Vous êtes plutôt cross ou enduro ? Dans les deux cas, bien se protéger est primordial ! Pour vous aider à choisir les protections moto MX idéales, on fait le tour des différentes parties du corps et de l’équipement qui vous permettra de mieux la protéger. Fonction, caractéristiques, points à surveiller avant l’achat : vous aurez toutes les cartes en main pour bien choisir !
Cou
Souvent laissées pour compte, les vertèbres cervicales peuvent être mises en danger dès lors qu’il y a compression du cou. Une situation assez fréquente en cross et en enduro où les chutes ne sont pas rares. Rassurez-vous, la protection cervicale est là pour assurer vos arrières et peut limiter grandement la casse !
Protections cervicales
Parfois appelées minerves ou tours de cou cross, les protections cervicales visent à limiter la compression des vertèbres cervicales quand une chute conduit le pilote à retomber la tête la première. Pour autant, cet équipement reste rare au cou des pilotes moto pro.
On trouve des tours de cou fabriqués en mousse et de conception assez simple. Ces coussins limitent moins les mouvements extrêmes du cou, mais ont l’avantage d’afficher un prix modeste, de se montrer assez peu intrusifs à l’usage et de se verrouiller d’un clip autour du cou.
À l’inverse, les protections cervicales rigides telles qu’on peut les trouver chez Leatt, Alpinestars ou Atlas assurent une sécurité supérieure. Plus complexes, elles associent des matériaux composites pour la rigidité et des rembourrages pour le confort, un peu comme un casque moto. Elles limitent davantage l’amplitude des mouvements du casque, pour le meilleur (chutes) et pour le pire (le reste du temps)… Ajustables en hauteur, en tour de cou, en fonction de la configuration de votre poitrine ou de votre dos, elles offrent une sécurité accrue, car parfaitement adaptée à votre morphologie.
Généralement, plus la protection est aboutie, plus le poids est élevé.
Quel que soit le type de minerve homologuée 89/686/CEE qui vous intéresse, son efficacité dépend beaucoup du reste de votre équipement : votre pare-pierre ou votre gilet ainsi que votre casque moto doivent se montrer compatibles.
Les trucs qui feront la différence :
- De nombreuses possibilités de réglage
- La facilité d’enfilage
- La compatibilité avec votre casque et votre gilet
Les marques : Leatt, Alpinestars, Atlas, O’Neal, EVS; Kenny, Acerbis…
Buste
Après le casque et les bottes moto, le buste est la partie du corps la plus souvent protégée par les pilotes expérimentés. À raison : la fracture des clavicules, les lésions du dos et de l’abdomen sont parmi les plus fréquentes en cas de gamelle. Et pour s’en prémunir, rien de tel qu’un gilet ou un pare-pierre de bonne qualité caché sous votre tenue !
Gilets
Rien à voir avec le chandail de mamie ! Le gilet cross prend la forme d’un sous-vêtement sur lequel se greffent des renforts de protection antichoc. Quel que soit le prix, il est généralement composé d’un maillot en textile élastique pour suivre vos mouvements de façon naturelle sur la moto, mais également à grandes mailles (ou tissu mesh) pour une bonne ventilation. Il s’accompagne fréquemment d’un zip pour faciliter son enfilage – d’où son appellation de gilet. Les coques de protection intègrent elles aussi des zones ventilées et des prises d’air.
Il offre un encombrement moindre que le pare-pierre, et ses renforts de protection peuvent couvrir davantage de zones, comme les articulations des épaules et des coudes.
Ce qui fait un bon gilet de protection cross, c’est le rapport souplesse/sécurité le plus juste. On le constate chez beaucoup de clients : si le confort n’est pas au rendez-vous dans le feu de l’action, le gilet finit souvent oublié au fond du placard. Surveillez bien la présence de textiles élastiques et autres zones flex sur le modèle qui vous intéresse.
