Jean John Doe Pioneer Mono, testé et validé par Charles, client et ambassadeur Motoblouz

Quand j’ai découvert le monde de la moto, le petit nouveau que je suis pensait que l’équipement de base se résumait au blouson, aux gants et au casque. Et que, pour plus de protection, il fallait forcément investir dans de lourds surpantalons et des bottes qui ne s’accordaient pas forcément avec un style du quotidien… C’est pourquoi j’étais très surpris de découvrir l’existence de jeans spécialement conçus pour la pratique de la moto. Ma curiosité en a donc été piquée ! Et quand ce jean John Doe Pioneer Mono s’est proposé en test, je ne me suis pas fait prier. Découvrons ensemble tous ses détails.

Une première impression marquante

Je le sais déjà, vous allez me dire que ce n’est pas si important… Mais franchement, ça m’a tellement marqué que je ne peux pas ne pas en parler. Ce jean John Doe Pioneer Mono n’est pas livré sous un sachet plastique… Il est bien livré dans une boîte, que dis-je, un écrin, qui rend son expérience d’acquisition bien plus exceptionnelle. 

À la manière d’une boîte à chaussure, le logo argenté de la marque trône fièrement sur le dessus, et les informations du modèle (nom, taille, couleur, etc) sont rappelées sur le côté. Enfin, le jean John Doe est soigneusement emballé dans du papier de soie arborant des designs maison.

Je n’ai jamais eu autant l’impression de déballer un vêtement d’exception qu’avec ce jean. Certes, on rappelle qu’il est vendu aux alentours de 260€, donc on est en droit d’attendre un produit très bien fini. Mais il est très satisfaisant de voir que ce souci du détail a été poussé jusqu’au conditionnement du produit. Et s’il est un vrai régal à déballer, il est aussi un chouette vêtement à porter.

Il en tient une couche, le jean John Doe Pioneer Mono

Ce John Doe ne s’appelle pas Pioneer Mono pour rien. « Mono » fait en effet référence au fait que le jean se compose d’une seule couche de tissu en fibres XTM, une technologie développée par la marque. À l’extérieur, des fibres d’aramide, une matière réputée pour sa résistance mécanique, et à l’intérieur, un revêtement Coolmax pour réguler la température. Par construction, cette couche de tissu est étirable, ce qui classe ce jean dans la catégorie stretch. Cela offre normalement une plus grande liberté de mouvement. Malgré sa coupe slim, il pourra ainsi s’adapter à de nombreuses morphologies. Enfin, le jean est recouvert d’un revêtement hydrofuge qui lui permet de résister plus longtemps à des pluies fines. Par contre, ça reste un jean, hein. Dans le sens, ne vous attendez pas à être au sec en cas d’averse ! Le surpantalon de pluie restera dans ce cas votre allié de toujours.

Quand on le voit, il respire la qualité. Le tissu est très agréable au toucher, doux mais texturé comme un jean classique, suffisamment épais pour ne pas avoir l’impression de porter un legging, et suffisamment léger et étirable pour garantir un port confortable sur la durée… Ses bons points ne s’arrêtent en plus pas là ! 

Un jean AAA

Déjà, pour rester sur le tissu, le jean John Doe Pioneer Mono est homologué CE AAA EN17092-2 : 2020 qui garantit la plus haute protection selon la norme. Coutures qui encaissent et tissu résistant aux abrasions et aux déchirements. Autant de choses qu’il est bon d’avoir en cas de chute !

La norme concerne en plus l’absorption des chocs. Un tissu seul qui absorbe les chocs ? Pas tout à fait. Le jean cache en effet deux dernières protections : des coques flexibles protectrices placées au niveau des hanches et sur l’avant des genoux, pour protéger les points d’impact les plus probables en cas de chute. 

À noter : ces coques ne sont pas amovibles et sont cousues à même le jean. Pour les hanches, si vous prenez votre taille habituelle (du 30 US pour moi), aucun problème, elles sont au bon endroit. Par contre, pour les genoux, en ce qui me concerne, je fais du 32 pouces et porte au quotidien du 32 et du 34 pouces. Le jean John Doe Pioneer Mono L32 m’allait parfaitement en longueur… Par contre, les protections étaient au-dessus de mes genoux. Une fois assis, elles ne protégeaient que le bas de mes cuisses. Mes articulations étaient quant à elles totalement découvertes.

Heureusement, ce modèle existe en 4 longueurs (30, 32, 34 et 36). En changeant pour un L34, les protections me convenaient mieux. Piles sur les genoux, sans pour autant ajouter trop de tissu au niveau des chevilles, parfait.

Un jean qui se laisse oublier

Au final, c’est un produit extrêmement bien fini et très agréable à porter. La finesse du tissu fait qu’on a l’impression de porter un jean tout à fait classique, à l’exception de la présence des coques. Le confort thermique, la coupe, la liberté de mouvement, la possibilité d’utiliser une ceinture dans les passants à la taille : la sensation de porter un EPI (Équipement de Protection Individuelle) est totalement absente. Pour ma part, j’oublie complètement ce jean quand je le porte… Ce qui est un gros avantage, pas du tout un inconvénient !

Pour tester, je l’ai même utilisé pour une sortie au cinéma, et il a été très agréable à porter toute la soirée. Tout en restant discret niveau style afin de ne pas jurer dans la tenue.

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