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Essai blouson Dainese Hawker


Concilier un look sport proche de celui des blousons cuir dans un blouson textile capable de vous accompagner absolument toute l’année : tel est le défi que se propose de relever le Dainese Hawker.
Qu’il fasse -5° ou 30°, l’équipementier italien a tenté de créer LE blouson sportif polyvalent absolu. Après m’avoir accompagné pendant près de 2 mois sous la pluie verglaçante et même sous la neige, il est temps de faire ensemble le bilan de ce Hawker.

Mise à jour du 25 septembre 2018 : Mon avis longue durée sur le blouson Dainese Hawker au bas de cet article !

Cuir ou textile ? Ou comment affronter le grand froid en gardant un look sportif au top

Quand on veut acheter un blouson moto, la question « cuir ou textile » revient souvent. Le cuir a pour lui d’être indissociable de l’univers moto et quand on recherche une tenue au style sportif, il faut bien avouer qu’on se tourne naturellement vers cette matière « noble ».
Cependant si vous roulez toute l’année et que vous avez déjà essayé un blouson textile, force est de reconnaître que question confort ceux-ci ont des avantages de taille pour affronter le grand froid : Étanchéité et imperméabilité, un col relevé et un rabat descendant bas dans le dos, de multiples serrages afin d’obtenir un ajustement parfait afin d’éviter les courants d’air, une doublure « intégrale » couvrant tout le haut du corps… et la possibilité de pouvoir s’habiller chaudement sans être complètement engoncé dans un blouson cuir trop ajusté.

Autant de détails qu’on retrouve habituellement sur les vestes « touring », à tel point que j’avais fini par en acheter une qui m’a accompagnée pendant plus d’une décennie (pour vous donner une idée, une ancêtre de la Bering Roy dont je n’ai plus le nom du modèle en tête).
Alors certes, pour rester au chaud quand les températures tutoient le 0°, c’est l’idéal. En revanche question look il faut avouer que c’est assez loin de mon univers fait de roadsters musclés et de sportives. Quand on habite le Nôôôrd et qu’on roule toute l’année il faut savoir faire des concessions !

Côté sécurité, le cuir dispose toujours d’un avantage concernant l’abrasion (raison pour laquelle il reste la norme en compétition) mais les textiles ont fait d’énormes progrès ces dernières années en la matière. En revanche là où un cuir sera « râpé » et potentiellement réparable, un textile sera plus rapidement endommagé irrémédiablement.
Gardez en tête que pour un usage routier, la protection offerte est quasi-similaire (et j’ai testé !).

Le Dainese Hawker : le meilleur des deux mondes ?

C’est ici que je vous parle du blouson Dainese Hawker ! Celui-ci regroupe en effet toutes les spécificités des vestes touring évoquées ci-dessus pour affronter les caprices de la météo, tout en conservant le look ultra sport des blousons racing de la marque. Ce qui est d’autant plus flagrant dans le coloris rouge/noir/blanc du modèle essayé.

Un peu comme sur le blouson cuir Dainese Avro C2 que j’avais testé au printemps 2017, tout y est : le grand logo sur le torse, les protections d’épaules ornées du même logo, les liserés le long des coutures ainsi que le marquage Dainese sur les avant-bras…

Et ces ressemblances aux modèles racing de la marques ne sont pas seulement d’ordre esthétiques, le Hawker reprend également les mêmes protections comme nous le verrons plus bas.

Bien entendu on retrouve la grande qualité propre aux produits de l’équipementier italien, de la solidité des différents éléments au soin apporté aux moindres détails. Regardez-donc ces liserés le long des poches et zip d’aérations !

Concernant le confort, rien à redire : le Dainese Hawker se plie à tous les usages et ne pose aucun problème même sur les machines aux positions les plus radicales.

Une protection contre le froid d’exception

N’y allons pas par quatre chemins, concernant la protection contre le froid, le Dainese Hawker excelle. Aucune infiltration d’air n’est à signaler au niveau du cou grâce au col montant très haut. Celui-ci est d’ailleurs ajustable sur deux positions de serrage, permettant l’utilisation d’un épais tour de cou (ou d’une cagoule) sans être gêné pour tourner la tête ou subir d’inconfort (j’ai d’ailleurs utilisé l’excellent DXR Polar Neck Evo pendant la durée de cet essai).

Même constatation pour le bas du dos (souvent un point faible du blouson par rapport à la veste moto). Le large rabat fait très bien son boulot et aucun courant d’air n’arrive à se faufiler même avec un pantalon ne montant pas spécialement très haut (ici le Alpinestars Patron, qui fut également l’objet d’un essai il y a un an et qui aura très bientôt le droit à son avis longue durée).

