Après avoir testé plusieurs textiles, c’est cette fois équipé d’un blouson en cuir que je vous retrouve. Changement de matière mais pas de provenance… En effet, si j’ai récemment donné mon avis sur le blouson Cobra d’Ixon, c’est encore un équipement français que j’enfile pour ce nouvel article. La marque Bering souhaitait faire passer son blouson Bering Kingston Evo sur notre banc d’essai, voilà qui est chose faite. C’est au guidon de ma KTM Duke que je vous propose de slalomer sur les bords de Seine afin de mettre ce cuir au look sportif à l’épreuve… Vous me suivez ? C’est parti !
Look et finition : la parfaite partition du blouson Bering Kingston Evo
Je le dis régulièrement, les italiens sont de véritables « maestri » lorsqu’il s’agit de dessiner des équipements de moto. Cependant, il semblerait que nos designers français connaissent aussi la musique… Et le blouson Bering Kingston Evo propose une partition sans fausse note.
Dès le déballage, le blouson Bering surprend par la qualité du cuir utilisé. Épais et disposant de coutures imposantes, le sérieux est indéniable et la finition splendide. Les logos présents sur la poitrine, les avants-bras et à l’arrière de la veste sont composés de cuir surpiqué. Si cela peut paraître anodin, il s’agit en réalité d’une preuve du soin apporté à la confection. Là où de nombreux fabricants font appel à l’impression, le fait de continuer à coudre les lettres traduit une volonté de respecter des traditions. Bien joué les français !
Au chapitre du look, une fois encore les accords sont proches de la perfection. Ainsi, dans ce coloris faisant la part belle au noir, le blouson Bering Kingston Evo affiche une sobriété plaisante… Et une certaine sportivité ! Mariant des empiècements de cuir brut à des détails à l’aspect proche du carbone, le rendu est superbe et Bering frappe fort au chapitre du style. Vous l’aurez compris, j’ai véritablement eu un coup de cœur pour ce blouson.
Confortable… Ou presque !
Avant d’attaquer le sujet qui fâche, je tenais à vous mettre en garde… En effet, les propos qui suivent n’engagent que moi et tiennent compte d’un ressenti lié à ma morphologie. Afin d’affiner mon jugement, j’ai ensuite fait essayer le blouson à une tierce personne… Vous découvrirez donc un propos nuancé dans les prochaines lignes.
Une fois la claque visuelle passée, je ne pouvais pas attendre bien longtemps avant d’enfiler ce blouson Bering Kingston Evo, et de partir pour un galop d’essai. Dès l’enfilage, le Kingston me rappelle un principe de base : un cuir ça se fait ! L’épaisseur de la peau utilisée imposera donc une période de rodage, le temps qu’elle se détende et que les plis se forment. Cependant, c’est un autre détail qui viendra me déranger au cour de la balade.
Pour être relativement « à l’aise » au niveau des épaules, j’ai dû prendre une taille M… Et c’est à un problème de longueur que j’ai été confronté ! Tout d’abord au niveau des manches. Celles-ci viennent recouvrir le début de mes mains, entravant les mouvements de mes poignets. Ensuite, et c’est bien ça le plus curieux, la longueur de la veste au niveau du tronc m’a paru un peu exagérée. De ce fait, même si le bas du ventre est à l’abri du froid, en position assise le blouson avait tendance à remonter, me procurant une désagréable sensation d’étranglement au niveau du cou.
Histoire de ne pas en rester là, j’ai souhaité faire essayer la veste à un ami plus grand, portant lui-aussi du M en temps normal. Bingo ! Le résultat est totalement contradictoire. En effet, le blouson Bering Kingston Evo tombe cette fois parfaitement au niveau des manches et du tronc, sans flotter au niveau du ventre… Plus qu’un problème de taille, je pense que c’est la coupe du Bering qui m’a gênée.
Pratique, sans aucun doute
Si son aspect sportif pouvait laisser craindre le pire à ceux qui recherchent le côté pratique, qu’ils se rassurent dès maintenant. Effectivement, Bering a pensé aux commuters ne souhaitant pas faire de compromis entre look et nombre de poches disponibles.
Ainsi, le blouson Bering Kingston Evo dispose de 2 larges poches latérales. Fermées au moyen de fermetures éclairs, elles offrent une place suffisante pour accueillir l’attirail que vous jugerez bon de garder à portée de main… En revanche, ces dernières ne sont pas étanches, aussi il sera préférable de ne pas croiser une grosse averse en y ayant glissé des éléments sensibles.
L’intérieur n’est pas en reste. En effet, Bering a tout d’abord intégré une poche dédiée à votre smartphone… Plus tendance, tu meurs ! Bien évidement, on retrouve un emplacement supplémentaire étudié pour recevoir les papiers. Située au niveau du cœur, elle aura accueilli mon porte carte grise durant toute la durée du test.
Sécurisant, assurément !
Scoop de l’année : un cuir est plus résistant à l’abrasion qu’un textile. Passé ce constat, passons au crible les différents éléments de sécurité intégrés au blouson Bering Kingston Evo.
On l’a vu, l’épaisseur de la peau qui compose ce blouson constituera une barrière efficace en cas de glissade. L’abrasion étant l’un des fléaux qui touchent régulièrement les motards en cas de chute, se savoir bien couvert est toujours agréable. On notera au passage que les manches disposent de scratchs permettant d’ajuster leur serrage, leur évitant de remonter et d’exposer vos avants-bras en cas d’accident.
Du côté des coques, les coudes et les épaules sont protégés en cas d’impact par des éléments certifiés CE. Ceux-ci sont amovibles et plutôt ergonomiques. Malgré les kilomètres, je n’ai jamais ressenti de gêne à ces endroits. Le blouson Bering Kingston Evo propose une poche dorsale de série. Ne sachant pas me passer de cet élément de sécurité, j’y ai inséré la dorsale DXR en taille M. Bien placée, cette dernière permet de couvrir les 2 tiers du dos.
Pour conclure ce chapitre lié à la protection, intéressons-nous aux éléments réfléchissants. Comme le dit l’adage, bien voir et être vu constituent 2 principes fondamentaux en matière de sécurité. Ainsi, l’ensemble des lettres formant le logo de la marque en surpiqûre est souligné par un matériau rétro-réfléchissant. De plus, deux inserts triangulaires viennent renforcer votre visibilité au niveau de la poitrine.
Face à la météo, peu de défaut…
Avant d’attaquer ce dernier paragraphe, je me dois de vous faire un aveu… Malgré les kilomètres, je n’ai pas croisé plus qu’une toute petite averse bien mignonne. Pas une seule pluie battante à affronter, malgré le fait que je réside en Normandie.
Vous l’aurez compris, au chapitre de l’étanchéité, une mise à jour de cet article arrivera une fois que j’aurais essuyé un véritable orage. Pour l’heure, je me contenterais de dire que ce blouson Bering Kingston Evo se comporte aussi bien qu’on pourrait l’imaginer face à une ondée passagère.
En revanche, côté agrément thermique, là j’ai matière à disserter ! Et le résultat est plutôt convaincant. En effet, face à des températures flirtant avec le zéro, doublure en place, le cuir de chez Bering m’a séduit. Peu d’air parvient à s’infiltrer dans la veste et la chaleur émise par le corps ne semble pas se dissiper trop vite. Lorsque le mercure est reparti à la hausse, le constat est resté à l’avantage du Kingston. Une fois la doublure ôtée, le blouson permet de ne pas trop souffrir des degrés. Et des extracteurs d’air équipés de zip permettent de faire s’évacuer le surplus de chaleur en cas de nécessité.
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