Haut de gamme parmi les haut de gamme, la dorsale Dainese Manis D1 est tout d’abord repérable par son prix de vente supérieur à celui de ses concurrentes… Ce tarif salé est-il légitime ? Un test longue durée nous a permis de nous faire une idée sur la question !
Nous sommes encore trop peu à enfiler une vraie dorsale sous le blouson avant chaque départ… Pourtant, cet équipement peut limiter efficacement les lésions du dos en cas de chute, au prix de désagréments bien modestes (voir notre guide d’achat dédié aux dorsales moto). En la matière, les dorsales à bretelles assurent le top de la protection, puisqu’elles se révèlent généralement les plus longues et couvrent une plus grande surface de dos.
Protection irréprochable
La Dainese Manis D1 appartient à cette catégorie de dorsales. Évolution de la Manis (tout court), la D1 offre une protection de niveau 2 assurant un amortissement maximal des impacts au vu de ce que le marché met à disposition. Pour cela, elle s’appuie sur une construction multicouche d’éléments articulés : une coque de polypropylène rigide à l’extérieur pour répartir l’onde de choc, et plusieurs strates de mousses aux qualités étudiées pour l’amortir en dessous. Les différentes écailles de la carapace se chevauchent de plus sur une belle surface pour assurer une protection optimale dans toutes les positions. Hélas (ou tant mieux !), nous n’avons pas eu l’occasion d’en tester l’efficacité contre un coin de trottoir, mais nous faisons confiance aux laboratoires d’homologation, qui ne sont pas du genre à transiger avec votre sécurité !
Liberté de mouvement
En termes de confort en revanche, nous avons eu le temps d’apprécier la Manis D1 sous tous ses aspects. Ce qui impressionne quand on l’enfile, c’est la souplesse globale de la protection Dainese. Difficile pourtant d’associer protection et liberté de mouvement… Mais grâce à sa fabrication articulée élaborée, elle suit naturellement les flexions du corps, aussi bien dans l’axe longitudinal que latéral. Des bandes de silicone élastique assurent la cohésion de l’ensemble, offrant une impression rassurante de maintien du dos sans entrave.
Maintien et confort
Car avec sa large ceinture abdominale, la Manis D1 pourrait presque jouer le rôle de ceinture lombaire : on sent le bas du dos tenu et les mouvements vers l’avant limités. Un plus par rapport à ce qu’offrent les concurrentes. Pour autant, les zones en contact avec le corps ne génèrent aucune pression désagréable ou serrage excessif. Les sangles ventrales, à l’instar des bretelles, s’avèrent bien larges, élastiques et respirantes pour réduire au maximum les désagréments.
Idem pour les éléments dorsaux, en appui sur le dos sur une surface réduite et perforés pour limiter au maximum la transpiration… Le fabricant italien a pensé à tout ! Seul le poids est un peu supérieur à ce qu’on peut constater sur d’autres modèles, mais on l’oublie vite, et mieux vaut une dorsale souple mais moins légère qu’une planche à pain même extra-light dans le dos !
Bien choisir la taille de votre dorsale Dainese Manis D1
À l’heure d’acheter votre dorsale, vous constaterez que vous pouvez choisir entre deux modèles : la Manis D1 59 et la 65. Ces valeurs reflètent simplement la longueur de la dorsale, et ceux qui disposent des bustes les plus hauts devront opter pour la seconde. La taille (S, M, L et XL), quant à elle, fait référence à votre gabarit. Faites confiance à notre guide des tailles pour vous orienter en la matière, sachant que cela revient à peu de chose près à la taille de votre blouson.
Quand vous recevrez votre colis Motoblouz, il vous faudra avant la première utilisation ajuster le serrage de la ceinture en deux coups de velcro, puis tendre comme il faut la sangle pectorale pour un ajustement parfait. Une fois cette rapide opération effectuée, rouler sous haute protection ne sera qu’une affaire de secondes : velcroter la sangle abdominale, clipser la boucle thoracique, et l’affaire est dans le sac. Difficile de faire plus intuitif !
J’ai rentabilisé la mienne jeudi soir :
Une voiture m’a tapé arrière a environ 30 kmh alors que j’étais à l’arret suite à un freinage d’urgence.
Donc la dorsale a amorti mon dos sur la moto et ma chute sur le bitume où j’ai atteri sur le dos après 4m d’envol.
Je n’ai que des courbatures. Rien de cassé ! Merci Manis D1