100 km de voie rapide sous une pluie verglaçante par 2° ne font pas peur au Dainese Hawker. On reste parfaitement au chaud, à tel point que même par ces températures, un sous-vêtement technique et un mince pull suffisent (je vous recommande le DXR Vaillant que je porte également depuis le même moment).

Doublures multiples pour situations variées

L’astuce employée par Dainese afin d’obtenir un blouson le plus polyvalent possible consiste à employer plusieurs doublures :

  1. La première, la plus près du corps, est une veste en néoprène et polaire. Elle constitue la plus importante barrière contre le froid. c’est aussi d’ailleurs sur celle-ci que se trouvent les deux poches intérieures. Elle bénéficie d’un traitement anti-bactérien Sanitized.
    Celle-ci peut-être portée séparément. Pratique le temps d’une pause dans un endroit un peu frais, elle permet aussi de pouvoir se préparer à l’avance, avant d’enfiler le blouson en lui-même si vous n’avez pas opté pour une couche de vêtement trop épaisse ou gênante. Si ça ne passe pas dans la doublure, vous n’aurez pas à tout défaire une fois le moment de prendre le guidon.
  2. La doublure intermédiaire, très fine, est en Dainese D-Dry. Il s’agit du textile imperméable et respirant du fabricant italien.
    Celle-ci garantit de toujours se trouver au sec même par forte pluie et agit comme un efficace coupe-vent. Elle se ferme par un zip secondé par un rabat muni de pressions afin de garantir une parfaite perméabilité.

Les doublures montent toutes deux jusqu’en haut du cou, et couvrent intégralement tout le haut du corps.

En revanche un des soucis rencontré avec ces doublures est la quasi absence de « liaison » avec le blouson en lui-même. Seules trois pressions, une à l’arrière du col et une au bout de chaque manche, tiennent les éléments ensembles. Pas très gênant pour la doublure en polaire qu’on peut enfiler séparément, mais plus embêtant pour la doublure D-Dry, qui a vite fait de se replier dans le dos à l’enfilage ou de se détacher en enlevant le blouson.
On s’y fait, mais il y a un « coup » à prendre. Un zip de chaque côté du blouson aurait été préférable.

Une utilisation été prometteuse mais à confirmer

Vous l’avez compris, au retour des beaux jours, il suffira d’adapter la configuration des doublures à la situation. C’est l’été mais une averse est prévue ? Il suffira de mettre la doublure D-Dry pour pouvoir affronter la pluie en restant totalement au sec.
Celle-ci étant d’ailleurs très fine, elle ne prendra que très peu de place dans votre sac une fois repliée.

En cas de très forte chaleurs, vous aurez la possibilité d’ouvrir les quatre larges aérations zippées (deux sur la poitrine et deux sur l’arrière au niveau des hanches) et désserrer les manches afin de laisser l’air circuler le long des bras.
Il restera à voir si le dos et le ventre seront correctement ventilés. Le rendez-vous est pris pour un avis longue durée de ce Dainese Hawker une fois que celui-ci aura affronté les quatre saisons !

Protection au top mais dorsale à prévoir

Le Dainese Hawker dispose des mêmes protections que les autres blousons de la marque qui est un des experts européens de la sécurité. Ces protections sont parmi les plus couvrantes du marché, à l’image des très grandes protections composites aux coudes, allant très loin sur l’avant-bras.
Les épaules sont protégées par de larges coques thermoformées. Ces protections sont toutes amovibles et sont conformes à la norme EN1621.1

Comme d’habitude chez Dainese, aucune dorsale n’est fournie avec le blouson (pas même de dorsale de niveau 1 en mousse), mais l’emplacement est prévu pour une dorsale rigide (G1 ou G2 en fonction de la taille du blouson –  G2 à partir d’un blouson en taille 50, G1 en dessous).
Sur les photos, une dorsale de niveau 2 – Manis D1 est installée et reste relativement discrète malgré son épaisseur.

Deux poches sont aménagées au niveau du torse afin de recevoir une protection thoracique en deux parties, comme la Dainese Double Chest ou la Dainese Pro-Armor.

Enfin le Dainese Hawker bénéficie d’un zip de liaison pour le raccorder à un pantalon de la marque.

Tissu extérieur hydrophobe mais pas imperméable ?

Surprise en lisant la fiche technique au moment de préparer cet essai : même si le blouson n’est pas annoncé imperméable sans sa doublure D-Dry, le tissu Duratex qui compose la couche extérieure est également traité hydrophobe.

