Qui a dit qu’il pleuvait toujours dans le Nord ? Parce qu’on a confiance dans le climat de notre département préféré, on a organisé avec Moto Mag une balade dans ses recoins les plus verdoyants. Un journée agrémentée d’une petite immersion dans l’univers de Motoblouz puisque le départ était donné de notre siège, plus communément appelé « Le paddock » entre nous !
Il faut croire que chez Motoblouz, on n’est pas les seuls à aimer notre région. Il n’a en effet pas fallu très longtemps pour que la jauge des trente inscrits soit atteinte après l’annonce de la date de la balade sur les réseaux sociaux. Beaucoup étaient du coin, mais on comptait aussi quelques Belges venus en voisins, ainsi que des rouleurs courageux arrivés de régions plus lointaines. Peut être que le succès de la première balade, qui s’est déroulée quelques semaines plus tôt sur les bords de Loire, n’y est pas étrangère non plus. L’un des motards présent a même participé aux deux événements !
Motoblouz, l’envers du décors
8h du matin : le parking du paddock est envahi d’une trentaine de machines de genres et d’âges variés. De la Honda VF 1000 des années 80 en parfait état à la dernière Suzuki SV650 Café Racer, en passant par quelques Harley-Davidson et une palanquée de trails de plus ou moins grosse cylindrée, l’éventail de bécanes reflétait la diversité des pratiques de nos clients. Ce n’est pas la machine qui fait le motard, mais bien cet esprit animé de passion qui rend les échanges instantanés entre les membres de la balade, quelle que soit la nature de leur monture. Ça fait toujours plaisir de voir que grâce à la moto, cette fraternité traverse les générations et les modes de vie !
Pour ne rien vous cacher, le soleil est déjà haut dans le ciel, mais le thermomètre dépasse pour sa part à peine les 10°C… C’est donc sans rechigner que la petite troupe s’introduit dans le café du Paddock, où un expresso bien chaud agrémenté de viennoiseries les attend.
Après ce petit déjeuner salvateur (renouvelé une paire de fois pour certains, on a les noms !), Pierre – responsable communication chez Motoblouz – invite ses hôtes à le suivre. Ils auront ainsi le privilège de découvrir ce qui se cache derrière la page d’accueil de Motoblouz.com. À travers les quartiers du service client, l’entrepôt de stockage, l’espace préparation des commandes, le studio photo ou les bureaux plutôt sympa d’où je vous écris ces quelques lignes, l’envers du décors d’un site e-commerce se dévoile. Rien de tel pour mesurer avec plus de précision ce qu’implique leur prochaine commande sur notre site !
Mise en jambe à travers le bassin minier
C’est pas tout ça, mais on est en retard sur le timing… On passe au briefing, après quoi chacun grimpe sur sa moto. Les quatre groupes, menés par des quelqu’un de chez Moto Mag, s’élancent les uns après les autres. Les motards n’ont plus qu’à suivre leur guide et à prendre plaisir. Si c’est pas du confort, ça !
Les premiers tours de roues s’effectuent au cœur du bassin minier. De village en village, le patrimoine architectural témoigne de ce passé qui a marqué la région de façon indélébile. Quelques corons se déroulent sous nos yeux. Ici ou là, un chevalement ou un terril, vestige encore tangible de l’ère révolue de l’extraction du charbon, marque le paysage de sa hauteur. Sur les canaux de la Scarpe et de l’Escaut, les péniches chargées du combustible noir ont cédé la place au pêcheurs. Les promeneurs du jour ne relâchent pas la poignée de gaz pour autant. On n’est pas là pour se morfondre dans la nostalgie !
Un rendez-vous moto-culture
Première halte à Raimbeaucourt devant le monument aux morts. Jean-Marc, l’un des organisateurs, explique que la statue du poilu, érigée après la première guerre mondiale comme dans des milliers de villages de France, est l’une des rares à être polychrome. En plus d’en prendre plein les mirettes, on se couchera moins bête.
La balade se poursuit à travers les champs du Cambrésis. Betteraves, mais surtout pommes de terres y croissent en paix jusqu’au jour fatidique de la récolte. La région produit plus du tiers des tubercules consommés en France. À coups de 30 kilos par personne et par an, il en faut de la surface cultivée pour satisfaire nos estomacs. Pensez-y la prochaine fois que vous mangez des frites : vous devez un peu ce plaisir aux gens du Nord !
