Aujourd’hui, je vous fais mon compte-rendu de l’utilisation du pantalon John Doe Stroker. Je l’ai utilisé ces derniers mois pour mes aventures estivales. Ensemble, nous avons traversé des parcours boueux bien casse-gueule autant que des cols de montagne bien froids ! J’en pense quoi ?
Il a de l’allure ce John Doe !
Il faut savoir que quand j’ai découvert ce pantalon de moto, je l’ai tout de suite trouvé très beau mais il était classé dans la catégorie « homme ». Finalement, la marque a précisé qu’il s’agissait d’un pantalon unisexe, et j’ai sauté sur l’occasion pour le tester ! Enfin un pantalon de baroudeuse qui ne soit pas orné de fioritures roses ou de fleurs tribales.
Le design du pantalon John Doe Stroker est inspiré de la combinaison de vol de l’U.S. Air Force et franchement, c’est très réussi. Je me sens assez badass et prête à tout affronter. Il faut dire que l’offre d’équipements féminins est bien plus faible que celle des hommes. Cela s’explique évidemment par le pourcentage de motardes par rapport aux motards… Mais cela n’empêche que, quand on est motarde, on a aussi envie de style et de protection. Et il n’est pas toujours facile de trouver son bonheur !
Je me suis beaucoup questionnée sur la taille à choisir pour ce pantalon John Doe Stroker. Je ne voulais pas qu’il soit moulant, pour plus de confort et éviter la chaleur… Mais sachant qu’un pantalon de moto est conçu pour avoir protections et coutures placées intelligemment, je ne pouvais pas non plus surtailler le vêtement. J’ai finalement opté pour la taille américaine 27. Pour info, en taille française, je fais un 34/36, et mesure 1m60.
Et quel confort !
La coupe du John Doe est très agréable à porter : une coupe slim mais assez large aux hanches (pratique pour nos formes féminines !), taille assez haute (pas de vent dans le dos) avec de belles poches dont les traditionnelles poches cargo sur les cuisses. Et je note cet aspect multipoches car elles sont nombreuses : deux au dos, deux poches pour les mains, deux généreuses poches à pression aux cuisses, et une poche à fermeture glissière pour ranger ses petites choses importantes. Très pratique à la pompe à essence!
En plus de la coupe agréable, le tissu est légèrement élastique, ce qui offre une remarquable mobilité. D’autant plus qu’il s’agit d’un tissu avec une technologie innovante, respirante et déperlante. Et je confirme que, par petite pluie, l’eau glisse dessus ; par gros vent, je ne sens rien ; par temps froid, c’est un plaisir ; et par chaleur tolérable, il est agréable à porter. En revanche, je le déconseille par temps caniculaire, comme n’importe quel jean protecteur d’ailleurs. Je propose plutôt de vous tourner vers des équipements avec systèmes d’ouverture permettant une réelle ventilation, comme ce pantalon DXR par exemple.
Parée à toutes épreuves
Niveau sécurité, rien à redire. Je me sens en sécurité, autant face à l’abrasion des glissades sur tous sols que face aux chocs des chutes. Les matériaux utilisés sont fins et souples mais redoutablement efficaces grâce à l’innovation XTM-fiber (fibre Coolmax, lycra côté peau et aramide, Kevlar DuPont, côté crash).
Le design propose deux poches réglables en hauteur pour des protections aux genoux et deux autres pour les protections aux hanches. Des protections qualitatives et souples (type « nid d’abeille » très aérées) sont livrées avec. A ce jour, je n’en ai pas essayées de plus agréables à porter, leur souplesse est vraiment un bonus pour se déplacer une fois descendue de mon bolide.
On reconnaît le perfectionnisme allemand de la marque jusque dans les moindres détails : finitions autant que qualité des matériaux, il n’y a pas de doute, cet équipement est fait pour durer. Même la fermeture à glissière est de la prestigieuse marque YKK. J’ai opté pour une couleur absolument géniale pour l’aventure à moto car elle ne marque pas les salissures. Ce qui, quand on part pour plusieurs jours à l’aventure, est un réel plus. J’ai bien fini par le laver, et plus d’une fois, et il tient extrêmement bien aux lavages. La marque invite d’ailleurs à le repasser sur sa partie extérieure. Qui repasse encore ses pantalons vous allez me dire ?! Lisez moi bien, le repassage permet à la fibre d’être d’avantage hydrofuge. Alors, on dégaine son fer ou on fait trempette dans son froc ?
Un produit luxe, le pantalon John Doe Stroker ?
Evidemment, cette perfection a un coût. On dépasse ici les 200 €. Mais alors, très honnêtement, il les vaut. Ce n’est pas le plus cher des équipements, le prix reste assez honnête quand on veut être rassuré sur la qualité de la protection offerte, et quand on veut investir dans le temps. En observant les matériaux choisis, et le sens du détail jusque dans les moindres finitions, on voit bien qu’on est loin de « payer la marque ».
D’ailleurs, cette expérience luxe va s’inviter au moment du déballage ou « unboxing » comme on dit. A ma surprise, j’ai reçu le pantalon John Doe Stroker dans une très belle boîte, avec le dessin emblématique de la marque imprimé en métallisé. Il était soigneusement emballé dans du papier de soie imprimé du logo de la marque… Ce n’est pas important pour la suite, on est d’accord, mais quel plaisir de voir un bel objet si bien présenté. Cela donne envie d’en prendre soin !
Bonjour Paola, merci pour le test.
Vous devriez préciser qu’il est AAA, ce n’est pas du tout courant et explique sans doute en partie le prix !