Afin de voir ce qu’il en était concrètement avec cette histoire de textile « hydrophobe mais pas imperméable », j’ai fait l’expérience d’arroser abondamment le blouson. Vous pourrez voir sur les photos que la plupart des gouttes glissent en surface, mais toutefois quelques-une passent la première barrière, l’humidité résiduelle étant stoppée par la doublure D-Dry.

Dans la pratique je n’ai pas rencontré de soucis particulier sous la pluie. Comprenez que le textile extérieur peut devenir légèrement humide mais il ne retient pas l’eau et sèche très rapidement sous la simple action du vent (pourtant froid).

Je pense que ce traitement est surtout là pour protéger le blouson des salissures, ce qui est l’autre gros avantage d’un textile hydrophobe. Et force est de constater que c’est plutôt efficace : tel que vous le voyez sur les photos, le blouson avait déjà presque servi un mois et n’avait pas été épargné par les petites routes de campagnes boueuses que je parcours au quotidien pendant l’hiver (un aperçu de la moto juste à ce moment sur mon compte Instragram). Un simple coup de chiffon légèrement humide aura suffit à rendre propre le Dainese Hawker.

Aspects pratiques, quelques défauts

Ce textile extérieur pas parfaitement étanche explique également pourquoi le Hawker dispose de peu de poches intérieures : seulement deux, et uniquement sur la doublure en polaire. Celles-ci étant sous la doublure étanche en D-Dry, c’est le seul endroit parfaitement imperméable apte à protéger vos papiers ou votre téléphone portable.

Petite déception également concernant les éléments rétro-réfléchissants présents à l’arrière du blouson et sur les bras. Ceux-ci s’avèrent un peu petits, surtout pour un blouson censé rouler pendant l’hiver et donc presque inévitablement de nuit. Peut mieux faire donc, d’autant que la place disponible dans le dos aurait permis de le faire de façon astucieuse.

Attention à la taille

Soyez prudent en choisissant la taille du blouson, le Hawker taille petit même en comparaison avec les autres blousons Dainese. Il a notamment tendance à vite serrer sous les bras pour peu que vous mettiez un pull épais par dessous.
Si vous hésitez entre deux tailles, prenez directement la plus grande des deux.

Pour l’exemple, j’avais pris une taille au dessus de celle habituelle (52) chez Dainese en blouson été, afin de pouvoir mettre un couche de vêtement supplémentaire si nécessaire.
En 54 donc, le Hawker s’avère être juste à la bonne taille… mais aurait difficilement laissé passer un gros pull en dessous. Heureusement ce blouson protège efficacement du froid et ne nécessite pas de se couvrir à l’excès et les différents réglages (pressions aux bras et sangles velcro à la taille) permettent d’ajuster le blouson à toutes les morphologies. Prudence cependant.

Et en cas de soucis, pas de panique, vous pouvez toujours bénéficier du retour gratuit proposé par Motoblouz.

 

Mise à jour du 25/09/2018

Vidéo : Mon avis longue durée sur le Dainese Hawker

Après mon essai rédigé en plein hiver, plusieurs d’entre vous m’ont questionné ces dernières semaines pour savoir ce que donnait le Dainese Hawker le reste de l’année, notamment une fois les beaux jours de retour.
Des températures négatives de l’hiver et ses pluies verglaçantes, jusqu’à la canicule estivale entrecoupée d’averses orageuses, je n’ai pas ménagé le Hawker. Après avoir traversé tous les types de météo possible, il est temps de dresser un bilan plus complet de ce blouson « multi-saison ».

Comme je l’avais dit à l’époque de mon essai initial, ce genre de blouson ultra polyvalent avec une coupe sportive n’est pas monnaie courante et ce genre d’équipement est habituellement plutôt réservé à la catégorie touring.
Pour moi qui ai une utilisation « GT » de mes gros roadsters et sportives, je concluais mon texte de l’année dernière sans non sans un certain enthousiasme à l’idée de pouvoir tester ce textile Dainese tout au long de l’année.

Inutile de vous faire patienter plus longtemps : à mon sens le Dainese Hawker en tant que blouson multi-saison est clairement une réussite, à quelques menus détails près.
Aujourd’hui je vais donc m’appliquer à vous détailler les avantages et inconvénients de ce blouson saison par saison. C’est parti !