Le choix par le fabricant de faire appel à des coques souples s’avère aussi complètement pertinent pour cette raison. On connaît le D3O, ce matériau mou qui se durcit en cas d’impact, idéal dans la configuration de l’équipement de protection cross, mais il existe d’autres technologies comparables. La superposition de diverses mousses polyuréthane ou plastique peut ainsi faire des miracles.
Le niveau de protection offert par les coques insérées dans le gilet fait en effet toute la différence. Puisque cela est maintenant réglementé, il n’y a plus de mauvaise surprise. Malgré tout, certains renforts protègent plus que d’autres. Fiez-vous au niveau de certification de chacune, détaillé dans nos fiches produits : 1, c’est bien, mais 2 c’est mieux ! Ça concerne les renforts pectoraux et dorsaux, mais aussi les coques des épaules et des coudes. En général, quand le niveau de protection n’est pas précisé, c’est du niveau 1.
Assurez-vous par ailleurs que le gilet qui vous intéresse est homologué FFM et UFOLEP.
Notez que le ventre n’est pas protégé par les gilets de protection. Il est moins soumis aux chocs, mais surtout cela entraverait la mobilité de tout le buste.
En revanche, l’enfilage plus complexe et une certaine gêne causée par les renforts sont parfois déplorés par certains pilotes sur le terrain.
Les trucs qui feront la différence :
- Les zones couvertes par les renforts
- Le niveau de protection des coques (niveau 1 : bien ; 2 : mieux), conformes FFM si nécessaire
- Une bonne ventilation, protections comprises
- De nombreuses possibilités d’ajustement
- Un zip d’ouverture pour un enfilage plus pratique
Les marques : Fox, Scott, Thor, Kenny, Leatt, Acerbis, Shot, Alpinestars, Fly, Pull-In, Seven…
Pare-pierres
Là, on flirte avec l’armure médiévale… L’idée du pare-pierre, c’est de protéger le buste des grosses gamelles et des cailloux projetés par les concurrents qui vous précèdent. Pour cela, cet équipement motocross revendique des coques massives et souvent rigides pour mieux répartir l’onde de choc causée par un impact. On trouve aussi bien des protections de niveau 1 et 2 ; privilégiez si possible les secondes pour leur absorption supérieure des chocs.
Pas mal aussi en enduro pour les single tracks forestières entravées de branchages.
En dépit d’un encombrement supérieur, le pare-pierre motocross se fait plus facilement oublier pendant le pilotage parce qu’il dégage les épaules et les bras. Certains modèles de pare-pierre, équipés de coques supplémentaires aux épaules, offrent une bonne protection des clavicules et du torse. Dans tous les cas, côté bras, c’est le grand vide. Si vous êtes à cheval sur la sécurité, il vous faudra donc prévoir des protections supplémentaires type coudières cross.
Apparue dans les années 2000, la technologie RXR ajoute aux coques et mousses de protection un coussin d’air, qui apporte un niveau d’amortissement supplémentaire.
Le pare-pierre se porte généralement au-dessus du maillot, même si certains préfèrent le porter en dessous, par-dessus un maillot de corps en textile technique, particulièrement quand il fait plus froid. Quoi qu’il en soit, l’ajustement correct avant chaque course s’impose. Trop desserré, il ne protégera pas votre buste comme il faut. Trop serré, il entravera vos mouvements comme un corset de robe victorienne. Assurez-vous également de choisir la taille la plus adaptée à votre morphologie. En cas d’erreur de choix de taille (ça arrive), souvenez-vous que chez Motoblouz, le retour est gratuit !
Vérifiez la compatibilité avec une protection cervicale si vous en portez une ou que vous envisagez de le faire, ainsi que l’homologation FFM et UFOLEP.
