Le pneu Pirelli Angel GT apporte ses accents sportifs à la catégorie des pneus tourisme. Un pneu si polyvalent qu’on le verrait aussi bien équiper les grosses motos GT que les sportives… Notre avis après essai !
Pas besoin de rouler en sportive pour aimer se faire plaisir sur route, les propriétaires de roadsters et autres motos routières le savent bien. Ce segment, qui représente la plus grande partie des motards qu’on croise sur le réseau de France et de Navarre, constitue aussi la clientèle la plus exigeante. Pensez donc, ces motards veulent des pneus sécurisants, durables, fiables sous la pluie, et scotchés au bitume en conduite plus dynamique… En somme, le beurre et l’argent du beurre !
Pneu moto Pirelli Angel GT : Le mix parfait entre route et sport ?
Les manufacturiers mettent donc les petits plats dans les grands pour ces clients, qui roulent aussi bien au quotidien qu’en balade rythmée ou en voyage au long cours. Pirelli n’échappe pas à la règle et a développé les Angel GT pour répondre à leurs attentes. Ces descendants des ST avancent des arguments pertinents pour l’usage quotidien, avec une usure annoncée en baisse et un grip optimisé pour le mouillé. De bons pneus routiers donc, mais qui semblent également avoir des visées sportives. C’est cette polyvalence que nous avons pu mettre à l’épreuve au fil de notre essai.
Ressenti progressif et contrôle à tous les étages
Les toutes premières impressions sont très flatteuses, avec un pneu au ressenti progressif en courbe, qui ne demande qu’à faire pencher la moto, mais avec une parfaite sensation de contrôle, et ce dès les premiers tours de roue. Pas de surprise, tout est question de dosage. Dans une grande courbe rapide, la moto est comme sur un rail, procurant une grande confiance. C’est cependant dans les virages plus serrés que le Pirelli Angel GT révèle son tempérament sportif. Il offre à la moto une assise rassurante sur toute la largeur de la bande roulement. Avec notre moto d’essai, sur un tracé propice enchaînant les virages, la béquille centrale a instauré les limites à ne pas dépasser, mais l’Angel GT ne s’inquiéterait pas d’être poussé dans ses derniers retranchements.
Une monte potentielle pour les motos sportives !
Bref, en mode « attaque », la monte Pirelli est tout simplement exemplaire. Au point que certains propriétaires de motos sportives utilisées sur route jettent leur dévolu sur l’Angel GT plutôt que d’opter pour son frère sportif le Diablo Rosso II, voire pour le semi-pistard Diablo Rosso Corsa. Et de fait, ils y gagnent sensiblement en durée de vie, donc en budget ! De là à l’emmener sur piste, il n’y a qu’un pas que les puristes n’oseront pas franchir. Mais un débutant y trouvera très certainement son compte sur le billard d’un circuit, sans jamais atteindre les limites du pneu.
À l’aise sur le mouillé
Sur le mouillé, le constat est similaire. Enrichie en silice – un gage de meilleure adhérence sous la pluie, la gomme du pneu avant a assuré en toutes circonstances. Les freinages d’urgence sur le bitume trempé ne sont jamais venus à bout de son grip. Mieux, depuis que les Pirelli Angel GT ont été montés, l’ABS est au repos. À l’arrière, le remplaçant du Angel ST opte pour la technologie bi-gomme afin de trouver l’équilibre délicat entre durabilité et adhérence, et fait appel à un matériau 100 % synthétique sur le centre de la bande de roulement. Associé à une nouvelle courbure de la bande de roulement, cette gomme est censée augmenter de 30% la durée de vie du pneu.
L’importance de la pression
Décidément, difficile de reprocher quoi que ce soit au pneu moto Pirelli Angel GT, qui semble en effet bardé de points forts… aussi longtemps qu’il est bien gonflé ! Plus qu’avec un autre pneu, le comportement pâtit très vite d’une baisse de pression. Avec quelques dixièmes en moins, le ressenti devient plus flou, le comportement moins franc : n’oubliez donc pas de vous armer régulièrement d’un manomètre pour vérifier qu’elle n’est pas en baisse. D’autant que les pressions préconisées par Pirelli se révèlent élevées : 2,5 bars à l’avant, 2,9 à l’arrière.
L’Angel GT arrière m’a fait rouler 11.000 kms en une année, avec ma CBF1000, jamais d’autoroute, rarement très chargée. Le pneu avant, Angel GTII, a atteint la limite du témoin après 14,000 km.
bonjour, je trouve le pneu avant très bruyant ! qu’en est il pour vous ?? sinon excellent a tous points de vue
Je roule avec , et après 2 trains je confirme cet essai… avec cependant une mention: si la pression est importante pour le ressenti , elle l ‘est doublement pour le grip ! il ne supporte pas plus d’être sur-gonflé, sous la pluie ! pour avoir oublié de rétablir la pression solo après du duo, je me suis fais une énorme chaleur – pour tout dire je me suis vu par terre – après une timide remise de gaz sur le mouillé en légère courbe. C’est parti en sucette droite-gauche 2,5 fois !