concurrence n’étant pas réelle…

  2. Christophe Rocha 13 avril, 2018 at 22:54 Répondre

    Bravo pour ce test ultra complet. Je possède ce Rider450. Je retiens surtout les plantages, la lenteur de l’interface, et la mauvaise cartographie TOMTOM qui calcule des itinéraires délirants. Impossible tout bêtement d’empêcher les sempiternels « faites demi tout dès que possible »
    Au final, au vu du tarif indécent, je ne le conseille pas. Faudrait voir ce que ça donne du coté de Garmin. Je sais qu’on moins avec eux les cartes sont bien plus fiables.

    • Le Moniteur Hors Des Clous ! 23 avril, 2018 at 14:30 Répondre

      Hello Christophe, merci beaucoup pour ton retour !
      Pas de plantage à signaler en deux mois d’utilisation de mon côté, par contre l’interface lente, surtout au démarrage comme je le disais dans l’article, est une réalité. Mais une fois sur la route, tout baigne.
      Pour les itinéraires, je n’ai quasiment utilisé que les parcours à sensations, et j’y ai toujours retrouvé mon compte, même si les itinéraires étaient parfois tordu. Mais pour le coup, c’est ce qu’il me fallait !
      Côté précision de la cartographie, j’y ai trouvé à deux reprises des routes/intersections récentes qui étaient sur le tomtom (cartographie de fin février) en partant en vacances en voiture et qui n’étaient pas sur google maps (en ayant Maps sur mon téléphone pour comparer les deux cartes au long de ces trajets)
      En revanche je n’ai que peu testé les calculs d’itinéraires « au plus rapide ».
      Merci à toi pour ce précieux avis complémentaire en tout cas 😉

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