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Test de la veste Ixon Ontario


Celles et ceux qui pratiquent le deux ou trois-roues durant la saison froide, par choix ou par nécessité, savent à quel point la qualité de l’équipement est vitale. J’en ai fait l’expérience l’hiver dernier… Et ma veste Grizzly Furygan avait permis d’épargner le haut de mon corps lors d’une rencontre un peu poussée avec l’arrière d’une golf, après un freinage d’urgence de nuit sous une pluie battante. La marque Ixon nous propose sa version de la veste hiver pour motard ET motarde. La veste Ixon Ontario vous promet, sur le papier, pléthore de joyeusetés. Elle ment. C’est encore mieux que ça !

Ma cabane au Canada

La marque française créée en 1996 a donc choisi la ville canadienne d’Ontario pour nommer sa veste. Très bon choix, tant l’imaginaire collectif lie ces contrées cousines à la morsure du froid. Même si la dénomination de l’Ontario sur le site de Motoblouz est « blouson », nous avons plutôt affaire à une veste. C’est à dire légèrement plus longue, et donc protectrice, qu’un « simple » blouson.

La veste Ixon Ontario est disponible en trois coloris, tous très réussis. Le gris anthracite est d’une belle sobriété, le bleu est un poil plus bourgeois, et le kaki donne un côté surplus militaire très actuel. J’ai comme souvent opté pour la sobriété… Mais l’esthétique est plus recherchée qu’il n’y paraît. La version femme est disponible en anthracite, kaki et bordeaux (prune), et elle partage l’ensemble de ses caractéristiques avec la version homme.

Le tour du propriétaire ou plutôt, de la veste Ixon Ontario

Soyons clair, le rendu photo ne rend pas justice à la veste Ixon Ontario. Elle est beaucoup plus belle une fois déballée. Pas trop lourde au regard de la protection thermique embarquée, elle est d’une finition exemplaire. Je n’ai trouvé aucun défaut. Et certains détails et choix de conception montrent le désir d’Ixon de proposer un équipement haut de gamme. J’ai dû prendre une taille XL avec mon 1,75 m et ma bedaine naissante, pour être parfaitement à l’aise sur ma monture. Mais vous pourrez opter pour votre taille habituelle si vous supportez les coupes plus ajustées.

Le coloris anthracite se retrouve jusque dans la teinte de la fourrure ornant la capuche amovible. A l’extérieur, on trouve toute une collection de poches. Attention en voici une liste exhaustive: une poche double (deux ouvertures pour deux compartiments différents) sur le biceps gauche, deux poches en haut des flancs, avec zip, rabats et doublure douce, deux poches doubles sur les côtés avec rabats et doublure douce.

Première particularité de cette veste Ixon Ontario, elle dispose au niveau du pectoral gauche d’un système d’accroche des oreillettes de votre kit de téléphone ou lecteur MP3, à retenue magnétique et par velcro. Un schéma explicatif est fourni, mais j’avoue ne pas en avoir eu l’utilité. Notez qu’il est déconseillé de garder ce dispositif si vous possédez un pacemaker… Ceci n’est pas une vanne.

Pour parfaire sa  veste textile, Ixon a décidé de l’orner de gros boutons de plastique noirs, sur une boutonnière factice pour la fermeture principale, et sur de véritables boutonnières pour les poches latérales. Dans la lignée du système d’accroche des oreillettes, la fermeture du rabat ventral s’effectue par des pressions magnétiques. Elles se ferment sans même avoir à y penser… De la domotique dans une veste… Une cabane de luxe.

Un intérieur douillet et confortable avec des rangements partout

Maintenant que vous êtes conquis par l’extérieur, rentrez donc vous mettre au chaud. Les mots me manquent pour faire passer à l’écrit cette sensation de douceur suave et de chaleur réconfortante qui vous embrassent lors de votre premier essai…

Imaginez que vous êtes dans un édredon doublé de laine polaire avec un chat sur les genoux et un mug de chocolat chaud. On peut faire plus Rock ‘n’ Roll mais difficilement plus douillet ! Et cette sensation sera la même à chaque fois que vous enfilerez la veste Ixon Ontario.

