Le Motorama 2016 mettait une fois de plus les anciennes à l’honneur. Ce salon de collectionneurs (trop peu connu) se tient chaque année au parc des expositions du Bourget, en parallèle de l’Automedon. Le Motarama c’est avant tout l’occasion de voir des vieilles motos restaurées ou dans leur jus, amenées par des clubs de passionnés. J’y étais pour vous !
Les aînées du Mans à l’honneur du Motorama 2016
Cette année, les grandes stars du Motorama étaient les retraitées du Mans. L’écurie Gerald Moto nous présentait une petite sélection du patrimoine des Quatre Japonais, de 1979 à nos jours. On pouvait presque toucher du doigt les championnes mythiques qui nous ont fait vibrer. Que ce soit derrière la télé, ou sur de vieilles images d’archives pour les plus jeunes (comme moi).
En tout cas, la sélection de cette année était parfaite pour satisfaire ma schizophrénie ! Mon cœur ira toujours pour Yamaha donc c’était un vrai bonheur de voir la R1 avec laquelle le GMT94 a remporté le titre mondial en 2014. La GSX-R de SERT a su flatter mon ego de nouveau « suzukiste » (je roule en V-Strom depuis 1 an). Et j’ai toujours adoré le look des vieilles Kawa des années 80… Le vert criard et les gros phares ronds c’est vraiment quelque chose !
Le cercle des européennes disparues
Le Ducati Performance Club a réuni sur un seul et même podium les marques italiennes qui ont su marquer l’histoire de la moto. Ducati, Moto Guzzi, Moto Morini et Gilera étaient bien évidemment représentées, mais aussi des marques disparues comme Aermacchi et Bimota. L’occasion de se rendre compte que les Italiens ont été de véritables précurseurs.
Les anglaises avaient également leur podium avec les Vincent, Norton et bien évidemment les modèles historiques et intemporels de Triumph. Leurs rejetons, les fameuses Tritons issues de l’union d’un châssis de Norton et d’un moteur de Triumph Bonneville, étaient aussi mises à l’honneur.
Une édition 2016 en demi-teinte
Le Motorama, et plus largement l’Automedon, est toujours un bon rendez-vous pour les amoureux de vieille mécanique. Mais contrairement à l’édition 2015, cette année je n’ai pas croisé autant de clubs prêts à tailler le bout de gras pour partager leur passion. La part de la moto dans ce salon était globalement plus réduite, et l’ambiance beaucoup moins chaleureuse. On avait presque peur de déranger les exposants, apparemment trop occupés à manger entre copains au milieu de leur stand. Du coup, on passait son chemin sans même chercher à nouer le contact.
Autre point qui me chiffonne un peu : au Motorama 2016, on ne pouvait pas s’approcher des véhicules. C’était très frustrant de ne pas pouvoir faire le tour d’une moto et d’inspecter tous les recoins quand elle semblait pourtant si proche. Le visiteur était prié de bien vouloir rester derrière la rambarde de sécurité… Le manque de proximité dans le hall est un énorme défaut que l’organisation du Motarama devra corriger pour l’édition 2017.
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