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Essai du casque intégral Shark Skwal 2


Skwal 2- pack

Propriétaire heureux d’un Shark D-skwal première génération, j’avais regardé la nouvelle mouture du Skwal lorsque j’ai dû changer le heaume de mon fils. Et c’est sur la version brillante de ce casque intégral Shark Skwal 2 Nuk’hem que j’avais jeté mon dévolu. Mais je n’avais jamais pu me rendre compte des réels qualités et défauts du modèle. Avec mon L, impossible de chausser le XS de mon fils. C’est donc en connaisseur impatient que je me suis jeté sur ce casque de la très prolifique marque française Shark.

Le casque intégral Shark Skwal 2, complet et très bien né

Le casque intégral Shark Skwal 2 est un casque en thermoplastique qui pèse moins de 1,5 kg. Ses caractéristiques sont en adéquation avec ce que tout pilote est en droit d’attendre d’un casque route full option. Il dispose d’abord d’une fermeture par boucle micrométrique. Cette dernière est facilement manipulable quelle que soit l’épaisseur de vos gants. Habitué à mon D-Skwal, la position de la jugulaire est parfaite pour ma morphologie.

dessins du casque intégral Shark Skwal 2

Un dessin qui évoque des crânes, plutôt inhabituel chez Shark

L’écran est parfait de clarté. L’ouverture est suffisamment large pour faciliter la prise d’information. L’empan vertical n’est pas ouffissime. Je pilote principalement en mode poireau, que ce soit en scoot ou en moto, et la vérification des infos les plus basses nécessite régulièrement un hochement de tête mais rien d’anormal. De plus, l’écran peut accueillir une lentille Pinlock… fournie ! C’est pour moi un indispensable du casque au quotidien.

casque intégral shark skwal 2 avec écran solaire baissé

Ecran solaire baissé, bien protégé avec le cache-nez

En parlant d’écran, le casque intégral Shark Skwal 2 dispose d’un second écran solaire escamotable. La commande située sur le pivot gauche de l’écran principal tombe très naturellement sous la main. Pour les accros des écrans teintés, pas de souci, Shark propose une large gamme. Pas d’angoisse pour le changement, clipser et déclipser les écrans se fait sans problème en quelques secondes.

De l’air !

aérations sur le casque intégral Shark Skwal 2

L’aération de ce casque intégral est assurée par deux entrées d’air situées sur la mentonnière et sur le haut du front. Le flux d’air frais de l’ouverture basse est redirigé à la base de l’écran. Celui qui s’engouffre par l’ouverture haute parcourt les canaux de la calotte afin de rafraîchir l’ensemble du crâne avant de ressortir par le spoiler arrière. Les commandes des ventilations sont faciles d’accès par leur position centrale. Le cran de l’ouverture frontale est précis. Je suis plus mitigé sur la manipulation de l’ouverture maxillaire. La manipulation s’effectue par une simple pression pour permettre le basculement de la pièce d’obturation mais l’ouverture de prise d’air reste assez réduite.

LED frontales sur le casque intégral Shark

LED frontales intégrées au spoiler de prise d’air haute avant

Dans les faits, la ventilation est tout de même très efficace. Et si la chaleur est vraiment insoutenable, le double écran solaire descend suffisamment bas pour vous permettre de rouler écran principal ouvert. Dans ce cas de figure, pas de vibration excessive. La maîtrise des flux d’air s’amplifie par la présence d’une bavette anti-remous ainsi que d’un cache-nez, tous deux amovibles.

Tenue correcte exigée

L’intérieur du casque intégral Shark Skwal 2 est extrêmement agréable. Conçu en fibre de bambou pour ses propriétés antibactériennes, anti-sudation et hypoallergénique, son contact est d’une grande douceur. Aucune odeur incommodante ne vient noircir le tableau. Le rembourrage est assez important et mes joues de hamster étaient bien pressées. Rien de désagréable ou douloureux, juste le bon maintien que l’on attend d’un intégral qui restera bien en place. Ce Skwal 2 dispose de cannelures pour permettre le port de lunettes de vue. Cet intérieur est bien évidemment entièrement démontable et lavable.

commande de LED sur le casque intégral Shark

On peut voir la commande de LED en haut de l’image, sur le spoiler bas en caoutchouc

Comme la quasi intégralité de ses congénères, le casque intégral Shark Skwal 2 dispose de tout l’espace nécessaire à l’implantation d’un système Bluetooth afin de cruiser en musique ou de converser avec d’autres déglingos.

