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Bien choisir sa première moto A2 – 3ème partie


Dans cette 3ème et dernière partie de dossier spécial permis A2, Cédric et JbuzZz passent en revue les customs, sportives et même quelques électriques… plutôt cools et adaptées aux jeunes permis.

Vous êtes plus branché roadsters ou trails ? Alors, on vous donne rendez-vous sur la 1ère partie de notre dossier choisir sa première moto. Et si ce sont les routières et néo-rétros qui vous tapent dans l’œil, on a sélectionné ici la parfaite moto pour débuter.

Les Customs

Basses de selle, les customs sont des motos souvent animées par un bicylindre en V… Caractéristique historique de la marque la plus emblématique de la catégorie : Harley-Davidson. Des machines conçues pour le plaisir de rouler sans se soucier du reste, où les performances passent au second plan, éclipsées par les sensations procurées. Le custom, c’est aussi un état d’esprit à part entière, qui se poursuit même sans être sur les routes !

1. Harley-Davidson Sportster 883

Model Year 2019 GAP Photography. INTERNATIONAL ONLY

Avis de Cédric

Le Sportster 883 fait partie des machines les plus emblématiques de la marque de Hinckley. Ici, le bloc 883 ne perd que 4cv lors du bridage. Autant dire que vous profiterez presque intégralement de la moto telle qu’elle a été pensée, même pour commencer. Gros couple au programme, et même si le moteur ne se montre pas des plus souples à bas régime, le caractère est entier. Et c’est bien ce qu’on demande à une Harley !

Avis de JbuzZzLightYear

Chez Harley-Davidson, les modèles de la gamme 883 représentent souvent une porte d’entrée pour les néophytes. Pour l’avoir testée, j’avoue être resté sur ma faim… Le moteur n’offre que peu de sensation et le freinage est clairement en retrait, comme la finition.

En revanche, je m’autorise un petit hors-sujet pour vous parler brièvement de sa grande sœur nommée Forty Eight. Certes plus chère, cette dernière est équipée du moteur 1200cc, bien plus démonstratif et vivant. Bridable en A2, c’est sur elle que j’aurais porté mon choix en tant que jeune permis.

2. Indian Scout Sixty

Avis de Cédric

Quelle impressionnante machine cette Indian Scout Sixty ! Impossible de ne pas être en admiration devant un tel engin si vous appréciez le genre. Il s’agit d’une moto surprenante, plus facile d’accès qu’on ne l’imagine. En revanche son gabarit ne la rend pas des plus pratiques en ville, et son tarif élevé peut être problématique en A2.

Avis de JbuzZzLightYear

Totalement d’accord avec Cédric, je me retrouve souvent à baver devant le style badass de l’Indian Scout.

Dans le conflit qui l’oppose traditionnellement à son concurrent Harley-Davidson, la marque fait office d’avant-gardiste. Ainsi, le moteur en V bénéficie d’un refroidissement liquide et les commandes se font plus douces à l’usage. Les amortisseurs arrières, placés très à plat, vous rappelleront cependant qu’un custom impose souvent quelques sacrifices côté confort…

3. Honda CMX 500 Rebel

CMX500 Rebel 2017

Avis de Cédric

Facile à piloter, la Honda CMX 500 Rebel reprend la lignée des customs japonais, plus abordables et polyvalents que les machines américaines. Elle reprend aussi le moteur des CB500 dont la fiabilité n’est plus à prouver. En revanche, ce n’est pas celui qui vous procurera le plus de sensations…

Avis de JbuzZzLightYear

Des 4 machines de la gamme 500 de Honda, la Rebel est celle qui affiche la personnalité la plus marquée. Une fois à son guidon, aucun doute : on est face à un vrai petit custom. L’angle de la colonne de direction est légèrement ouvert, donnant au train avant une petite tendance à engager… Pour le reste, on retrouve le bi-cylindre en ligne au caractère un peu trop soft et lissé pour une machine de cette catégorie.

