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De la tête aux pieds : Focus sur les normes et homologations de l’équipement moto


Quelle norme régit le niveau de protection de votre équipement moto ? En quoi consistent les tests garantissant ce niveau ? Casques, blousons et pantalons, bottes, gants, dorsales, airbags et autres renforts : le détail pour chaque catégorie, de la tête aux pieds !

La normalisation, à quoi ça sert ?

La réponse à cette question est très simple : à assurer un bon niveau de protection ! Tout équipement revendiqué comme dédié à la moto doit répondre à une série de caractéristiques qui vous garantissent qu’il jouera le rôle attendu si vous venez à tâter du bitume. Pour valider ces caractéristiques, les fabricants d’équipement moto soumettent leurs produits à une batterie de tests qui mettent à l’épreuve chacune d’elles. Tout l’équipement motard commercialisé chez Motoblouz est ainsi concerné.

casques Dexter tests homologation

Échantillon de casques moto ayant subi les tests

Qui contrôle quoi ?

Si la plupart des fabricants disposent d’un laboratoire interne pour mettre au point leurs produits, c’est un laboratoire indépendant agréé comme le CRITT qui procède effectivement à l’homologation en s’appuyant sur des échantillons de produits qui sont passés au banc d’essais. Pour un modèle de casque par exemple, ce sont pas moins de 30 casques de toutes tailles qui sont envoyés au casse-pipe en vue de procéder aux tests et de gagner l’homologation.

L’homologation en tant qu’EPI ou « homologation CE »

Si ce n’était pas le cas il y a quelques années, les produits présumés comme protecteurs à moto doivent désormais être homologués en tant qu’EPI (pour Équipement de Protection Individuelle). Une caractéristique qui se traduit par le logo CE et le pictogramme motard que vous avez certainement croisé sur l’étiquette d’un blouson, d’une paire de bottes ou de gants moto.
Pour chaque catégorie d’équipement, une norme précise définit le périmètre des caractéristiques de protection imposées.

Test homologation casque moto

Tout équipement commercialisé sur Motoblouz a subi des tests d’homologation

Casque moto

L’homologation en vigueur pour les casques moto

L’équipement moto emblématique qu’est le casque est soumis à une homologation selon un règlement européen, l’ECE 22.06. Celle-ci a pris le relais de l’historique ECE 22.05.

étiquette homologation casque moto

Étiquette d’homologation d’un casque moto

  1. Pays d’Europe où le casque a été testé. E1 = Allemagne, E2 = France, E3 = Italie, E4 = Pays Bas, E5 = Suède, E6 = Belgique, E7 = Hongrie…
  2. Numéro d’homologation (débutant par 05 pour l’ECE 22.05 et 06 pour l’ECE 22.06)
  3. Référence du modèle de casque
  4. Type de protection (P = intégral ; J : jet ; P/J ou J/P = modulable double homologation ; NP : casque avec mentonnière non protectrice)
  5. Numéro de série du casque

L’homologation ECE 22.06 veut tenir compte de la nouvelle donne en matière de technologie. Les casques modernes n’ont en effet plus grand-chose à voir avec leurs ancêtres des années 2000, spécialement en matière de protection. Les tests ont donc été revus et gagnent en sévérité, tout en élargissant leur champ d’action.

Le protocole de test des casques moto

Pour être conformes, les casques moto sont testés par impact. L’objectif de ces tests est d’évaluer si leurs capacités de protection atteignent le seuil requis dans différentes configurations, mêlant des enclumes plates, en biseau et inclinées à 45°, ainsi que différentes hauteurs et vitesses de chute. Les points d’impact sont choisis de façon aléatoire parmi un éventail de points prédéterminés.

