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Essai casque jet Roof Rover


Les casques jets, peu protecteurs contre les intempéries ? Attendez d’essayer le Roof Rover ! Le dernier né du fabricant français met en effet le paquet pour assurer votre confort tout au long de l’année. Test routier à l’appui…

Si la protection en cas de chute n’est pas vraiment l’atout des casques jets, leur agrément au quotidien reste vraiment au-dessus des autres catégories de casques : poids réduit, champ de vision maximal, air printanier qui vous caresse le visage…. Mais dès qu’on quitte les limites de la ville et que le rythme s’accélère, ou que la météo se gâte, on ne peut plus vraiment en dire autant. Les jets à écran long remédient un tant soit peu à ces désagréments. Mais il y en a un qui va plus loin que les autres en la matière : le Roof Rover.

L’écran parfait ?

Pour ce casque qui tape dans le haut de gamme, la fonction définit la forme : ses traits ont été choisis en fonction de tests effectués en soufflerie, ce qui explique les courbes douces de son dessin et l’absence d’arête saillante qui lui valent cet air néo-rétro bien senti. L’écran est un modèle du genre. Pour limiter au maximum les turbulences, il se révèle très couvrant et arrondi de toutes parts, façon bulle, et son mini-becquet à la base le rend facile à manipuler. Une très belle pièce, unique sur le marché.
Et c’est sans doute lui qui se fait le premier remarquer après avoir enfilé le Rover : bien long et enveloppant, il se referme sous le menton, ce qui promet une protection du visage contre les intempéries au-dessus du lot. Second atout, il dégage le champ de vision à 100%, procurant un agrément carrément exceptionnel dans ce domaine. C’est bien simple, s’il n’était pas légèrement fumé sur le modèle Sport que nous avons eu en essai (ce n’est pas le cas sur toutes les versions du Rover), on oublierait presque qu’il est présent !

La sécurité avant tout

Côté poids, nous ne pouvons cacher que les 1 450 grammes affichés sur l’étiquette collée à l’arrière de la calotte nous ont fait un peu peur quand on a déballé le casque. La plupart des jets lui rendent pas loin de 200 grammes, ce qui n’est pas rien, surtout quand, comme le Rover, ils sont dépourvus d’écran solaire rétractable… La recherche d’une sécurité maximale explique cette valeur : fabriqué en fibre de verre renforcée de carbone, il multiplie les couches pour protéger votre crâne.
De même, l’absence d’écran solaire vous assure que le sommet de votre tête sera protégé par une épaisseur maximale de polystyrène. Bref, chez Roof, on ne lésine pas du côté de la sécurité, un choix plein de bon sens. Et puis surtout, le poids du Roof Rover s’oublie instantanément. Toutes nos inquiétudes se sont envolées quand on a constaté que la répartition adéquate des masses permet au jet Roof d’offrir le même ressenti sur ce plan qu’un jet standard, même sur les longs trajets. Que demande le peuple !

Quel silence pour un jet !

L’intérieur est confortable, et les oreilles bien englobées dans les mousses, sans pression ni gêne. Voilà qui, avec les formes aérodynamiques des composants clés du casque (calotte, écran, ventilation), justifie son silence réellement surprenant pour un jet. Pas de sifflement gênant, ou de vibration parasite à signaler, y compris sur les roadsters privés de protection comme celui qui a servi à l’essai. C’est sans doute là son plus grand atout ! Seul un léger courant d’air chatouille les narines. Pratique pour chasser la buée qui ne parvient jamais à obstruer le champ de vision, mais en hiver, un tour de cou ne sera pas de trop. La ventilation supérieure permet un renouvellement de l’air, mais ne risque pas de vous décoiffer. Signalons aussi que pour pallier à l’absence d’écran rétractable, Roof à prévu un petit pare-soleil qui tient les yeux à l’ombre aux heures où le l’astre du jour est le plus haut dans le ciel. Sans être révolutionnaire, cet appendice joue un rôle bénéfique.

Étanche comme un intégral

Roof n’a plus de leçons à recevoir de personne question étanchéité. La pluie n’a pu s’infiltrer à l’intérieur du Rover. Il faut dire que le fabricant français a fait preuve d’un zèle appréciable pour prévenir tout défaut en la matière. Le joint à lèvre supérieur, associé à ceux qui entourent les articulations de l’écran, jouent leur rôle à la perfection. La forme de bulle de l’écran permet de plus au vent de chasser les gouttes d’eau qui seraient tentées d’y séjourner. Bref, un sans faute sous la pluie.

Le souci du détail

Du côté de la finition, on a affaire à un très beau casque, dont la conception a clairement été guidée par le souci du détail. Le crantage de l’écran, à la fois franc et doux, dégage une impression de qualité, d’autant qu’il apporte un plus visuel à l’écran. La visserie de fixation de l’écran en alu poli fait aussi dans le respectable, à l’instar de la broderie « Rover » sur le pare-nuque. De même, le raccord du jonc de caoutchouc disposé sur le pourtour de la calotte est parfait et témoigne d’une grande qualité de fabrication. Bref, ce foisonnement de détails rassure, comme les avis clients de ce jet l’attestent !

Poids4.5
Ergonomie3.5
Confort intérieur4.3
Ventilation3.5
Silence4.5
Finition4.8

Notre avis : Un jet bluffant !

Un jet, pour les trajets extra-urbains, ce n'est jamais vraiment la panacée question sécurité. Pour autant, le Roof Rover se révèle apte à ce genre d'utilisation question confort ! Une qualité rare, qu'il doit beaucoup à son écran, chef d’œuvre d'ingénierie. Et puis son look léché le rendra parfait quel que soit votre style à moto : vintage addict, fan de GT, proprio de maxi-scooter... Seul regret en ce qui nous concerne, si la protection contre les chocs justifie l'absence d'écran solaire, avouons qu'il fait parfois un peu défaut. On n'a rien sans rien !
4.2

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Loïc

Rédacteur et testeur pour Motoblouz, je suis fan inconditionnel de routes à virages. La moto est pour moi un moyen d'évasion comme un moyen de transport.

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