Installez-vous bien

Le col possède un boudin amovible d’une douceur affolante. Il annihilera tout courant d’air, et vous permettra de remiser votre ignoble tour de cou qui vous fait ressembler à un Saint-Exupéry de marché aux puces. Son utilisation dépendra toutefois de votre casque. Certains descendent plus bas que d’autres et peuvent ainsi frotter exagérément lors de vos vérifications d’angle mort. Sachez simplement qu’il est là, juste au cas où. Et qu’il fait son job avec zèle.

La doublure thermique amovible est doublée sur la poitrine de laine polaire. Une attention bienvenue qui accentue le bien-être lors de la mise en place. Elle place la barre du confort au firmament des équipements hiver. La veste Ixon Ontario possède une poche intérieure sur le côté gauche et deux sur les côtés. Et bien, sachez que la doublure vous offre deux poches intérieures de plus. Cette dernière se fixe à la veste grâce à un zip qui courre du point bas de droite jusqu’au point bas de gauche sans coupure, ce qui exclut des bâillements au niveau du cou.

Un passant pour ceinture est fixé à l’intérieur de la veste pour la raccorder, si besoin, au bas de votre tenue. La veste possède un lien de serrage accessible depuis l’intérieur pour la cintrer à loisir. La capuche est elle aussi doublée. Et contrairement à ce qui est annoncé sur les caractéristiques, les poignets se règlent à l’aide de bande velcro, ce qui est bien plus pratique et manipulable d’une main. Pour augmenter encore sa praticité, Ixon a dotée sa veste d’un double curseur sur la grooooooosse fermeture éclair principale. Ceci vous permettra de choisir entre vous asseoir sur la veste (pour maximiser l’isolation mais augmenter les glissements du bassin lors du pilotage) ou ouvrir légèrement pour vous permettre d’enfourcher votre bécane en mode « jeanclaudevandamme« .

Une isolation aux normes les plus draconiennes

A l’usage, tous les jours, de nuit et par tous les temps, jamais la veste Ixon Ontario ne m’a fait défaut. Sa chaleur est démentielle. Et ni le vent ni la pluie ne se sont fait ressentir lors de la conduite. On transpire peu (l’insert DRYMECH est respirant), et les protections des coudes et des épaules sont discrètes et très bien intégrées.

Le confort et la praticité de votre équipement est souvent gage d’un pilotage plus serein. Durant la mauvaise saison, les pièges se multiplient (vent, froid, pluie, buée, feuilles mortes, visibilité nulle et j’en passe). La veste Ixon Ontario vous permet d’être au sec, au chaud, bien protégé des chocs éventuels… Mais pas seulement. Aussi, vous serez visible, si vous le voulez ! En effet, deux petites ailettes escamotables et réfléchissantes ont été placées au niveau des triceps. Vous pouvez à loisir les déployer lorsque vous pilotez, et les camoufler si vous voulez prétendre que vous n’êtes pas un trompe la mort.

Vous l’aurez compris, il vous sera très difficile de ne pas trouver la veste Ixon Ontario absolument formidable. Si l’esthétique gros bouton et moumoute sur la capuche ne vous rebutent pas, ses qualités sauront vous combler. Le seul point noir que j’ai pu trouver en pratique quotidienne, c’est l’impressionnante capacité des poches latérales dans lesquelles je mettais mes clés. Elles sont tellement profondes que je mettais une bonne minute à les attraper avec des gants hiver. Leur accès est impeccable même avec de gros gants, mais elles sont vraiment profondes !

Confort4.8
Sécurité4.5
Imperméabilité5
Protection thermique5
Finitions5
Look4

Mon avis : une veste prête à tout, avec goût

La veste Ixon Ontario vous assurera une pratique hivernale sécurisante, en réduisant beaucoup des nuisances, des mois les plus froids et humides. Seule l'absence de dorsale à ce prix lui coûte un Grand Chelem au jeu des notes. De nombreux détails (ailettes réfléchissantes, support écouteurs et pression magnétiques, doubles poches) faciliteront votre quotidien. Vous emporterez cette veste partout, avec ou sans les protections. Un achat que sa polyvalence justifie amplement !
4.7

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Anthony

Passionné de moto et friand de tout ce qui touche à la culture motarde depuis l'adolescence, j'écume les routes quotidiennement en deux ou trois roues depuis la crise de la quarantaine. Scooteriste et motard urbain, je soigne mes trajectoires et pose le regard comme un vrai, pour le genou on verra plus tard!

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