Puisqu’il est question de bouffe, la pause déjeuner s’approche. Mais avant, la fine équipe du jour se permet une incursion dans la forêt de Mormal. La plus grande forêt du Nord (plus de 9 000 hectares !) se laisse découvrir en toute intimité. Les groupes empruntent une petite route d’un mètre cinquante de large, droite à perte de vue, pour traverse un paysage très préservé. La forêt, presque intégralement détruite à la première guerre, s’est vue replantée de chênes. Ces arbres tous âgés d’une petite centaine d’années, lui donnent une apparence très homogène et particulièrement harmonieuse. Pas de virages, un bitume très aléatoire sur cette voie forestière, et pourtant ce tracé laissera un super souvenir à chacun.
Pause dej’ : Besoin de rien, envie de Maroilles
À peine sorti du bois (au sens propre), on s’arrête pour déjeuner à l’auberge Les forges, à Louvignies-Quesnoy. On est déjà bien engagée dans le Parc Naturel Régional de l’Avesnois. En plein pays du Maroilles, vous imaginez bien qu’il est impossible que ce fromage au nez affirmé (euphémisme) occupe au moins une partie du menu. Tarte au Maroilles en entrée, suivie de l’incontournable carbonnade flamande accompagnées de frites, on fait honneur au terroir !
À table, ça discute bien – de moto, évidemment, mais pas seulement. Et puis, entre deux coup de fourchettes, le gérant annonce qu’il réserve une surprise à sa clientèle du jour. Et de laisser le micro à une amie proche, sur le point de pousser la chansonnette, une certaine Sloane. Mais si, vous connaissez, la Sloane de Peter et Sloane… Elle chante avec conviction le titre qui l’a rendue célèbre dans les années 80, « Besoin de rien envie de toi « , sous le regard incrédule des convives. Promis, on n’avait pas prévu le coup, et on est aussi surpris que tout le monde ! Chez nos motards, ça rigole plus que ça chante, mais il y a de l’ambiance, c’est sûr. Nul doute que l’anecdote aura un franc succès lors du prochain repas de famille !
En route vers le parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
L’épisode a quelque peu allongé la durée du déjeuner. On reprend la route vers 15h30, en commençant par longer la frontière belge vers le nord pour contourner l’agglomération Valenciennoise, en suivant un itinéraire particulièrement bucolique. Puis on bifurque à l’ouest vers le parc Naturel Régional Scarpe-Escaut. Rivières, étangs, canaux, marais, l’eau semble omniprésente ici, en particulier à hauteur de Saint-Amand-Les-Eaux la bien nommée. Le saule et le boulot sont rois.
En route, les échanges vont bon train entre les motards équipés d’intercoms. Avec la complicité de Cardo, on avait proposé à l’essai six intercoms Bold, le dernier-né de la marque américaine, montés sur des casques Dexter (notre marque préférée). Ainsi, six des inscrits du jour ont pu mettre à l’épreuve cet accessoire spécialement étudié pour les roulages en groupe. Grâce à sa technologie DMC, vous pouvez changer de groupe, puis revenir au premier de façon transparente. La reconnexion aux autres intercoms est automatique. Impossible de faire plus intuitif. Ceux qui ont déjà tenté de paramétrer des intercoms pour une discussion en groupe savent que c’est quasiment mission impossible de conserver tout le monde connecté bien longtemps ! Bref, essai concluant pour nos six testeurs du jour.
L’estaminet, emblème du Nord
Pas de passage dans le Nord digne de ce nom sans une étape dans un Estaminet ! Les organisateurs ont jeté leur dévolu sur l’Estaminet Il était une fois de Landas, en connaissance de cause. L’ambiance y est chaleureuse à souhait et les motards y bénéficient d’un accueil de choix. L’étape rêvée pour se désaltérer par cette chaude journée du début septembre.
Quelques kilomètres plus loin les villages s’allongent. On sent l’agglomération lilloise approcher. D’ailleurs, les quatre groupes gravissent le dernier relief avant l’arrivée. Du haut de ses 107 mètres d’altitude (ne rigolez pas les gens des Alpes), Mons-En-Pévèle offre un panorama sympatoche sur la métropole du Nord.
La balade touche à sa fin. Le dernier arrêt avant que chacun ne rentre chez soi s’effectue dans notre tout nouveau magasin de Seclin, à un jet de pierre de Lille. Ouvert le lundi précédent, il représente pour nous un nouveau jalon que nous sommes heureux de partager avec nos copains de balade, le temps d’un pot d’adieu. On survole ses 2 500 m² le verre à la main, puis chacun décolle dans sa direction propre.
On espère que vous avez pris autant de plaisir à nous suivre que nous à organiser cette journée. Bonne route à tous, ne perdez pas le Nord, et #EnjoyTheRide !
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