4. Kawasaki Vulcan S

Avis de Cédric

Le pari de Kawasaki qui consistait à concevoir un custom sur la base mécanique de l’ER6 pouvait sembler risqué, mais le japonais s’en tire avec les honneurs. La Kawasaki Vulcan S s’écarte du concept de base du custom pour s’aventurer du côté des power cruiser… En version light, mais aussi beaucoup plus accessible. La facilité du moteur de l’ER6 n’est plus à prouver et la partie cycle permet une conduite plus sportive que sur les autres motos de la catégorie. Une moto originale, entre le custom et le roadster.

Avis de JbuzZzLightYear

Bon, je vous la fais courte : la Vulcan, ça n’est pas du tout mon délire. Vous me direz, les goûts et les couleurs, on sait ce que c’est… Et vous avez raison ! Si sa plastique ne vous rebute pas, vous disposerez d’une machine qui reprend le bloc moteur de celle qui se fait désormais appeler Z650. Pour faire court, une mécanique éprouvée et plutôt joueuse.

Les Sportives

Les sportives disponibles en bridage A2 sont souvent des roadsters qui adoptent un carénage, et des bracelets en lieu et place du guidon. Sauf exception, elles ne sont pas autant exigeantes en termes de conduite que les sportives plus puissantes. Même si la position est souvent plus contraignante. Elles peuvent donc être un bon moyen de se faire plaisir et de mettre un pied dans le monde du sport moto en A2 !

1. KTM 390 RC

Avis de Cédric

Probablement celle qui s’approche le plus d’une vraie sportive de forte cylindrée dans sa philosophie, la KTM 390 RC impose de soigner ses trajectoires pour profiter à 100 % de son excellente partie cycle.

Elle est aussi totalement appropriée pour aller faire ses premiers tours de roues sur piste… Et y évoluer avec une bonne marge de progression ! Le moteur qu’on retrouve également dans la Duke 390 propose ce qui se fait mieux et de plus fun à exploiter, en tenant compte des limitations du permis A2.

Avis de JbuzZzLightYear

Si je devais me mettre à la piste, ce serait avec elle que je souhaiterais m’initier ! Le look acéré de ses carénages tranche indéniablement avec ses deux optiques globuleux, et l’ensemble ne laisse personne indifférent. Une fois en selle, aucun doute possible : la RC 390 est une vraie « petite » sportive. Les avant-bras sont en appui sur les demi-guidons et les jambes sont reculées. Vous l’aurez compris, pour se familiariser avec la position si particulière qu’impose une sportive, la KTM est toute indiquée.

2. Honda CBR500R

 

Avis de Cédric

Sportive reprenant le bloc éprouvé de la CB500, la petite Honda CBR500R tient plus de ce roadster que d’une vraie sportive comme la CBR600R. Carénage mis à part. Mais d’un autre côté, c’est ce qui en fait une des machines de cette catégorie les plus accessibles et faciles pour ceux qui voudraient impérativement rouler avec ce look, sans subir les inconvénients qui vont normalement avec.

Avis de JbuzZzLightYear

Relativement timide, cette CBR500R est en réalité une CB500F sur laquelle on a greffé un carénage intégral et une paire de bracelets. Ces derniers sont d’ailleurs placés très haut, ne donnant pas la sensation de faire corps avec une sportive. Preuve que le constructeur japonais ne mise que très peu sur cette machine plus routière que sportive, la CBR500R ne fait plus partie des machines éligibles à la catégorie World Supersport 300.

3. Yamaha YZF-R3

Avis de Cédric

S’inspirant des autres sportives Yamaha, la Yamaha YZF-R3 en impose, et tous les détails font en sorte de sublimer cette machine. Il suffit d’un coup d’œil au carénage avant de la nouvelle version 2019 ou au té de fourche supérieur ajouré pour s’en rendre compte. Très dynamique et précise, la R3 n’oublie pas de rester vivable au quotidien et suffisamment polyvalente. Elle partage son bi-cylindre horizontal bien rempli avec la MT-03.

