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Essai écran photochromique SHOEI CWR-1


Devinette : quel est le point commun entre les casques Shoei RYD, NXR et X-SPIRIT III ? Réponse : l’écran. Ils possèdent tous trois le même. Et donc l’écran photochromique Shoei CWR-1 Transitions s’adapte sur tous ces modèles. Quels sont les avantages et les inconvénients de cet écran adaptatif ? Je dirais qu’il va changer votre vision des choses…

Un écran, trois casques

Chez Shoei, le casque RYD, le NXR et le X-SPIRIT III utilisent tous les trois le même écran. Disponible en 2D ou 3D, et en plusieurs teintes (fumé foncé, fumé clair, iridium ou haute définition), et en photochromique qui a fait l’objet de ce test. Le modèle d’écran ici testé est le CWR-1. Si vous possédez un autre modèle de casque Shoei, ne cherchez pas plus loin : il n’est pas compatible.

Pour aller plus loin : vous pouvez retrouver le test du Shoei RYD par Meuhsli, ainsi que l’essai longue durée du Shoei NXR par moi-même.

Photochromique, en clair, c’est quoi ?

La technologie utilisée par Shoei, en collaboration avec la société Transitions Optical spécialisée dans les verres à teinte variable, pour cet écran photochromique Shoei CWR-1 est éprouvée depuis de nombreuses années. Et notamment sur des lunettes de vue. Pour faire simple, le photochromique est un traitement appliqué sur le verre ou le plastique qui, en fonction de la quantité d’ultraviolet, se fonce plus ou moins. Sans aucune intervention de la part de l’utilisateur.

A ma connaissance, seules les marques LAZER, BELL et SHOEI utilisent cette technologie pour certains écrans. D’autres marques, comme ARAI, utilisent des lentilles Pinlock photochromique. AGV tout comme AKARI ont essayé, quant à eux, une lentille électrochromique avec un module additionnel fournissant l’électricité nécessaire au changement de teinte.

Délais de transition

La question que l’on me pose souvent avec cet écran photochromique Shoei CWR-1 concerne le temps nécessaire au passage du plus clair au plus foncé, et inversement. Il est difficile de chiffrer précisément, car beaucoup de facteurs permettent un changement plus ou moins rapide.

  • La quantité d’UV fait varier la teinte,
  • L’âge de l’écran, en vieillissant le changement est plus lent,
  • La température : la chaleur accélère le phénomène, le froid le ralentit.

Toutefois, on peut considérer qu’en moins de 30 secondes, la transition du plus clair au plus foncé est faite. Le point noir se situe au changement inverse… qui est plus long. Comptez un peu moins de 2 minutes pour que l’écran redevienne à son état le plus clair. Dans un sens comme dans l’autre, je ne trouve pas ses « délais » trop longs. En effet, le changement est progressif, et l’on ne s’en rend presque pas compte.

Le degré de teinte

Concernant la teinte claire de l’écran photochromique Shoei CWR-1, elle est moins incolore que celle de l’écran d’origine. Mais c’est infime. Cela ne gêne en rien une conduite nocturne. La teinte la plus sombre de l’écran quant à elle, est presque aussi foncée que celle de l’écran fumé foncé.

L’avantage, c’est que l’écran photochromique s’adapte automatiquement à la quantité d’UV présents. Ainsi, même par temps couvert ou pluvieux, vous avez une légère teinte fumée. Teinte qui sera plus foncée lors de belles journées ensoleillées. Ayant les yeux clairs et sensibles, la teinte de cet écran me satisfait pleinement. C’est juste ce qu’il me faut.

L’écran photochromique Shoei CWR-1 au quotidien

En plus de l’adaptabilité aux conditions météorologiques, le point que j’apprécie particulièrement, et qui vous est certainement arrivé si vous utilisez un écran fumé c’est que lorsque vous partez en balade par une belle journée ensoleillée avec un écran foncé, et qu’au retour il fait nuit, alors vous vous retrouvez avec écran incolore. Pas besoin de prendre un second écran avec soi dans un sac à dos.

Il m’est arrivé quelques fois d’avoir une teinte légèrement trop foncée lors de temps couverts ou pluvieux. Lorsque les conditions climatiques sont indécises donc. Mais cela arrive rarement ! Prédisposé Pinlock, vous pouvez mettre celui d’origine ou en commander un autre, afin de ne plus être gêné par la buée.

L’entretien

Pas de mesure particulière pour l’entretien de cet écran photochromique Shoei CWR-1. Je le nettoie comme celui d’origine. Ce qui marche le mieux est un morceau d’essuie-tout bien humide, que je laisse quelques minutes sur l’écran. En l’enlevant, tous les insectes partent avec. Quelques fois, lorsque je n’ai pas le temps, je me sers de produit à vitre classique et sans alcool.

La marque Shoei recommande de ranger l’écran à l’abri des UV lorsque vous ne l’utilisez pas. Ce, afin de prolonger sa durée de vie. Cela fait plus d’un an et demi que je l’utilise, et je n’ai pas eu de souci : il remplit encore parfaitement son rôle.

Disponibilité

Malgré un tarif plus élevé qu’un écran fumé ou iridium, l’écran photochromique Shoei CWR-1 est souvent en rupture. Shoei semble avoir du mal à fournir la demande. S’il vous intéresse et qu’il est disponible, n’attendez pas trop longtemps, il risque de ne plus être en stock.

Teinte claire3.3
Teinte foncée4.5
Champ d'utilisation4.5
Confort optique5
Qualité de fabrication5

Mon avis : un soulagement pour vos rétines

Son tarif, plus cher qu'un écran conventionnel, est justifié par sa polyvalence. Car ce n'est pas un... mais plusieurs écrans que vous avez là. Après plus d'un an et demi d'utilisation, cet écran photochromique Shoei CWR-1 fonctionne comme au premier jour. Le confort apporté au quotidien restreint mes futurs choix de casques.
4.5

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Thibaud

Amateur de gros roadsters et de routes à virages. La moto pour moi est un loisir, je l'utilise rarement en tant qu'utilitaire, je me balade souvent avec les copains ou en duo avec mon fils.

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