Saison froide

Équipé de ses deux doublures (doublure polaire et doublure D-Dry coupe-vent / imperméable), le Hawker m’a accompagné tout l’hiver sans exception.
J’ai eu l’occasion de confirmer mes premières impressions : un simple t-shirt technique (en l’occurrence le DXR Vaillant) accompagné d’un pull moyennement épais auront permis de toujours me sentir confortablement au chaud quand le mercure passait sous les 0°, et ce même sur voies rapides où pourtant le refroidissement éolien n’arrange rien.

En deçà, et aussi car mes machines ne proposent aucune protection contre les éléments (type bulle haute ou carénage dédié à réellement protéger le pilote), le froid se fait un peu ressentir le long du Zip d’ouverture, sur la poitrine. En revanche comme le Dainese Hawker descend bas dans le dos, et malgré la sur-épaisseur générée par ma dorsale autonome, j’ai gardé le bas des reins parfaitement isolé.

Mi-saison

À la mi-saison (printemps/automne), j’ai continué de porter les deux doublures quand la température avoisinait des 10°. Un t-shirt technique porté seul était alors amplement suffisant pour se sentir à l’aise même sur autoroute.

En parlant de doublure, je vous rappelle que la doublure la plus proche du pilote, en polaire/néoprène peut être portée seule…. Et vu que les doublures du Hawker, tenues par juste quelques pressions dans le cou et les manches peuvent être difficiles à enfiler (il y a vraiment un coup à prendre), j’ai opté pour une solution plus simple : j’enfile toujours la doublure intérieure comme un gilet, avant d’enfiler le reste du blouson.

Confortable et chaude, sans être trop épaisse, je me suis surpris à la mi saison à souvent la garder sur moi le temps de faire une pause, ou d’entretenir les motos dans l’atelier.
Et le look de cette doublure est plutôt sympa, même si très sobre. Une vraie bonne idée !

Saison chaude

Voici le cœur de cette mise à jour : Est-ce que le Dainese Hawker peut réellement être porté en plein été sans devenir une véritable étuve ?

Une fois que les températures ont passé les 18°, la doublure/veste polaire a été rangée.
Quand le soleil est de la partie, on roule directement avec la partie extérieure (sans aucune doublure donc) à même la peau. Le blouson dispose alors d’une doublure fixe composée d’une fine maille mesh, qui permet à l’air de circuler, essentiellement dans le but d’évacuer la transpiration.
Une fois que le mercure dépasse les 22°, l’ouverture des deux Zips sur la poitrine, et les deux autres à l’arrière des reins, s’impose. Vous pouvez bien évidemment varier l’ouverture à votre convenance. Et force est de reconnaître que la ventilation assurée par ces ouvertures est plutôt efficace, plus que je ne l’imaginais de prime abord !

J’ai roulé dans cette configuration jusqu’à 30° (au delà le blouson mesh s’impose) sans trop subir les affres de la chaleur.
Seuls les bras sont moins aérés, car ils ne possèdent pas de dispositif de ventilation. Mon conseil est donc de desserrer au maximum le réglage de largeur des bras et le serrage des poignets (via les pressions – 2 possibilités de réglage) et de porter des gants à manchettes courtes, ce qui permet à l’air de circuler dans les manches dans des proportions suffisantes pour que ce soit supportable.

En circulation urbaine, le Hawker reste correct dans cette configuration même en plein soleil. Ceci dit le coloris de mon modèle, avec ses grands panneaux blancs, aide aussi.
Une fois sorti d’agglomération, le flux d’air permet de se sentir aussi bien qu’avec n’importe quel blouson été. Jolie performance !

Seul le cou, couvert par le col montant du Dainese sera moins exposé à la fraîcheur.
Mais là aussi, 2 réglages existent, à vous de jouer avec pour trouver celui qui vous conviendra le mieux.

Réglage des manches : Pas pour les gros bras !

Pour revenir un instant sur le réglage par boutons pression des manches, je regrette l’absence d’une possibilité de réglage intermédiaire entre les deux positions existantes.
En effet, la circonférence de mes bras m’empêche de pouvoir resserrer au maximum. Ainsi je « flotte » un peu dans les manches quand aucune doublure n’est installée. Un peu dommage pour la mi-saison, mais rien de rédhibitoire pour autant.

En cas d’averse soudaine, le revêtement extérieur protège efficacement des premières gouttes, mais pas plus comme je l’avais expliqué précédemment.
Heureusement la doublure intérieure étanche en D-Dry est tellement fine qu’une fois pliée elle ne prend que peu de place au fond d’un sac ou d’un rangement. On aura vite fait de l’enfiler pour poursuivre sa route totalement au sec. Imperméable et respirante, on ne subit jamais cette sensation de moiteur même quand il fait très chaud.
Cependant il ne faudra pas oublier de placer vos papiers/téléphone à un endroit protégé par la doublure étanche.