Schéma des tests vitesses standard, haute et basse et test oblique rotationnel

L’enclume plate simule un choc au sol, l’enclume biseau un bord de trottoir et l’enclume inclinée un choc rotationnel

Des tests d’arrachement pour évaluer le maintien de la jugulaire, des tests du champ de vision, de la qualité optique de l’écran, de la transmission lumineuse de l’écran solaire, etc. complètent le panel. Notez aussi que des tests sont également pratiqués à température négative et très chaude pour s’assurer que le niveau de sécurité reste satisfaisant, quelle que soit la météo.

Voir nos casques moto

Blouson, pantalon et combinaison moto

La norme en vigueur pour l’équipement moto

Pour les blousons moto, les pantalons et les combinaisons, c’est la norme EN 17092:2020 (donc révisée en 2020) qui définit le niveau de protection requis. Elle remplace depuis 2022 la (trop) exigeante norme EN 13595, en principe réservée à l’équipement des motards roulant dans un cadre professionnel. L’équipement moto « loisir » n’était donc pas obligatoirement concerné. Une lacune rectifiée avec la nouvelle norme, qui porte sur l’équipement du motard au sens large.

Étiquette homologation blouson, pantalon et combinaisons moto

Étiquette de certification d’un équipement moto

  1. Picto EPI moto
  2. Classe de protection (AAA, AA ou A, voir plus bas)
  3. Référence de la norme

L’EN 17092 propose plusieurs classes de protection qui permettent de doser le rapport confort/protection en fonction de l’usage pour lequel l’équipement est destiné : urbain, routier, sportif, etc.

  • Classe AAA : Le plus haut niveau de protection disponible. Cet équipement plutôt prévu pour un usage piste vous protégera d’une glisse à haute vitesse. Ici, la protection l’emporte clairement sur le confort. Les coques de protection anti-chocs sont dispos aux épaules, coudes, hanches et genoux. Abordé par l’EN 17092 partie 2.
  • Classe AA : Le niveau de protection intermédiaire avec le meilleur compromis confort/protection. Il concerne le gros de l’équipement routier. Les mêmes coques de protection qu’en AAA. Abordé par l’EN 17092 partie 3.
  • Classe A : Le niveau de protection « basique », qui assure donc un blouson/pantalon plus confortable. Idéal pour les basses vitesses et les situations présentant peu de risques. Des coques partout, sauf aux hanches pour les pantalons et combinaisons. EN 17092 partie 4

Il existe également des classes B et C. la classe B (EN 17092 partie 5) n’offre qu’une protection contre l’abrasion (sans renforts anti-chocs). À l’inverse, la classe C (EN 17092 partie 6) n’offre qu’une protection contre les chocs (sans résistance à l’abrasion). Ils sont censés être portés en complément d’un équipement classe A, AA ou AAA.

Distribution des différentes zones définies par la norme EN 17092

En rouge, les zones les plus soumises au contact avec le bitume, en orange les zones parfois impactées, en jaune les moins souvent impactées.

Ajoutons que le niveau de protection diffère selon les zones du corps considérées : statistiquement, un genou ou un coude touche plus souvent le bitume que le dos, et encore plus qu’un mollet. Cette distinction a permis de grandement améliorer le confort de l’équipement conforme à l’EN 17092, quelle que soit la classe considérée, tout en gardant une protection de très bon niveau.

Le protocole de test pour l’équipement moto

Les tests imposés par le norme EN 17092 mettent à l’épreuve au banc d’essai les caractéristiques suivantes, qui doivent dépasser certains seuils :

  • La résistance à l’abrasion : elle mesure à une vitesse de test donnée si la matière soumise au frottement contre le bitume va résister à l’abrasion (autrement dit, se trouer ou non).
  • La résistance à la déchirure : un échantillon de matériau pré-entaillé voit ses deux moitiés tiraillées.
  • La résistance des coutures : une couture structurelle prélevée sur un équipement est tendue jusqu’à ce qu’elle lâche.
  • La stabilité dimensionnelle : après 5 lavages en machine calibrés, les mesures de l’équipement ne doivent pas avoir changé au-delà d’une certaine marge.
  • L’innocuité des matériaux : ce test tient compte des matériaux et de leurs traitements pour la santé de l’utilisateur et la préservation de l’environnement. L’acidité est par exemple mesurée.
banc d'essai soumettant les matériaux à l'abrasion

