Une fois n’est pas coutume, je teste pour vous une veste urbaine textile qui se la joue discrète sur sa vocation deux-roues : la veste Bering Commander !
Veste Bering Commander : un look urbain à n’en pas douter
Exit la coupe blouson ou la veste destinée à traverser un continent. S’il est évident que niveau look la veste Bering Commander s’inspire de ses grandes sœurs destinées aux maxi trails (gamme Discovery), il fait nul doute qu’elle se destine plutôt à sillonner les rues, et ça se voit au premier coup d’œil. C’est d’ailleurs tout naturellement que la marque à l’ours polaire l’a placée dans sa gamme « metro ». Un œil non averti aura du mal à discerner la destination « deux-roues » de la veste Bering Commander. En effet, la membrane externe « Diamex » donne une impression de coton épais au touché. Elle dispose également d’une capuche amovible pour rester au sec à l’arrêt. Elle n’est disponible que dans un unique coloris gris foncé, et non noir comme les photos commerciales le laisseraient penser. La finition est correcte, juste quelques fils qui pendouillent à couper ça et là.
La capuche est amovible pour qui n’en a pas besoin
En tissu, donc plus salissante
Comme les vêtements en coton ou en nylon, la veste Bering Commander n’est pas insensible aux tâches qui peuvent vite s’imprégner dans le tissu. Je pense notamment aux tâches de pollen ou aux insectes suicidaires. Attention à laver la veste Bering Commander délicatement à la main !
La sécurité de base
En général, l’équipement moto destiné à une utilisation urbaine se veut souple et léger, ce qui signifie une sécurité basique. La veste Bering Commander ne déroge pas à la règle : elle est homologuée EPI de niveau A et est équipée de protections de coudes et d’épaules (réglables) de niveau 1 également. Point de dorsale cependant, mais une poche pour en recevoir une !
Enfin, cette veste Bering dispose d’un élément rétroréfléchissant caché derrière la capuche amovible.
Des poches à n’en plus finir
10 poches. Oui messieurs ! La veste Bering Commander comprend 10 poches, rien que ça :
- 5 poches externes
- 1 poche sur l’avant-bras
- 1 poche à l’épaule
- 2 poches intérieures
- 1 poche portefeuille
Il y a largement de quoi mettre un badge télépéage ou une carte bancaire, ranger un smartphone et/ou un GPS, un paquet de cigarettes, un portefeuille, les papiers de la moto, les clés de la maison, et j’en passe… Faites juste attention à ne pas vous y perdre.
Une coupe ajustable
Pour qu’elle s’adapte parfaitement à votre morphologie, la veste Bering Commander est ajustable, notamment via des élastiques de serrage à la taille. Deux zips d’aisance latéraux permettront d’apporter encore plus de souplesse à cette veste longue.
La coupe est parfaite, on apprécie qu’elle soit ajustable au niveau de la taille
Un bon agrément thermique
En ce mois d’avril 2021, la météo variant d’un extrême à l’autre, j’ai pu utiliser la veste Bering Commander sur une plage de température allant de -2°c à 20°c. Il sera cependant impératif de serrer à fond les pattes de serrage des poignets pour que la manchette des gants assure une parfaite étanchéité entre le gant et la manche. Le cas échéant, votre bras va littéralement geler quand vous quitterez la ville. Quoi qu’il en soit, la veste apporte un confort thermique respectable. La doublure thermique n’est pas là pour faire semblant, elle est vraiment efficace. Pour assurer un bon confort thermique l’été, la doublure interne est constituée de Mesh.
La doublure hiver se montre réellement efficace
Plus confortable à l’arrêt qu’en route
Cette veste Bering se laisserait oublier dès les premiers kilomètres. Malgré sa coupe longue, elle permet une excellente mobilité sur la machine. Ce qui me fâche, c’est la longueur des manches, trop courte à mon goût. Si c’est un bon point l’été, ça l’est moins en hiver. Effet manche à air garanti, ça refroidit par les négatives ! Alors oui vous me direz que, comme je l’ai mentionné plus haut, il y a les pattes de serrage aux poignets pour permettre une totale étanchéité. Mais franchement, j’ai des poignets de poupée Barbie® et honnêtement, le pli généré par l’excédent de tissu se montre gênant. Un serrage réglable via les zips de manche déjà existants aurait été préférable.
Le pli généré par la patte de serrage n’est pas des plus confortables
Capuche amovible, un concept intéressant
Concernant la capuche amovible, elle peut être immobilisée via un bouton pression et n’apporte aucune gêne tant que l’on roule aux limitations (pour être honnête, je n’ai pas testé au-dessus). Si elle vous incommode, sachez que ladite capuche est amovible grâce à une fermeture à glissière.
Pour une utilisation quotidienne, la capuche est un plus pour les déplacements pédestres
Etanchéité, à éprouver sur le long terme
Durant la période d’essai de la veste Bering Commander, je n’ai eu l’occasion de rouler que sous des pluies fines. Elle ne m’a pas fait défaut. Cependant, revêtement textile oblige, la pluie déperle sur le tissu « Diamex » et finit par l’imprégner. Autant vous dire qu’avec le vent relatif, ça fait franchement baisser la température et ce, malgré la doublure thermique amovible, brrrrrrr.
Pour être honnête avec vous (car c’est primordial), télétravail oblige, crise sanitaire et j’en passe : je n’ai pas eu l’occasion de rouler sous pluie battante comme jadis… Du coup, je l’ai passée sous la douche histoire de lui montrer qui est le patron. Bon, eh bien, le patron ce n’est pas moi… Etanche elle l’est, il n’y a pas à dire. Je suspecte cependant un risque de condensation dans les poches externes. La membrane externe sera-t-elle toujours aussi déperlante à l’avenir ? Impossible à dire sur un test d’un mois.
La doublure étanche et respirante BWTech assure un bon confort l’été, notez la présence d’élastiques pour ajuster le serrage à la taille
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