A ce sujet, mon astuce perso est de mettre le tout dans un petit sac étanche en plastique (type sac congélation), ainsi aucun risque même si vos affaires restent dans une poche non-étanche. Un truc tout simple valable pour tous les équipements bien entendu.

Le bilan après 9 mois d’utilisation :

Le Hawker est clairement une réussite. Il s’agit vraiment d’un blouson capable de s’adapter à toutes les situations que j’ai rencontrées sur trois saisons, et a relevé le défi de la polyvalence haut la main.
Après un peu plus de 9 mois et environ 10 000 km en sa compagnie, rien à redire concernant l’usure. Le Hawker est toujours comme neuf. Même la saleté de l’hiver est partie facilement, simplement avec un chiffon humide, grâce au traitement du revêtement extérieur.

Un vrai coup de cœur pour ma part et ce blouson va m’accompagner très longtemps. Si le style convient à vos machines et à vos goûts, et que vous recherchez la polyvalence, vous ne serez pas déçu !
Mon seul vrai regret concerne l’absence d’une vraie étanchéité de la toile extérieure (malgré le traitement déperlant), mais j’imagine qu’un textile parfaitement imperméable aurait été beaucoup plus difficile à porter en plein été.

Coupe4.5
Confort4.8
Agrément thermique4.8
Étanchéité4.3
Aspects pratiques3.3
Finition4.8

Mon avis : Le blouson ultra polyvalent au look racing

Trouver un blouson capable de vous protéger quand il fait 0° ou 30° tout en conservant un look sportif est loin d'être une chose aisée. Dainese relève le défi avec brio grâce au Hawker, qui arrive à réunir les avantages d'une veste touring et d'un blouson racing en un seul produit ! On relève quelques défauts d'ordre pratique, mais rien qui ne vient réellement entacher les grandes qualités de ce blouson. Et enfin un modèle qui colle au look des sportives ou roadsters qui roulent toute l'année !
4.8

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Cédric

Enseignant de la conduite depuis 2008 et motard depuis près de 20 ans, je suis le responsable moto du centre de formation à la sécurité routière CFSR, situé dans le Valenciennois. Nous préparons les élèves au permis mais nous formons également les futurs moniteurs de toute la région. J’ai également lancé le site "Le Moniteur Hors Des Clous !" en 2016 dans le but de partager le regard particulier que je porte sur l'actualité auto/moto et vulgariser les principes de sécurité routière. Bénéficiant au quotidien d'une position d’observateur privilégié, j'essaye d’apporter un éclairage particulier sur la prévention routière, la législation et la formation.

2 commentaire(s)

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  1. Yoann Beaudoin 28 avril, 2018 at 22:30 Répondre

    salut, super test ^^ une petite question, avec les chaleurs de ces dernières semaines, que pensez vous d’une utilisation plutôt « été »…? j’aimerai remplacer mon furygan Discovery Mesh dont la fermeture vient de me lacher… au niveau aération ça se passe comment? merci ^^

    • Le Moniteur Hors Des Clous ! 11 mai, 2018 at 04:54 Répondre

      Salut Yoann et merci à toi 😉
      Désolé pour la réponse un peu tardive, mais je peux maintenant répondre en toute connaissance de cause, j’ai porté le Dainese Hawker ces derniers jours en pleine vague de chaleur « printanière » (jusqu’à 28° pour être précis).
      Eh bien pour faire simple il s’en sort remarquablement bien : En roulant sans aucune des deux doublures, Tu as deux ouvertures zippés à ouvrir – deux sur la poitrine, et deux autres à l’arrière, au niveau des reins (voir photos dans la galerie en haut du test). Ce système, à l’instar de ce qui existe sur les blousons touring permet de créer une circulation d’air dans l’ensemble du blouson, très efficace dès 40 km/h. C’est bien évidemment moins aéré qu’un blouson en mesh pour les fortes chaleurs, mais très appréciable tout de même.
      Seul bémol, le cou reste assez « fermé », comme dit dans l’article le col monte assez haut, et ça impossible d’en faire abstraction lors des beaux jours. Mais comme il y a deux possibilités de réglage pour le serrage du col, à la largeur maximale l’air circule convenablement.
      L’avantage est la polyvalence : Perso j’embarque la fine doublure étanche en plus dans un sac quand le temps est mitigé. Il suffit de l’enfiler et de refermer les zip pour être totalement au sec en cas d’averse. Très appréciable !
      J’espère que ces infos supplémentaires t’aideront 😉
      Bonne route, Cédric, LMHDC.

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