Préparation d’un échantillon textile pour un test d’abrasion

Voir notre équipement moto

Gants moto

La norme en vigueur pour les gants moto

Obligatoires à moto depuis novembre 2016, les gants moto doivent se conformer à la norme EN 13594:2015. Si dans les premières années, la simple certification CE était censée suffire pour affirmer qu’une paire de gants offrait une protection suffisante, la norme EN 13594 est désormais indispensable et doit figurer sur l’étiquette.

Etiquette norme gants moto

Étiquette d’une paire de gants moto

  1. Picto EPI moto
  2. Niveau de protection (1 = bas ; 2 = élevé)
  3. Présence d’une coque de protection des articulations si KP est indiqué
  4. Référence de la norme

Le protocole de test pour les gants

Trois niveaux distincts peuvent vous renseigner sur la capacité des produits du marché à protéger vos mains en cas d’accident :

  • Gants moto de niveau 1 : ils préservent vos mains des méfaits de l’abrasion pendant 4 secondes
  • Gants de niveau 1 KP : ils résistent à l’abrasion pendant 4 secondes et embarquent une protection au niveau de l’articulation des doigts (KP signifie knuckle protection – protection de l’articulation des doigts)
  • Gants de niveau 2 KP : Le niveau le plus élevé. Les gants doivent préserver les mains de l’abrasion pendant 8 secondes et disposent également d’une coque de protection de l’articulation des doigts, mais celle-ci se montre encore plus protectrice contre les chocs qu’au niveau 1 KP. Ces gants sont encore rares dans notre catalogue à l’heure où ces lignes sont rédigées.
Gant moto test selon la norme EN 13594

Gant moto ayant supporté quelques secondes d’abrasion

Les tests complémentaires concernent :

  • La résistance au déchirement
  • La tenue aux coupures
  • La résistance des coutures
  • La longueur de la manchette
  • Le maintien assuré par le système de serrage au poignet.

Voir nos gants moto

Bottes moto

La norme en vigueur pour les bottes moto

Si une paire de rangers pouvait faire l’affaire, il y a quelques années, les bottes modernes multiplient les dispositifs pour vous protéger le pied sans entraver vos mouvements ni votre confort. Les bottes, bottines, baskets et autres demi-bottes moto sont soumises à la norme EN 13634:2017.

Étiquette norme bottes moto

Étiquette de certification d’une paire de bottes moto

  1. Picto EPI moto
  2. Référence de la norme
  3. Niveau de protection (où 1 < 2) pour dans l’ordre la hauteur de tige, la résistance à l’abrasion par impact, la coupure par impact, la rigidité transversale
  4. Critères de protection et de conforts supplémentaires : IPA = protection impact cheville, IPS = protection impact tibia, WR : résistance à l’eau, FO = résistance aux hydrocarbures, SRA/B/C = degré de qualité antidérapante, WAD : absorption d’eau, etc.

Le protocole de test pour les bottes

1 c’est bien, 2 c’est mieux ! L’étiquette des bottes (comme la fiche technique Motoblouz) évalue quatre critères impactant la sécurité du pilote sur deux niveaux :

  1. La hauteur de tige : plus haute, elle protège davantage.
  2. L’abrasion par impact : une plus grande résistance préservera mieux la surface de la peau en cas de choc.
  3. Déchirure par impact : les matériaux les plus résistants assureront le niveau 2
  4. Rigidité transversale : une plus grande raideur, c’est un pied mieux protégé en cas d’écrasement sous la moto, par exemple
Banc d'essai pour tester la rigidité transversale d'une botte moto

Une botte, une presse : test de rigidité transversale d’une botte moto selon l’EN 13634

Une fois n’est pas coutume, des critères facultatifs, parfois liés au confort, ont également droit de cité sur l’étiquette : protection antichoc cheville, tibia, résistance à l’eau, aux hydrocarbures, etc.

