La marque Dexter développée par Motoblouz propose un nouveau casque modulable, le casque Dexter Artemis en fibres de carbone. Avec un look sobre, stylé et plutôt bien pensé en terme de praticité, je pars à l’aventure coiffée de ce nouveau heaume.
Casque Dexter Artemis : une découverte
C’est une première pour moi. Effectivement, je n’avais jamais possédé de casque modulable, et je suis bien curieuse et impatiente de pouvoir tester ce casque Dexter Artemis tout de carbone vêtu. Je le sors de sa boîte et remarque immédiatement sa légèreté. Effectivement, avec ses 1 483 g (vérifiés, pour une taille M), il apparaît comme un des casques les plus légers du marché (l’avantage du carbone).
Il est plutôt sobre côté esthétique, et classe à la fois. Le carbone lui donne un look d’enfer et le petit « X » rouge au niveau du front me rappelle Harry Potter, je suis prête à affronter tous les dangers !
Polyvalence et adaptabilité
Le casque Dexter Artemis se distingue par sa polyvalence. Un système de démontage rapide de l’écran incolore, et sans outil, me permet d’installer sans difficulté le Pinlock fourni, évitant ainsi la formation de buée par temps froid et humide. De plus, son intérieur entièrement démontable et lavable à froid assure une hygiène irréprochable et permet de le garder frais et propre après chaque grande sortie. Autres éléments amovibles : un cache-nez et une bavette anti-remous; petits plus qui protègent des intempéries et des éléments extérieurs tout en maintenant une sensation de confort.
A noter que le casque est prédisposé à recevoir un système de communication Bluetooth : le Dexter D1 SOLO aussi dispo en DUO.
Je remarque deux petits dessins représentant des lunettes sur chaque côté des mousses de joues : il s’agit d’espaces facilitant le passage des branches de lunettes. Bien pensé !
En selle
Je profite d’une météo clémente et fraîche pour tester ce nouveau casque Dexter. Il s’enfile avec aisance et il est plutôt confortable, je dois l’avouer, avec ses petites mousses toutes douces. Je relève alors la mentonnière en actionnant avec mon pouce le système d’ouverture sur le devant du casque (celle-ci s’ouvre parfaitement à 90 degrés). Je verrouille la jugulaire du casque au moyen de la boucle micrométrique métallique (c’est un système de fermeture et d’ajustage simple et précis à l’aide d’une languette crantée, comme sur les chaussures de ski), je rabats la mentonnière et me voilà partie sur mon roadster pour une petite balade champêtre.
Il me casque les oreilles !
Aïe aïe aïe, passés 50 km/h, je sens déjà le vent qui s’engouffre dans le casque et un bruit désagréable commence à se faire de plus en plus ressentir avec l’augmentation de ma vitesse. Je ne comprends pas car le casque est doté d’une bavette anti-remous, ce qui est censé réduire efficacement le bruit du vent et des éléments extérieurs. Passés 90 km/h, je me dis que des bouchons d’oreilles deviennent vraiment indispensables… Je n’ose même pas m’engager sur l’autoroute car à 130 km/h, cela doit être insoutenable. J’arrive en ville et me cale à 50 km/h, j’apprécie le calme revenu. Je relève la mentonnière sans problème, même avec mes gants d’hiver. La sensation est plutôt agréable, le visage au vent malgré le froid, on a l’impression d’être en décapotable.
On ventile !
Le casque Dexter Artemis possède 2 ventilations refermables : une au niveau du menton et une sur le dessus du casque. J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à actionner celle de devant pour la refermer : elle résiste, mon gant glisse dessus. Par contre, aucune difficulté pour celle de dessus, même en roulant. Un extracteur d’air fixe se trouve également sur l’arrière du casque.
Je sens légèrement le flux d’air lorsque les ventilations sont ouvertes mais ce n’est pas flagrant. A voir lorsqu’il fait vraiment très chaud.
Vision panoramique
L’ouverture du casque Dexter Artemis offre un très bon angle de vue, aussi bien en largeur qu’en hauteur. L’écran incolore anti-rayure offre une vision nette et panoramique du paysage, ce qui est bien pratique en cas de dépassement (cela évite d’avoir à tourner le buste pour voir ce qui se trouve dans l’angle mort).
Le soleil pointe le bout de son nez et je décide d’actionner l’écran solaire à l’aide d’un bouton sur le côté gauche du casque. Tout fonctionne bien, sauf que, la découpe laissant la place à mon petit nez me fait presque loucher. En effet, celle-ci est dans mon champ de vision, elle ne descend pas assez. Je finis par m’y habituer durant le reste de mon périple mais j’avoue que ce n’est pas très agréable…
Sécurité garantie
Le casque Dexter Artemis est conforme à la norme d’homologation 22.06 ; c’est-à-dire qu’il a été soumis à plusieurs tests d’endurance, de solidité et à des exigences beaucoup plus strictes que la précédente norme 22.05. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre article justement sur la norme ECE 22.06.
De plus, celui-ci est conçu avec un calotin EPS multi-densités, où le polystyrène absorbe les chocs avec des densités variées selon les zones à protéger. Un système d’extraction des mousses assure également la sécurité. Bien que la calotte externe répartisse l’onde de choc, l’amortissement principal est réalisé par le calotin interne en polystyrène expansé (EPS). Ce matériau, non élastique, absorbe les impacts mais ne retrouve pas sa forme initiale, nécessitant ainsi le remplacement du casque après un choc pour garantir une protection optimale. C’est un peu technique mais il est important de savoir dans quoi on met sa tête !
Il pleut il pleut Dexter…
La météo m’a largement proposé des journées de pluie ce qui m’a permis de tester l’étanchéité du casque Dexter Artemis. Il offre en effet une protection fiable contre les bonnes averses qui durent ! Grâce aux joints hermétiques, l’écran Pinlock et les ventilations, j’ai pu profiter d’une conduite confortable sans craindre les intempéries. La visibilité reste claire et me garantit une conduite sécurisée et agréable quelles que soient les conditions météorologiques.
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