Suivez-nous  :

Axel Maurin, la compétition moto dans les gènes


Si vous êtes familier du blog EnjoyTheRide, vous avez probablement déjà entendu parler d’Axel Maurin. Et pour cause, le pilote de vitesse porte les couleurs de Motoblouz depuis 2010 ! Vous l’imaginez, il s’en est passé des choses en douze ans… On s’est donc dit qu’il serait utile de faire une petite interview « retour aux sources » pour tous ceux qui n’ont qu’une vision partielle de ce qui anime le Bourguignon de 34 ans. Top départ !

EnjoyTheRide : Que fais-tu dans la vie ?

Axel Maurin : « Dans la vie, on va dire que j’ai plusieurs casquettes, toutes dans la moto. La première activité que j’ai eue et que j’ai commencée en 2010 et que je continue encore aujourd’hui c’est celle d’instructeur moto coach sur circuit. En parallèle, on gère le team CMS. Quand je dis “on” c’est une structure familiale, qui s’est transformée en entreprise il y a 4 ans. Et donc depuis 4 ans je gère cette entreprise qui propose d’encadrer, de conseiller et de préparer des motos pour des pilotes qui roulent dans plein de courses en France. Le Team CMS a d’ailleurs son équipe avec ses pilotes aussi. Donc ce sont mes deux activités principales qui sont toutes les deux liées par la compétition moto. »

Axel Maurin pilote sa Yamaha R1

Axel Maurin aux prises avec sa Yamaha R1 en FSBK

Pourquoi ce choix ?

Pour moi, c’est une histoire familiale, c’est un petit peu un héritage dans le sens où mon père faisait de la compétition. J’ai grandi dans les garages et sur les paddocks depuis tout bébé. Aussi, mon père avait une concession Ducati pendant un peu plus de 20 ans. Voilà un petit peu l’entrée en matière me concernant. Moi j’ai commencé la compétition à 14 ans et depuis je n’ai jamais arrêté.

Sur quelle moto roules-tu ? Pourquoi ce choix ?

J’ai fait la quasi-totalité de ma carrière sur Yamaha. Donc je suis sur une Yamaha R1 avec laquelle j’ai été champion du monde d’Endurance en 2018 et en championnat de France Superbike mon meilleur résultat c’est vice champion en 2019. Je roule Yamaha depuis 2010. Parce que c’est une marque qui m’a toujours passionnée. Et aussi parce que, pour moi, Yamaha a toujours été impliquée dans la compétition en France et a toujours soutenu ses pilotes. Quand j’étais plus jeune il y avait des pilotes Yamaha que je suivais et ça m’a donné envie de leur ressembler, alors que mon père était plutôt Ducati donc ça c’est vraiment perso, mon envie m’a amené vers Yamaha.

Le team CMS posant devant sa Yamaha R1 avec entre autres Axel et son père

Le team CMS, une histoire de famille

Ton “moto dream”, c’est quoi ?

C’est des expériences motos, parce qu’en compétition, je n’ai pas tout fait, mais tout ce que j’avais envie de faire, j’ai réussi à le faire. Maintenant, c’est plutôt des road trips comme le tour de Corse, l’île de Man mais en mode tourisme pas en mode compétition. Voilà ça c’est des choses qui me tiennent à cœur et que je ferais post carrière sportive. Et après pour rester dans le thème de la compétition, je dirais que j’ai fait le Championnat du monde d’Endurance et il n’y avait pas le circuit de Spa en Belgique. C’est vraiment un objectif de participer aux 6 heures de Spa l’année prochaine ou en 2024 si ça ne se fait pas en 2023. Parce que c’est vraiment un de mes circuits préférés.

Ton produit Motoblouz coup de cœur ? Pourquoi ?

Difficile, j’en ai plusieurs. Maintenant honnêtement le casque Shark Race-R Pro GP c’est vraiment mon produit préféré que j’utilise depuis plusieurs saisons. Il y a plusieurs points positifs :

  • jamais de buée
  • très confortable
  • excellente ventilation
  • très bonne stabilité

Il faut savoir que nous on roule quand même à haute vitesse et c’est un casque qui se comporte très bien à haute vitesse (à plus de 300 km/h), on a vraiment peu de turbulences et sur une course comme le Bol d’Or, pendant 24 heures, c’est très très agréable.

casque Shark Race-R Pro GP avec la déco perso d'Axel Maurin

Le casque Shark Race-R Pro GP d’Axel

En ce moment, tu roules ?

Oui ! Alors l’hiver on passe sur des minis motos, type 125 4 temps, et on roule sur des circuits de karting ce qui permet de limiter les risques. C’est surtout que là, c’est une activité qui reste praticable par rapport aux grosses cylindrées où ça ne l’est plus, car trop risqué en France. On s’entraîne beaucoup, on roule toutes les semaines en minis motos et c’est très formateur, on retrouve beaucoup de techniques de pilotage.

Que fais-tu en attendant la reprise piste ?

Je profite un petit peu pour me concentrer un peu plus sur mes activités professionnelles et je reprendrai l’activité physique de façon très régulière à partir du mois de décembre, en termes de préparation physique.

Axel Maurin au guidon de la Yamaha R6 orné du 1er logo Motoblouz

Axel au guidon de sa R6 en 2010, année du début de notre partenariat #CoupDeVieux

Quel est ton meilleur souvenir à moto ?

Mon meilleur souvenir à moto, ce n’est pas forcément en compétitions motos, ce sont les journées de développement que j’ai dispensées pour Michelin. C’est vraiment de très beaux souvenirs pour moi, parce qu’ils m’ont fait piloter des pneus que je n’aurais jamais pilotés dans toute ma carrière. Et puis c’était un travail très intéressant où on développe beaucoup de compétences en tant que pilote.

Axel Maurin et deux ingénieurs Michelin

Axel échange avec les ingénieurs développement Michelin

C’est quoi ton kiff de l’hiver ?

Moi, mon kiff de l’hiver, pendant la vraie période d’hiver, c’est de retrouver une vie normale on va dire. De profiter de chez moi, d’être en mode chill, ça fait du bien de calmer un petit peu le jeu, de se retrouver en famille et d’avoir l’impression de ne rien faire. Profiter du moment et ralentir le rythme de la vie. À cause des blessures je ne peux plus faire de ski, mais on aime bien aller à la montagne faire un petit peu de sport. J’emmène souvent mes jeunes pilotes qui sont dans l’équipe faire du ski de fond, ce genre de choses.

Merci à Axel Maurin pour sa disponibilité. Et longue vie à notre partenariat !

Partagez cet article

Joffrey

Développeur chez Motoblouz, je porte un casque aussi souvent que possible quand j'éteins mon PC ! Certes, je roule au quotidien en Triumph Street triple, mais je suis surtout un vrai fondu de piste, que je pratique au guidon d'une R1 2017. V à tous !

Aucun commentaire

Ajoutez le votre