Voir nos bottes moto

Dorsales moto

La norme en vigueur pour les dorsales moto

Cet accessoire n’est quasiment jamais fourni de série avec les blousons et combinaisons. On ne peut que vous conseiller d’en ajouter une et de choisir le format qui vous convient le mieux : dorsale interne au blouson, dorsale à bretelles, etc. Du moment que figure sur l’étiquette la référence de la norme EN 1621-2:2014 !

Étiquette norme dorsale moto

Étiquette de certification d’une dorsale moto

  1. Taille du buste correspondant en CM
  2. Niveau de protection : 1 ou 2
  3. Picto EPI moto
  4. Surface de protection : FB = dos complet, CB = centre du dos, LB = bas du dos
  5. Tests d’impacts à haute (T+) et basse (T-) températures (non testé ici)
  6. Référence de la norme

L’étiquette regroupe également des informations liées à la taille de buste pour laquelle la dorsale est prévue, mais aussi la zone couverte.

Le protocole de test pour les dorsales

Un peu comme le casque moto, le test de frappe constitue LE test révélateur pour un renfort dorsal. L’énergie transmise par la dorsale lors de l’impact calibré doit passer sous un certain seuil aussi bien en moyenne qu’en pic.

Il existe deux niveaux de protection pour les dorsales :

  • Les dorsales de niveau 1 limitent l’énergie transmise en moyenne lors d’un choc standard à 18 kN (kilonewtons, sachant qu’1 kN représente à peu de chose près une onde de choc de 100 kg…).
  • Les dorsales de niveau 2 abaissent ce seuil à 9 kN.
Mise en place d'une dorsale moto dans un blouson

Certaines dorsales de niveau 2 se font complètement oublier

Privilégiez autant que possible les dorsales de niveau 2. Il arrive que sur certains modèles de dorsales, l’énergie résiduelle moyenne soit largement inférieure au seuil imposé par la norme : cherchez cette info dans les fiches techniques pour faire un choix éclairé.

Pour être conforme, les protecteurs doivent passer en impact à température ambiante. En option, les tests peuvent être effectués, à  -10°C et à 40°C pour s’assurer que le niveau de protection reste atteint dans le froid de l’hiver et la chaleur de l’été.

Voir nos dorsales moto

Protections pectorales

La norme en vigueur pour les protections thoraciques moto

Assez rare dans l’attirail du motard moyen, la protection thoracique (ou pectorale, et on ne parle pas de sirop contre la toux) couvre une partie de la poitrine pour répartir l’onde de choc en cas d’impact frontal. La norme EN 1621-3:2018 définit le protocole de test.

Étiquette protection thoracique moto

Étiquette de certification d’une protection thoracique

  1. Picto EPI moto
  2. Type de protecteur : A = petit, B = grand
  3. Niveau de protection (1 < 2)
  4. Tests d’impacts à haute (T+) et basse (T-) températures (non testé ici)

Le protocole de test pour les protections thoraciques

Si, sur le principe, l’objectif de la protection pectorale est de limiter l’onde de choc d’un impact comme le fait une dorsale, la mesure effectuée lors des tests diffère quelque peu. Il s’agit ici de mesurer le niveau de dispersion de l’onde de choc dans la protection (la « distribution de l’impact »), gage de lésions amoindries. Des protections de niveau 1 et 2 restituent ainsi la même quantité d’énergie résiduelle moyenne maximale lors du test, soit 20 kN, mais sur une surface plus large pour la niveau 2 que la niveau 1.

Comme pour les dorsales, en option, la protection thoracique peut feire l’objet de tests d’impact à 40 et à -10°C pour évaluer l’amortissement en été en en hiver.