Les trucs qui feront la différence :
- Le niveau de protection des coques (niveau 1 : bien ; 2 : mieux), conformes FFM si nécessaire
- Une bonne ventilation, coques comprises
- La compacité
- La protection des épaules
Les marques : RXR Protect, Alpinestars, Fox, Shot, Scott, Leatt, Kenny, O’Neal, Leatt, Dainese MX, Thor, Acerbis…
Taille
Il suffit de l’avoir testée une fois pour savoir comme une lésion du coccyx est douloureuse… Pour vous épargner ça, les fabricants d’équipement cross proposent des shorts bardés de renforts rigides ou souples pour protéger les hanches et le coccyx.
Les shorts de protection
Le short de protection reprend la formule du gilet, mais pour le milieu du corps du pilote. Il s’agit en fait d’un short taillé dans un textile costaud, mais avant tout élastique et très respirant, sur lequel se greffent des renforts face aux zones les plus exposées : hanches, haut des cuisses et coccyx. L’emploi de maille ouverte stretch permet d’assurer un confort thermique adapté à l’effort (comprenez « à la grosse transpi ») tout en suivant vos mouvements en toute transparence sur la moto, sous votre tenue. L’élasticité permet également de se passer de système de serrage, un peu comme un caleçon classique.
Plusieurs options s’offrent à vous en matière de protection. On retrouve ainsi des renforts peu intrusifs, et d’autres plus sensibles, mais également plus protecteurs. Ces derniers attestent de leur niveau de sécurité à motocross en profitant de l’homologation EN 1621-1.
Certains shorts n’embarquent aucune protection, mais concentrent leurs efforts sur la régulation de l’humidité, comme des sous-vêtements techniques.
Les trucs qui feront la différence :
- La surface couverte par les protections
- Les protections certifiées EN 1621-1
- La présence de textile mesh pour la ventilation
Les marques : Leatt, Scott, Alpinestars, Fly, Scott, O’Neal, Acerbis, Thor, Seven, Shot
Articulations
Les articulations sont sensibles aux chocs. Mais dans le même temps, elles ne doivent pas voir leurs mouvements contraints sur le terrain, sous peine de nuire au naturel du pilotage… Voilà le délicat équilibre que les protections d’articulation cross et enduro doivent atteindre : offrir une bonne protection en préservant le feeling du pilotage.
Coudières et genouillères
Prenez une coque efficace pour bien encaisser les chocs et assurez-la à hauteur du coude ou du genou. Vous avez le principe de la coudière et de la genouillère. Évidemment, cette définition est un peu simpliste parce que les produits ont énormément évolué ces dernières années : certains ont de moins en moins à envier aux orthèses dont il est question dans le paragraphe suivant.
Le principal critère discriminant pour une protection d’articulation, c’est le niveau de sécurité qu’elle offre. Conformément à ce que précise la norme 1621-1, elle peut atteindre deux niveaux distincts. Idéalement, privilégiez le second, plus protecteur.
Ensuite, penchez-vous sur le confort, particulièrement pour les genouillères. Sa fonction est de protéger le genou des chocs. Pour les risques d’hyperflexion et d’hyperextension, il faut regarder du côté de l’orthèse de genou.
La genouillère occupe une place particulière dans l’équipement du pilote cross parce que les genoux sont souvent mis à rude épreuve en cas de chute. Et, pires que tout, les lésions aux genoux sont parmi les plus douloureuses. Dans le même temps, impossible de brider la mobilité de cette articulation, vu que la jambe pèse lourd dans le contrôle de la moto de cross.
Les fabricants ne lésinent donc pas sur la technologie pour trouver l’alchimie entre protection et confort. Elle peut s’appuyer sur des matériaux souples et élastiques comme sur des coques rigides rendues mobiles par un système d’articulation élaboré. Dans le second cas, une articulation double pivot est recommandée pour suivre le plus naturellement possible la flexion du genou. L’arrière du genou est d’ailleurs toujours dégagé pour limiter la gêne au maximum.
Évidemment, une bonne ventilation et/ou respirabilité se révèlent primordiales pour un usage sportif.