Daft Punk

Mais alors, aussi bon, beau et pratique qu’il soit, pourquoi choisir ce casque intégral Shark Skwal 2 ?

Si tous ses équipements, son confort et son look ne suffisent pas à vous faire craquer, vous pouvez compter sur son système d’éclairage externe. Il optimise grandement votre détection par les autres usagers de la route. Shark a décidé de jumeler les LED aux aérations (entrées et sorties). L’intégration se veut discrète et leur présence se remarque peu une fois désactivées. La commande de mise en route se situe sur le flanc gauche, en léger relief. Mais ne vous méprenez pas, mieux vaut allumer le dispositif avant la mise en place du casque. Vous gagnerez quelques secondes et éviterez de dire trop d’insanité.

  • Avec une pression, les LED blanches s’illuminent sans clignoter.
  • La deuxième pression provoque le clignotement régulier.
  • Une troisième éteint le dispositif.

La recharge se fait par prise USB type micro-USB au niveau du cou. Il y a aussi un câble USB/micro-USB disponible.

focus sur le spoiler arrière et LED du casque Shark

Le spoiler arrière très englobant

Au-delà des fans de feu Daft Punk, ce dispositif est un vrai plus pour les motards et scootéristes urbains et périurbains. J’ai tendance à croire que tout ce qui est bon pour être mieux vu peut être vital dans le cadre de nos pratiques quotidiennes. Nous savons tous que le danger le plus important, c’est l’inattention des autres usagers de la route à notre égard (si on met de côté les nids-de-poule, les plaques de gasoil, les bandes blanches sous la pluie…).

Être bien vu est forcément un plus dans les options à notre disposition pour éviter le pire. Le casque intégral Shark Skwal 2 le permet, tout en nous laissant le choix d’activer ou non le dispositif, et avec un goût certain. L’intégration du système est très bonne et esthétiquement bien plus supportable que le port d’un gilet réfléchissant par dessus son beau cuir !

En route !

En pratique quotidienne, ce casque Shark est très agréable. La douceur de son intérieur est un plus et l’absence d’odeur désagréable le rend « prêt à rouler » dès que vous aurez placé les autocollants réfléchissants fournis. Comme depuis un moment avec Shark, ces autocollants sont conçus pour s’intégrer parfaitement au design du casque. Ainsi, pas la peine d’opter pour des stickers noirs, ceux fournis s’adaptent parfaitement.

essai du casque intégral Shark Skwal 2

Le spoiler bas en caoutchouc permet une bonne stabilité du Skwal et évite de le faire rouler

L’insonorisation est très bonne. Les bruits aérodynamiques sont bien contenus et les bruits environnants restent suffisamment audibles pour vous permettre d’en obtenir des informations importantes pour votre pilotage. L’absence de boucle double D vous privera d’une utilisation sur circuit mais les qualités et la polyvalence de ce heaume vous permettront d’effectuer toutes les autres tâches en deux ou trois-roues sans faillir.

Voir la fiche produit

Poids3.5
Ergonomie4
Confort intérieur4.5
Ventilation 3
Silence 3.8
Finition 3.8

Mon avis : polyvalent, avec le petit plus qui fait la différence

Le casque intégral Shark Skwal 2 pourrait faire l'impasse sur son système Led (D_Skwal), il resterait un choix très judicieux dans sa gamme de prix. Mais grâce à son ingénieux système, il augmente sensiblement votre visibilité aux yeux des autres usagers de la route. Véritable casque à tout faire, son confort et ses équipements (écran solaire, Pinlock...) le rendent indispensable pour une pratique quotidienne. Si le look vous plaît, son confort et son prix finiront de vous convaincre.
3.8

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Anthony

Passionné de moto et friand de tout ce qui touche à la culture motarde depuis l'adolescence, j'écume les routes quotidiennement en deux ou trois roues depuis la crise de la quarantaine. Scooteriste et motard urbain, je soigne mes trajectoires et pose le regard comme un vrai, pour le genou on verra plus tard!

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