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Essai des chaussures DXR Woody


Essai des chaussures DXR Woody

Entre la neige et les trombes d’eau qui se sont abattues sur la Normandie, les occasions de rouler ont manqué ces dernières semaines. Heureusement, le beau temps fait un retour en force, et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai pu tester les chaussures DXR Woody. Si leur style typé « old school » s’accorde parfaitement avec le look de ma Royal Enfield, leur nom fait référence au Shérif du célèbre dessin animé Toy Story dont je suis particulièrement fan. Vous l’aurez compris, il ne m’en fallait pas plus pour me rendre impatient de prendre la route !

Un look affirmé et des finitions soignées pour les chaussures DXR Woody

C’est désormais une habitude : DXR vise toujours juste lorsqu’il s’agit de dessiner ses produits. Alors que la tendance néo-rétro ne semble pas s’essouffler, la marque propre de Motoblouz propose une gamme complète sur ce segment. Fraîchement arrivées sur le marché, les chaussures DXR Woody surfent sur cette vague. Leur style résolument vintage aurait forcément séduit les Ton-Up Boys de l’Ace Café de Londres durant les 50’s !

cuir de vachettes et coupe vintage pour les chaussures DXR Woody

Coupe terriblement « Vintage » et cuir de vachette brillant : les chaussures DXR Woody mettent dans le mille côté style !

D’aspect général, nous avons affaire à un modèle dont la tige haute vient recouvrir la cheville. Dans ce coloris noir à la finition brillante, elles offrent une sobriété qui leur permettra de vous accompagner au quotidien. Capables de sublimer un look Teddy Boy avec un ourlet au pantalon, elles passeront inaperçues durant votre journée de travail. Pour ma part, j’apprécie cette polyvalence stylistique ! Alors que les logos DXR se font très discrets, les coutures blanches subliment le cuir de vachette. De son côté, la semelle supérieure marron apporte une touche de couleur du plus bel effet.

Enfilage aisé… En desserrant un peu les lacets !

Bon, côté look, c’est du costaud. Cependant une chaussure de moto est avant tout faite pour rouler ! Fini le moment de la contemplation, il est temps de chausser les chaussures DXR Woody afin de profiter du soleil qui vient juste d’apparaître dehors.

Evidemment, au moment d’enfiler ces chaussures DXR, la hauteur de la tige se rappelle à mon bon souvenir. Afin de ne pas trop me fatiguer, je détends un peu le laçage. Au passage, si les lacets semblent de bonne facture, les œillets dans lesquels ils se faufilent ne semblent pas agressifs sur leurs arêtes et l’ensemble devrait plutôt bien vieillir. Donc, une fois desserrée, on enfile facilement la chaussure tout en s’aidant de la lanière en cuir positionnée sur l’arrière de la chaussure.

enfilage aisé des chaussures DXR Woody

Pas de panique, l’enfilage est un jeu d’enfant ! Il suffit de s’aider de la languette et de la boucle en cuir.

Le pied trouve naturellement sa place dans cet intérieur moelleux typique des productions DXR. En effet, j’ai le sentiment de tomber dans un univers bien connu : celui de mes DXR Santa Cruz dont le confort m’a toujours convaincu. La semelle intérieure nommée KINECTIC EVA offre un accueil appréciable. La membrane offre une belle épaisseur et participe au sentiment de bien-être général. Il est à noter que cette membrane se veut respirante ET étanche.

En route vers l’infini… Et au-delà !

Le fait d’attaquer ce paragraphe en paraphrasant le célèbre Buzz l’Eclair n’est pas anodin… Il révèle déjà mon constat s’agissant du confort offert par ces chaussures DXR Woody.

Ainsi, malgré les kilomètres qui s’enchaînent, le pied n’est jamais meurtri. La chaussure offre une belle souplesse, bien aidée par le laçage qui ne monte pas trop haut. En effet, le dernier œillet laisse de l’aisance à la cheville qui conserve son mouvement naturel. Malgré les commandes légèrement reculées et réhaussées de ma Continental GT (Café Racer oblige…), je n’ai pas souffert durant mes sorties. Bien sûr, le haut de la tige nécessite quelques kilomètres de roulage avant de se « casser » et de se faire totalement oublier, mais c’est toujours le cas lorsqu’il s’agit d’un équipement neuf.

membrane étanche des chaussures DXR Woody

Le laçage ne monte pas trop haut et n’entrave pas le mouvement de la cheville. Notez la membrane d’étanchéité.