Protection thoracique Spidi

Une protection thoracique moto monobloc à enfiler sous le blouson

Voir nos protections thoraciques moto

Les coques de protection moto

La norme en vigueur pour les coques de protection moto

Ils s’avèrent généralement déjà installés dans l’équipement que vous achetez sur Motoblouz, exception faite des renforts de hanche qui sont le plus souvent optionnels dans les pantalons. Cela dit, le niveau de protection offert par les renforts de protection peut varier d’un produit à l’autre, ce qui constitue un bon critère d’achat. Voici ce qu’il faut connaître au sujet des protections épaules, coudes, hanches et genoux homologuées EN 1621-1:2012.

Étiquette coque de protection moto

Étiquette de certification d’un renfort de protection

  1. Zone protégée : E = coude et avant-bras, S = épaule, K = genou et haut du tibia, H = hanche, L = haut de la jambe, K+L = Du genou au milieu du tibia
    + Type de protecteur : A = grand, B = petit
  2. Niveau de protection (où 1 < 2)
  3. Référence de la norme
  4. Picto EPI moto
  5. Tests d’impacts à haute (T+) et basse (T-) températures

Le protocole de test des renforts de protection

Les tests soumettent les coques de renfort à une série d’impacts normés :

  • Les renforts de niveau 1 ne doivent transmettre au maximum qu’une énergie résiduelle moyenne de 35 kN.
  • Les renforts de niveau 2 doivent abaisser ce seuil à 20 kN.
coques de protection du pantalon Rev'it Varenne

Une coque de protection de genou EN 1621-1 de niveau 1

Une nouvelle fois, privilégiez autant que possible les protections de niveau 2 , à plus forte raison parce que les fabricants ont fait de gros progrès en termes d’ergonomie des coques ces dernières années.

La température ambiante reste également un critère mis à l’épreuve par le protocole en option.

Voir nos renforts de protection moto

Airbags moto

La norme en vigueur pour les airbags moto

L’airbag moto fait exception : c’est le seul EPI de cette page dont la norme n’est pas encore validée. La norme EN 1621-4:2013, fixe des seuils minimaux en termes d’absorption d’impact et de temps de déploiement. Une bonne base, mais qui demeure incomplète quant à la méthodologie à suivre au vu des divers systèmes de déclenchement existants sur le marché et qui se comportent différemment en pratique. Voir notre guide d’achat airbag moto pour plus d’infos à ce sujet.

La norme EN 1621-4 est tout de même parfois utilisée. Certains laboratoires comme le CRITT utilisent pour leur part un protocole de test interne basé sur la la norme 17092 partie 6, qui concerne l’équipement offrant une protection contre les chocs (voir plus haut).
Des fabricants soumettent également leurs airbags moto aux tests SRA, organisme privé qui leur attribue une note de 1 à 5 étoiles. Les airbags classés SRA peuvent faire l’objet d’un remboursement en cas d’accident, renseignez-vous auprès de votre assureur.

étiquette homologation airbag moto

Étiquette de certification d’un airbag moto

  1. Pictogramme EPI moto
  2. Classe de protection
  3. U : port par-dessous (under) ; O : port par-dessus (over)
  4. Référence de la norme

Le protocole de test des airbags

À ce jour, les tests spécifiés par la norme EN 1621-4 cumulent :

  • Des tests de frappe similaires à ceux des dorsales moto mais avec des seuils d’énergie résiduelle beaucoup plus bas : 4,5 kN pour le niveau 1, 2,5 kN pour le niveau 2 (contre 9 kN pour le niveau 2 d’une dorsale).
  • Des tests de rapidité de déclenchement : l’airbag doit être disponible (c’est-à-dire complètement déployé) en moins de 200 ms. Ce point fait polémique.
Gilet Airbag Helite Turtle 2

Un gilet airbag déclenché

Voir nos airbags moto

Merci à Remi et Simon d’Alienor Certification (CRITT)

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Loïc

Rédacteur et testeur pour Motoblouz, je suis fan inconditionnel de routes à virages. La moto est pour moi un moyen d'évasion comme un moyen de transport.

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