Les trucs qui feront la différence :
- Le niveau de protection des coques (niveau 1 : bien ; 2 : mieux),
- La souplesse de flexion, dépendant de la qualité de l’articulation ou de l’élasticité de la conception
- Les capacités d’ajustement pour une bonne tenue/protection
- Le souci général de confort, notamment la ventilation
Les marques : Thor, Acerbis, Fox, Shot, Leatt, Alpinestars, EVS, Kenny, Seven, Hebo, O’Neal…
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Orthèses
On emprunte encore au vocabulaire médical avec les orthèses cross. Il faut dire que ces protections moto pour genoux dépassent largement les genouillères classiques, tant question sécurité que fluidité des mouvements. Reposant sur une articulation complexe de plusieurs points de pivots pour suivre le mouvement naturel du genou du pilote, elles brident l’extension et la flexion jusqu’à un seuil maximal réglable avec des butées, de façon à empêcher les lésions du genou dues à l’hyper extension et l’hyper flexion. Généralement, la torsion est également prévenue comme il faut par ce type de protection parce qu’elles enserrent la jambe efficacement.
Leur conception biomécanique sophistiquée leur vaut en général un prix assez conséquent.
Certains modèles d’orthèses motocross s’avèrent reconnus pour un usage médical. Pas mal si vous avez déjà les genoux souffrants. Le cas échéant, certaines mutuelles peuvent prendre en charge une partie du montant, généralement sur avis médical.
Souvent d’une grande souplesse de flexion, les orthèses peuvent néanmoins occasionner des points de pression gênants lors des longues sessions à moto. Vérifiez avant de choisir que des mousses/coussinets divers assurent le contact avec votre jambe, et que les straps de serrage se montrent suffisamment larges.
Attention, certains modèles d’orthèses sont vendus par côté (gauche ou droite), d’autres par paire.
Les trucs qui feront la différence :
- L’encombrement, compact c’est mieux, notamment pour le contact avec la moto
- La complexité de l’articulation
- Le réglage de l’ouverture et de l’extension maximales du genou.
- Les aménagements pour les rendre confortables
Les marques : Pod, Leatt, Alpinestars, EVS, RXR Protect…
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Bon à savoir
Plus on débute, plus on se protège ! Eh oui, c’est quand on débute qu’on se prend le plus de chutes. L’idée d’investir une bonne fois pour toutes dans un panel d’équipements de protection qui vous suivra pendant un bon bout de temps mérite réflexion, non ? Avec l’expérience vient la vitesse certes, mais aussi une meilleure connaissance des erreurs à éviter.
Le prix joue moins sur les capacités de protection que sur le confort de l’équipement. La normalisation, obligatoire pour les équipements de protection individuelle à moto, assure une sécurité assez similaire. Les produits haut de gamme se font en revanche beaucoup plus transparents à l’usage, agréables à porter à la longue, pratiques à utiliser/enfiler, etc. Le savoir-faire des fabricants est là !
L’équipement de protection cross ne fait pas tout ! Un bon échauffement limite les risques de lésions, en particulier sur le début de vos roulages moto. En pratique, avant chaque départ, commencez par un petit échauffement du cou, des poignets, des épaules, du dos. Poursuivez avec une série de flexions des jambes puis des rotations du bassin pour faire travailler les muscles des hanches. Enfin, terminez avec des exercices légers pour les abducteurs.
Où trouver des protections cross au meilleur prix ?
Chez Motoblouz bien sûr ! Nous proposons tout type de protection moto cross, adaptées à tous les niveaux de pilotage. Et au-delà des French days, du Black Friday et des promos de Noël, ce ne sont pas les offres qui manquent tout au long de l’année. Jetez un œil à notre boutique en ligne pour savoir quelle offre est en cours sur l’équipement MX qui vous intéresse.
Dernière mise à jour le 19 décembre 2025
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