Se balader à moto implique parfois de marcher quelques kilomètres avant de trouver la bonne terrasse afin de se désaltérer. Là encore, les chaussures DXR Woody font des miracles en offrant de vraies aptitudes pédestres. On remerciera la semelle épaisse, faite de caoutchouc. Celle-ci propose un bon amorti tout en vous garantissant un grip optimal sur les repose-pieds. Seul revers à la médaille, elles semblent être relativement tendres et pourront s’user gentiment au fil des années…

Une protection légère

Alors que les Woody impressionnent par leur confort et séduisent avec leur style, la sécurité est un peu en retrait. Attention, avant de continuer l’essai, je rappelle que nous sommes en présence de chaussures s’adressant à des motards roulant sur des machines vintages ou néo-rétro… Leur cible n’est évidemment pas le sportif avide de sorties sur piste.

Ainsi, ces bottines DXR bénéficient de l’homologation CE s’agissant de la pratique de la moto. Elles sont en effet montantes, couvrent la malléole, et leur conception en cuir de vachette implique une bonne résistance à l’abrasion. À ce sujet, l’épaisseur des matériaux employés rassure quant à leur solidité en cas de glissade. Cependant, celles-ci font l’impasse sur les coques de protection au niveau de la malléole. Le confort s’en trouve amélioré, la sécurité moins si votre pied venait à rester coincé sous la moto.

Les Woody se passent aussi de renfort supérieur au niveau du sélecteur de vitesses. Pas de quoi s’inquiéter ici… La robustesse dont fait preuve le cuir devrait leur permettre de bien vieillir, malgré les kilomètres qui défileront sous vos roues.

les DXR Woody aux pieds

Pas de protection de malléole ou de sélecteur mais un cuir robuste et de provenance bovine.

Une chaussure « Vintage » étanche et respirante !

S’affirmer comme un produit « vintage » ne signifie pas qu’il faut tout sacrifier en terme de technologie. DXR l’a bien compris et a doté son modèle d’une membrane interne particulièrement convaincante. Nommée Hipora, cette dernière offre tout d’abord des propriétés respirantes à la chaussure. Si cela s’avère judicieux lorsque l’on enchaîne les kilomètres au guidon sous le soleil (surtout avec des chaussures noires…), une fois à pied, on remercie chaleureusement les concepteurs de l’avoir intégrée aux Woody ! Effectivement, les kilomètres de marche peuvent être synonyme d’échauffements provoquant des ampoules particulièrement gênantes. Ici, pas de souci à se faire. La transpiration est bien gérée et vous pouvez déambuler pendant des heures sans vous plaindre de vos pieds.

Cependant, là où notre chère membrane Hipora réussie un double tour de force, c’est qu’en plus de respirer, elle est étanche. Alors, remettons les choses dans leur contexte : on parle d’une étanchéité aux averses… Il est, comme souvent, évident que si vous prenez un orage d’une heure qui vous donne le sentiment de traverser le triangle des Bermudes, elles avoueront leurs faiblesses. Pour ma part, et grâce à ma très chère météo typiquement normande (ahah), j’ai pu les soumettre à l’épreuve de l’averse vicieuse. Soyons franc, le résultat est conforme à ce que je pouvais attendre. Face à une pluie fine à modérée, vous garderez les pieds bien au sec et continuerez votre chemin sans désagrément.

Voir la fiche produit

Protection1.5
Confort4.5
Qualité / Finition 4
Facilité d'enfilage 4
Grip semelle 4.5

Mon avis : Les Woody misent sur le look pour vous séduire

Si elles semblent débarquer des années 50, leurs technologies très actuelles leur permettent d'offrir un confort appréciable. Capables de vous accompagner au bureau comme lors de vos sorties au long cours, elles offrent une vraie polyvalence. Seule l'absence d'une véritable protection au niveau de la malléole m'a laissé sur ma faim…
3.7

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JBuzZzLightyear

Motard dans l'âme depuis l'enfance, j'ai longtemps rêvé de pouvoir prendre la route au guidon de ma propre machine! Après avoir possédé des roadsters, des sportives ou encore des trails, c'est au guidon d'un café racer bien rétro que je navigue pour des trajets professionnels ou lors de balades plus ou moins longues. Passionné de compétition motocycliste, je m'éclate à photographier mes pilotes favoris sur les circuits de France et d'Europe...

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