Avis de JbuzZzLightYear

Remise au goût du jour en 2019, la Yamaha R3 s’est offert un look directement inspiré des M1 de MotoGP ! Côté performances aussi, la marque japonaise a revu sa copie… Le but ? Conquérir le titre en WSSP300 et prouver l’efficacité de sa machine en piste ! Si vous êtes à la recherche une petite boule de nerfs, accessible dès l’obtention du permis A2, il se pourrait que la Yamaha YZF-R3 soit en mesure de vous séduire.

4. Kawasaki Ninja 400

Avis de Cédric

Comme pour la Z400, le gain d’un peu plus de 100 cm³ a offert au moteur de la Kawasaki Ninja 400 le surplus de couple et de puissance idéal pour une machine de la catégorie A2. Le look a quant a lui évolué pour se conformer à celui des « grosses » sportives de la marque, sans abandonner l’agilité qu’on connaissait à la Ninja 300. Comme la plupart des sportives de cette cylindrée, elle reste compatible avec un usage au quotidien.

Avis de JbuzZzLightYear

Devenue championne du Monde à son guidon en 2018, Ana Carrasco est une ambassadrice de choix pour cette machine bien née. La bombinette verte reprend les traits de ses aînées et mise aussi sur ses coloris Racing pour séduire les jeunes motards en quête de sensations…

L’alternative électrique

Aujourd’hui encore peu répandues, le marché des motos électriques va se développer dans les années à venir avec l’arrivée des grands constructeurs. Outre l’aspect « écolo », elles ont pour avantage de proposer une puissance et un couple quasi-instantané, ce qui est particulièrement pertinent avec la limitation à 35kW du permis A2. A surveiller dans les prochaines années car nul doute qu’elles proposeront une alternative crédible pour les petits trajets.

Le tarif prohibitif de ces montures et l’absence de grands constructeurs (en dehors de KTM et sa FreeRide E-XC, mais il ne s’agit pas d’une machine de route conçue pour une large diffusion) restent les plus gros freins à leur développement. Mais quand on voit que Harley a commencé à bouger sur ce créneau avec sa LiveWire, on peut raisonnablement se dire que les autres y pensent tout aussi activement.

1. Zero S

Avis de Cédric

Le calcul de la puissance d’un véhicule électrique se basant sur la puissance délivrée de façon continue, rien ne s’oppose à profiter des 45kW / 60cv (puissance en crête) d’une moto comme la Zero S pendant le permis A2. Avec une autonomie de 280 km en ville et environ 145 km sur voie rapide (à une vitesse de 110 km/h), la moto électrique devient doucement une alternative viable pour être utilisable au quotidien. Une recharge complète est estimée à un peu plus de 2 € (heures creuses). Côté plaisir, chacun verra en fonction de ses affinités, mais sachez que le 0 à 100 est abattu en 5,2 s, et le couple est disponible immédiatement. Certainement intéressant, mais le tarif de plus de 16 000 € reste un obstacle considérable.

2. Zero FXS

Avis de Cédric

La Zero FX est la machine de la marque qui propose des aptitudes en off-road, alors que la FXS en est la version supermotard. L’autonomie est moins importante que la version roadster avec environ 90 km en usage mixte. Cependant, le poids de 133 kg associé à une puissance de 33 kW (44cv) en font en machine totalement adaptée au concept supermotard. Comme pour la Zero S, le plus gros problème demeure le prix avec un billet d’entrée à 12 300 €

3. KTM Freeride E-XC (version homologuée route)

Avis de Cédric

Le fabricant autrichien se lance dans l’électrique avec la E-XC (homologuée – la E-SX ne l’étant pas), qui reste avant tout une machine dédiée au off-road. Comme la E-SM, version supermotard commercialisée il y a quelques années, il s’agit surtout de jauger la réception de ces machines par le grand public. L’autonomie très limitée (moins de 1 h 30 de fonctionnement) étant moins gênante pour une utilisation cross, il s’agit d’un excellent terrain d’expérimentation. La E-XC est disponible à partir de 11 525 €.

 

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Joffrey

Développeur chez Motoblouz, je porte un casque aussi souvent que possible quand j'éteins mon PC ! Certes, je roule au quotidien en Triumph Street triple, mais je suis surtout un vrai fondu de piste, que je pratique au guidon d'une R1 2017. V à tous !

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